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Wild Team Paris-IDF

WE Triathlon à Châteauroux

Super WE à Chateauroux avec El puma pour les championnats d’Europe d’Aquathlon avec l’équipe de France.

Départ samedi matin de Paris. Dès le réveil, je suis dans le dur et mon estomac est à l’agonie car la veille, dîner bien arrosé chez des potes (je n’ai pas pu résisté). Estomac alcoolisé + stress = la journée va être longue...

On arrive à Châteauroux et on passe poser les affaires, récupérer les dossards et on rend visite aux Elites du groupe France. Sympa de voir Vincent Luis, Aurélien Raphael, Cassandre Beaugrand et Audrey Merle entre autres.

Direction une pizzeria pour déjeuner puis la chambre pour une petite sieste. Enfin pas pour moi, car le Puma est un animal qui ronfle fort…

L’heure du départ pour le plan d’eau. Je suis stressé par l’événement (le poids du maillot :-)) mais aussi par mon bide d’autant que j’ai tendance à avoir souvent des problèmes sur les épreuves. On apprend qu’il n’y aura pas de combi. Une première pour moi mais finalement je prends ça plutôt bien. Bref, on s’échauffe et on se regroupe dans le parc de départ avec les autres nations. Le stress monte.

Départ dans l’eau. C’est parti. Je démarre pas mal mais peut-être un peu trop vite. Au bout de 400m, je sens que ça ne va pas. Sortie à l’Australienne : je lève mes lunettes, j’en ai marre. J’ai envie de lâcher. Je me dit que c’est con. Une dizaine de personnes m’encourage. Je repars et tous m’applaudissent, sympa. J’arrive enfin au bout, bon dernier.

Je sors de l’eau et je crampe. La jambe droite ne répond plus. Sensation très bizarre. J’ai pas le choix, faut que j’avance. J’arrive tant bien que mal aux affaires. J’essaye de mettre mes chaussettes. Impossible, je crampe. Tant pis, je partirai sans. Et c’est parti pour la CAP. Les jambes reviennent. C’est pas Usain Bolt mais j’arrive à courir correctement.

La suite se passe bien. Malheureusement, je n’ai pas de temps car ma montre a déconné et sur le classement final, je suis DNS. Pourtant je n’ai l’impression d’avoir pris une pénalité. Je comprends pas. Bref, c’était quand même cool. Seul souci, une pointe au mollet droit. Un peu inquiet pour le lendemain.

La nuit fut difficile. Impossible de dormir. Trop chaud, le post stress, je sais pas. Au petit matin, le mollet est douloureux, ça craint. Je décide de faire un test avant de m’embarquer pour la suite des événement : le triathlon S. Ca devrait tenir.

Pour cette épreuve, on a droit à la combi. 30mn avant le départ, je vais m’échauffer dans l’eau. Les sensations sont bonnes malgré la galère de la veille. Je n’ai pas de stress, le bide va mieux, je suis détendu.

Le départ est dans l’eau. Je décide de ne pas m’emballer. C’est parti, je suis pas mal. Je sortirai en 19’08, pas fantastique mais pas trop cramé. La transition n’est pas trop mal et je pars à fond sur le vélo. J’ai des bonnes jambes mais je ne trouve pas de groupe intéressant pour drafter. C’est con car je vais faire toute la course seul alors qu’on peut drafter. Fin du vélo en 40’07. 

Bonne transition, peut être un peu trop rapide car j’oublie mon casque sur la tête!....Au bout de 100m, je m’en rends compte. Du coup, je cours avec le casque à la main. Heureusement, je croise mes parents à mi-course. Je leur jette le casque même si je crois que je n’ai pas trop le droit. La CAP n’est pas très simple car on passe à plusieurs reprises dans de la bonne pelouse assez haute je trouve. Je finis la CAP en 21’29 (très bof pour moi) pour un temps total de 1h23 (149ème  au général). Pas si mal compte tenu de mes piètres performances en nat, d’un vélo sans drafting et d’une CAP dont je ne suis pas trop satisfait.

Au final, une beau WE (merci Puma !) sympa avec mon pote, de beaux souvenirs et la gnack pour la suite. Seul ombre au tableau : j’y ai laissé mon mollet droit qui n’aura tenu que le temps de la course. Maintenant, on se soigne.

Spéciale dédicace à Nathalie Journeaux qui en plus d’être une grande championne est une fille très sympa à l’image de son mari Olivier, au Chykungunya féroce qui nous a fait le plaisir de venir à notre rencontre et à Vincent Luis qui je l’espère nous ramenera une médaille de Rio.

 

 

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