RESULTATS ET DEBRIEFINGS 
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Nous étions 5 Wilders à participer à ce trail. Les conditions étaient plutôt bonnes pour la saison. Avant la course, on décide de rester ensemble mais bien entendu, 100m après le départ, on comprend que ce sera toujours impossible. 2 groupes se forment, Lombric, Tapir et moi devant et le reste de la meute derrière. Je mène le train car ça démarre super lentement et c'est un peu chiant. On prend un petit rythme de croisière, ça discute tranquille. On n'a pas d'objectifs chrono. Tapir veut juste être devant Lombric (un vieux contentieux).

Après quelques kilomètres, Lombric et Tapir commencent à envoyer un peu. J'ai un peu peur qu'ils explosent car le rythme est maintenant soutenu. Je reste au contact. Tapir continue d'avancer et Lombric et moi sommes 100m derrière.
Dans une grosse côte, Lombric et Tapir montent comme des cabris. En vieux briscard, je ralentis et marche. Une descente juste derrière me permet de revenir sur Lombric que je mets en garde sur ce genre d'enflammade.
Quelques minutes plus tard, je sens Lombric dans le dur. Je passe devant en espérant qu'il accroche. Je me sens bien et je ne baisse pas le rythme. Je ne crois pas que Lombric survivra donc je décide d'y aller car il est inutile d'attendre. Tapir est toujours devant à 100-200m.

Question nutrition, j'ai opté pour un gel High 5 assez liquide pour ne pas avoir besoin de boire. J'en prends un au 8ème et au 15ème. Après la prise de gel, à chaque fois, j'ai une période d'euphorie, les jambes de 20 ans. C'est la grosse satisfaction de la journée car au final, je n'ai pas bu
une goutte de la course.

Je suis désormais seul mais je retrouve Tapir à un moment donné à 50m devant. Je fais ma course sans m'en occuper car je ne suis pas
là pour scorer mais pour emmagasiner de l'expérience en vue de Nice.

Puis arrive le passage de la rivière qui me glace les jambes et remplit mes chaussures de cailloux. Derrière, j'ai du mal à relancer. Je continue
de doubler des gars puis vois le marquage 20km. Je suis bien mais je réalise que j'aurais besoin d'un petit gel si il y avait plus qu'1km à
faire. Du coup, j'envoie un peu pour gratter des places. Le problème, c'est que la fin n'arrive pas. Il y a une erreur de marquage et il reste
en fait 3 km. Sans gel, avec des chaussettes hautes et des chaussures qui pèsent 3 tonnes, je vais moins vite et me dit que je vais finir sans
m'exciter.

Puis je vois Lombric revenir, doper par la rivière qui lui a mis un coup de boost. Sacré Lombric, il ne lâche rien. Je suis content de finir avec
lui en 1h50. Bref, le temps m'importe peu. Je sais que j'en ai sous le pied et sauf une petite douleur à l'adducteur (en fait c'est passé), je ne ressens aucune douleur et mieux, je n'ai aucune courbature.

Au final, on a passé un bon moment ensemble et c'est bien là l'essentiel.

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Commentaires


  • Wild Team Paris-IDF
    Bravo à tous ! 2015 va être explosif !

  • Wild Team Nouvelle-Aquitaine
    Bien joué Frelon ! Voilà qui est de bonne augure pour la suite. C'est qui ce tapir ? En tout cas sur la photo il a de sacrés cuisseaux ! Ce qui devait arriver commence à arriver, les nouveaux wilders viennent se joindre au noyau de base et nous mettent des raclées. C'est bon ça, voilà de quoi nous motiver !
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