RESULTATS ET DEBRIEFINGS 
Racontez-nous votre épreuve et faites nous partager votre succès ou vos déboires.

Ce dimanche 3 mai, j’ai participé au triathlon de Cepoy. Initialement j’avais prévu de m’inscrire au M mais je me suis rabattu sur le S, pas assez sûr de mon fait en natation et aussi parce que, licencié dans un club de football, j’avais match l’après-midi, et l’épreuve, étant disputée le matin, me permettait de jouer au foot l’après-midi. Il s’agissait de mon deuxième triathlon, après celui de Deauville de 2014 en formule découverte. J’y avais obtenu un bon classement mais étais bien conscient de mes limites en natation. L’épreuve étant disputée, à Deauville, sur 300 m, les écarts étaient restés minimes.Pour ce triathlon, j’ai fait une vingtaine de séances à la piscine dans les 2 mois qui l’ont précédé. La veille, j’accueille le calamar, tandis que le lombric est forfait, malade. Le calamar s’aligne sur le deuxieme M de sa jeune carrière et il m’accompagne sur l’épreuve du matin ce qui permet d’attendre en sa compagnie. On s'est marré en attendant. Le temps est catastrophique et je m’aperçois en observant les vélos de mes concurrents, leur âge et leur morphologie générale que le niveau va être élevé et n’aura rien à voir avec le triathlon découverte de Deauville.L’eau est à 15 degrés, nous entrons dans le lac et le départ est donné, facilement 5 mn après mon entrée dans l’eau. C’est la première fois que je nage en lac et le froid fait monter les pulsations et j’ai un sentiment d’inconfort qui se met en place. Le départ est donné, je suis incapable de mettre en place un crawl digne de ce nom et tout ce que j’ai fait dans les séances de natation ces deux derniers mois ne me sert à rien parce que je ne parviens pas à mettre la tête dans l’eau et que je vis une forme d’angoisse qui s’apparente presque à un blocage psychologique. J’essaie de ne pas faire monter trop le cœur et de garder de l’énergie pour la suite. Je garde la tête hors de l’eau et fais une vieille brasse inefficace pendant toute le parcours et me fais dépasser par les filles qui sont parties 5 mn après. Je suis très déçu car j’étais conscient que je débutais totalement dans ce sport mais je pensais avoir fait des progrès et là, rien, tous les entrainements, auxquels je me suis astreint, ne m’ont servi à rien. C’est dans la tête que tout se passe. Je sors en 180e position environ sur 200 en 22mn environ et effectue une transition pénible que la pluie et l’humidité rendent encore plus ardue.Le parcours vélo est détrompé avec quelques faux plats qui empêchent d’imprimer un rythme régulier. J’ai du mal à voir mon compteur avec la pluie. Je rattrape une vingtaine ou une trentaine de concurrents, le classement n’est plus un objectif mais je tiens à réaliser une performance plus honorable dans les deux autres sports. Le parcours est un peu plus court, 19,5 km à mon compteur et je le finis en 37 mn environ à 32 de moyenne. J’avais tablé sur cette moyenne. Je suis néanmoins un peu déçu.j’aurais aimé aller plus vite. Je prépare l’Etape du Tour chaque année ce qui nécessite du foncier et c’est le sport que je pratique le plus. Après, je manque peut-être d’explosivité.Dernière transition, je me débarrasse du maillot manches longues que j’avais pris pour le vélo, et m’aperçois que mon dossard a disparu, déchiqueté par la pluie.Je m’élance sur le parcours CAP, détrempé, inondé, boueux. Mes chaussures de trail auraient été plus adéquates. Je me sens globalement bien. Je reprends 20-30 concurrents environ. Ma foulée me semble bonne. L’organisateur avait annoncé une boucle de 5,4 km que je termine au sprint en 20’34. Cela ferait 15,75 km/h de moyenne ce qui me semble beaucoup. Par rapport à Deauville sur 5km et un parcours plat, je gagne 2 mn et je sens que j’en avais encore sous la pédale et que je ne veux pas totalement me griller pour l’après-midi et le match de foot pour lequel je suis engagé. J’arrive en 1h 24mn 07 en 123 position sur 199.Conclusion : je suis très en colère contre moi pour la natation. Le vélo est conforme à mes attentes et la CAP est plutôt satisfaisante. Il faut que je nage, que je nage, que je nage pour parvenir à chasser mes appréhensions et mes doutes. Malgré mes déboires en natation, le mauvais temps, je me suis globalement éclaté et j’ai la ferme volonté de progresser très vite en natation. Et bravo au calamar pour sa performance !
Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de WILD TEAM TRIATHLON pour ajouter des commentaires !

Join WILD TEAM TRIATHLON

Commentaires


  • Wild Team Bourgogne Franche Comté
    Rectification Puma: le Lombric ne nage pas le dos crawlé, mais la "lombricole" qui est une version améliorée et hautement économique du "dos à 2 bras" mixé avec la nage indienne du Sergent Chaudard dans la 7ème compagnie, avec un soupçon d'ondulations à la Ian Thorpe. Cette nage est d'ailleurs réservées à quelques rares experts dans le monde, et il est déconseillé de s'y risquer pour le commun des triathlètes que nous sommes.

  • Wild Team Paris-IDF
    Pas si mal la brasse je te rappelle que Lombric avait fait Deauville en dos crawlé:)
This reply was deleted.