RESULTATS ET DEBRIEFINGS 
Racontez-nous votre épreuve et faites nous partager votre succès ou vos déboires.


Wild Team Paris-IDF

Triathlon de Nouatre

En sport en général et en triathlon en particulier, il faut faire preuve d’humilité. Alors quand on a été mauvais, il faut le reconnaître. Après il faut chercher à comprendre pourquoi et surtout essayer d’en tirer des leçons. Retour sur un triathlon raté.

Vendredi soir, sortie du boulot. Je passe prendre le Puma. C’est parti pour un aller-retour vers Nouatre, un peu après Tours. On galère pour sortir de Paris, comme d’habitude. Arrivée prévue vers 23h00. Dès qu’on peut rouler, on essaye d’avancer pour ne pas arriver trop tard à la chambre d’hôtes. Vers 21h30, on s’arrête sur une aire d’autoroute pour faire notre pasta party fissa. Bon, ce sera un sandwich au thon avec un cookie. Rien de mieux pour préparer une épreuve !!

On arrive enfin après 5h de route pour moi et un sandwich dans le ventre. Ca commence bien.

On se couche rapidement. Le lendemain, on prévoit un réveil vers 7h30. On doit petit-déjeuner à 8h00 en 15-20 minutes max.

Pour le petit-déjeuner, même si ce que la propriétaire nous sert est très bien, on ne maîtrise pas ce qu’on prend. C’est un peu chiant mais ça pourrait être pire. Bref, au niveau nutrition, c’est n’importe quoi et ce n’est pas fini.

En 10 minutes, on arrive sur le lieu de la course. Le Puma doit faire le S le matin et moi le M l’après-midi. Il fait déjà chaud. Puma va récupérer son dossard et se prépare. Départ de sa course, j’essaye de le repérer mais je ne le vois qu’en T2. Il a l’air de souffrir de la chaleur. Il n’est que 11h00. Ma course est à 15h00.

Puma finit sa course, on débriefe, récupère son matos et passe prendre mon dossard. Vers 12h00, on cherche un endroit pour déjeuner. On voit un petit restaurant en ville. C’est parti. Ils font un menu spécial Triathlon : assiette de charcuterie ou terrine de poisson en entrée, viande et frites ou moules en plat. Je glisse gentiment à la serveuse que si ils veulent attirer du monde, il faut revoir le menu. Bref, pour nous ce sera une salade. Ce n’est pas vraiment ce que j’espérais mais pas le choix. Bref, en 24h00, je n’aurais pas vraiment fait le plein de glucides…

Il est temps de se préparer et de se rendre au départ. Le moral est bon. Puma, qui a chopé, un dossard, va prendre le départ de la natation pour le plaisir.

Pour se rendre sur la ligne de départ, on doit prendre un bus. On attend notre tour au soleil. Ca tape fort. La natation est l’énigme pour moi. C’est clairement mon point faible et placé en début d’épreuve, pompe mon énergie pour la suite. D’autant que sur cette course, la combi n’est pas autorisée et il y a assez peu d’eau dans le fleuve. Ca rajoute 2 difficultés. Sans parler du fait que dû à du courant, ils nous ont rajouté 400m.

On arrive au départ, je prends mon temps. Les filles partent en premier. On doit se mettre au milieu de la rivière et attendre. Je suis près de la rive et rentre tranquille dans l’eau. Soudain, j’entends le pétard. Je ne suis pas prêt. J’ai de l’eau à la taille, je n’ai fait aucun mouvement et je suis encore près du bord. Ce n’est pas bon signe. J’oublie même de déclencher mon chrono.

Je démarre ma natation en me concentrant sur ma technique. J’avance bien et rapidement. C’est cool. Ca ne dure que 200m. Je suis parti trop vite, je m’essouffle et mes vieux démons aquatiques reprennent le dessus. J’essaye d’avancer, de me concentrer mais je n’y suis déjà plus. Je m’arrête, brasse, renage et ainsi de suite. L’arrivée me semble être à 10km. Un calvaire encore une fois. Les passages sans eau m’obligent à me redresser, sans parler des genoux qui frottent le sol. Je me dis que je dois avancer, peu importe le moyen. Je commence à avoir mal à la tête.

Je finis par sortir en 42mn. A part mon mal de tête et le moral dans les chaussettes, ça va. Je cours en T1. C’est parti pour le vélo. Un petit manque de lucidité me fait oublier mon dossard sur mon guidon. Après 20/30 mètres, je dois m’arrêter. Mais j’ai surtout très soif et très mal à la tête. Je pense à une petite déshydratation étant donné la chaleur depuis ce matin et la nutrition catastrophique. Alors je bois, bois et rebois. Après 10-15km, je n’aurai plus d’eau dans ma gourde. Le mal de tête finira par passer.

Il y a 2 boucles à faire avec 3 côtes dont 2 assez raides. Le reste n’est pas très compliqué. Je finis le vélo en 1h26. Pas si mal compte tenu de mon état général après la natation.

RAS en T2 et c’est parti pour 2 boucles de 5km sous une forte chaleur. Les jambes ne vont pas trop mal mais je n’ai plus rien dans le caisson. Vu que la course est foirée, je décide de m’arrêter à tous les ravitos pour me mouiller et boire, toujours et encore. Inutile de souffrir ou de risquer une blessure. C’est dommage mais maintenant il faut juste finir. Je prends mon temps en repensant à la course, entre déception et énervement.

Je termine en 3h02, un temps mauvais avec toujours la même conclusion. Tant que je ne sortirai pas mieux en natation, ce sera galère.

Bref, un triathlon très sympa mais mal préparé et mal négocié pour ma part. Il va falloir trouver le déclic.

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de WILD TEAM TRIATHLON pour ajouter des commentaires !

Join WILD TEAM TRIATHLON

Commentaires

This reply was deleted.