RESULTATS ET DEBRIEFINGS 
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Mon dernier tri de l'année, après on enchaîne avec des vacances et une préparation marathon pour La Rochelle.

Arrivée le vendredi (veille de l'épreuve).

Lorsque j'arrive en voiture en bas des 21 virages je me dis :"j'y suis" 5 mois que j'en parle, 5 mois que je pense à  ce tri, 5 mois que je pense et étudie cette montée mythique.

Et une semaine avant, le tour de France qui y passe avec une belle victoire française. 

3 virages avant l'arrivée dans la station, je double (toujours en voiture) les derniers concurrents du tri L de la journée, il est 18h et le départ a été donné à 9h, ils leur restent 2km de vélo et 22km de course à pieds je les encourage et me dit que c'est vraiment une montée qui doit-être dure. Mais surtout que mes côtes Normandes sont bien plates par rapport à cette montagne qui m'attend le lendemain !

Arrivée dans la station, nous faisons un tour dans le village des exposants, je retire mon dossard et je peux croiser de nombreux triathlètes pro (Zamora, Romain Guillaume, Jeanne Colomge, etc) très accessibles et très détendus par rapport à moi.

Après avoir pris place dans l'hôtel et vérifier le vélo, un repas en amoureux avec ma petite femme, une balade pour décompresser et surtout parce qu'il n'y avait pas de télé dans la chambre!

Je rentre dans mon lit en espérant trouver le sommeil...

Malgrès un réveil mis à 9h, dès 8h le sommeil n'est plus là et l'envie d'en découdre se fait plus forte.J'ouvre les rideaux et ce qui était prévu est bien là, c'est bien : LA PLUIE!

Même si je suis normand, je n'apprécie pas trop la pluie, surtout que j'ai prévu de rejoindre le départ à vélo car la route de la montée sera fermée durant la course. Après avoir acheter manchette, sac à dos, je propose à un autre triathlète seul sur le parking de faire la descente ensemble. 

Nous partons à 11h30 sous la pluie et là commence la 1ère épreuve de la journée resté sur le vélo. Après plusieurs km je suis trempé et mes doigts commencent à se crisper. Dans une partie de la descente, les voitures qui montent avaient leur feux allumés. Il faisait froid et la visibilité était réduite.

12h30 arrivée dans le parc vélo, je mets mes affaires en place et espère me réchauffer avant la mise à l'eau. Le parc se rempli et les pros arrivent toujours aussi détendus.

Petit objectif personnel j'aimerai faire le tri entre 2h30 et 2h45 mais vu la montée et le temps je me dis que je le finis comme je peux et surtout me faire un maximum plaisir.

La NATATION:

L'eau est annoncée à 15°, je rentre dans l'eau 10min avant le départ, mes 2 bonnets sont les bienvenus même si je m'attendais à plus frais. Pour une raison que je cherche encore à comprendre le départ est donné sans décompte sans que  l'on soit prévenu (j'apprendrais à l'arrivée par ma femme qu'il a été donné 2min en avance).

La NAT c'est pas mon fort, je pars bien mais 1500 sur 20 mètres de large c'est compliqué. Je prends des coups, mes lunettes se décrochent mais je dois faire aussi sans m'en rendre compte. Après les 500 premiers mètres j'arrive à mieux poser ma nage et garde un rythme correcte.

J'arrive enfin proche de la petite montée pour sortir de l'eau, et pense à bien battre les jambes pour faire revenir le sang et ne pas être trop étourdi pour ne pas perdre de temps sur la transition. 18 min pour faire les 1200 m de natation.

J'arrive à mon emplacement  et prend mon temps pour bien m'équiper et ne pas attraper froid. Environ 4min pour sortir du parc.

VELO:

Tout commence par la montée pour rejoindre la route et là c'est la bagarre car pas facile sur une petite route et dans la côte de se faire une palce surtout. Arrivée sur la route principale c'est partie, grand plateau et direction Bourg-d'Oisan. Ca roule fort le compteur annonce 40km/h et je suis entre lever le pied car je n'ai jamais monté un col et me faire plaisir. Après 2 virages dans une descente, première chute ce qui me calme un peut.

Dans la ligne droite qui nous même à au pied des 21 virages, 2ème chutes mais je reste sur les prolongateurs je suis bien et j'ai envie de profiter. Ça discute un peu, cela ne durera pas.

Il me reste quelques kilomètres avant le pied de l'ascension, je m'alimente je m'hydrate et repense au découpage de la montée pour ne pas me cramer.

Çà j'y suis, la première rampe de l'Alpes d'huez, je descend directement sur le petit plateau, et mouline le changement de rythme est radicale. Alors que j'ai effectué les 16 premiers km à 35 de moyenne, je retombe rapidement à 13km/h.

Je sais qu'il faut pas s'affoler et gérer virage après virage. Je tente de redescendre après chaque virage une dent ( 23/25) mais rapidement je me résigne à rester sur ma dent de 28. (Grand merci à  Babouin belliqueux pour ce près de la cassette).

Premier ravitaillement, les jambes tournent bien mais je décide de ne pas m'enflammer et de rester sur mon rythme. Dans mes souhaits les plus grand, je me dis que la montée seule en 1h est peut-être jouable. Le froid revient lorsque l'on passe dans les nuages. La pluie revient également légèrement et je suis obligé de rester assis sur la selle car se mettre en danseuse est impossible car entre la pluie et les peinture sur la route les pneus n'adhèrent pas.

Il me reste 3 virages et on voit la station, je me dis qu'il faut continuer sur cette cadence, il me reste ensuite 7,3km à pied (mon point fort) à 1800m d'altitude ce que je n'ai jamais.

Arrivée dans la station, je profite des pentes moins raides pour bien m'hydrater et descendre quelques dents.

Vélo fait en 1H37  Montée seule en 1H09

Je retrouve ma femme qui depuis 11h30 est seule dans le froid et la pluie. Je lui avais dit que j'arriverai entre 16h00 et 16h30, elle est surprise car j'arrive 16h. Çà fait du bien d'entendre des encouragements  connus malgré le fait qu'il y est eu du monde tout le long de la montée.

Transition rapide et sans souci.

Course à pieds:

Dès les premiers mètres, je sens mon ventre qui lui préférerait rester au parc, je ne lâcherai rien je pars sur un bon tempo malgré tout la douleur. Rapidement je me rends compte que mon objectif de 32min pour les 7km ne pourra être réalisable. Surtout lorsque je vois qu'il y a un peu de dénivelé après le 2ème ravitaillement. Je continu à serrer les dents et lorsque j' aperçois la station comme par magie la douleur disparaît petit à petit et retrouve un rythme plus élevé.

Je récupère mon chouchou signe que c'est l'arrivée, je retrouve des ressources pour finir en accélérant, dans la dernière ligne droite, je vois le chrono et me bas pour arriver sous les  2h40. Malgré tout je finirai en 2h40min02sec.

Course à pied: en 34min05sec

Ma femme est juste là je suis content de moi j'ai mal aux jambes mais j'ai réussi mon challenge.

Après un passage au ravito et 10min les jambes dans les jacuzzis mis à notre disposition. Je récupère le vélo et rentre car comme depuis le début de l'épreuve la pluie a refait son apparition.

Un GRAND MERCI à ma femme pour sa patience durant l'épreuve et durant toutes mes heures d’entraînements

Prochain objectif le marathon de La rochelle fin Novembre.

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