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Wild Team Paris-IDF

Trail des Forts de Besançon

Pour lancer la saison, rien de tel qu'un trail de 48km avec 2000m de d+. J'accompagnais ce WE mon pote Bourdon Velu avec un de ses potes Christophe, qui après 3 échecs sur ce satané trail s'était fixé comme objectif de terminer. Ma mission? L'aider à vaincre les forts bisontins.

Lever à 5h15 dimanche matin pour avoir le temps de petit-déjeuner, prendre un tram depuis l'hôtel pour rejoindre le départ et s'élancer à 7h30. Autant dire que l'échauffement est superflu. Le temps est gris mais ça tient.

Le départ est donné et on avance gentiment. Rapidement, une côte. En fait, ce trail, c'est de la montée et de la descente, quasiment pas de plat. Et puis rapidement, la pluie fait son apparition rendant le sol très boueux et les caillasses glissantes.

J'avance en laissant mon Bourdon derrière et la pluie redouble. Difficile d'attendre. J'espère le retrouver au 1er ravito après 11km. Je ne le vois pas mais en m'apprêtant à repartir, sorti de nulle part, le voilà. Il est dans la course, ça me fait plaisir.

On repart. Je pars devant mais les conditions deviennent de plus en plus compliquées. Il pleut encore et toujours. le terrain n'est que de la boue. C'est parfois un peu galère voire dangereux dans les descentes avec toutes ces caillasses. Pourtant, je kiffe. Je me régale même.

J'arrive au 2ème ravito et là...méga averse. Je suis trempé. Je me restaure. J'ai un peu la dalle. J'attends mais ne voit pas le Bourdon. C'est mort, on ne se reverra plus car je ne peux plus attendre. 

La 2ème partie est une grosse galère. Les montées sont de la boue, de la boue et encore de la boue. Je me tiens souvent aux branches et même aux feuilles sur certaines portions de pente. Ca ressemble à de l'escalade où il faut choisir la meilleure prise pour son appui. On voit les traces des chaussures qui ont glissé, les mecs qui se cassent la figure dans tous les sens. Une côte est tellement pentue et impraticable qu'un espèce de petit cable a été prévu pour qu'on puisse la montée à la force des bras. Un truc de fou!...

Quant aux descentes, c'est de la boue avec des caillasses en dessous. Bref, les chevilles sont en souffrance et les gamelles nombreuses. C'est hyper dur de courir normalement avec de bon appuis.

J'arrive tant bien que mal au 3ème ravito, 10mn avant la barrière horaire, après 6h41 de course et 39km. Et pourtant je cours bien et je n'ai pas traîné. Je prends mon ravito fissa et dégage pour passer la prochaine barrière à la Citadelle. J'y arrive grâce à quelques portions de bitume qui m'ont permis d'envoyer un peu. Le pire, c'est que j'ai des jambes. J'arrive moins de 1 minute avant la supposée fermeture. Il ne me reste que 15mn pour passer la ligne en 8h00, délai maximal.

J'essaye de foncer mais après presque 8h00, j'en ai un peu plein le cul d'autant que je n'y crois plus. Et finalement, je me dit why not. J'approche et vois sur ma montre que ça peut peut être le faire. Je ne lâche pas l'affaire et accélère. Au final, je passe en 8h00mn52s. Bon j'ai quand même la médaille. Echoué pour 52s après 8h00 de course m'aurait quand même foutu les boules.

Cette course est vraiment sympa, difficile, mais les conditions cette année en ont fait vraiment une grosse galère. 

Malheureusement, le Bourdon et Christophe seront stoppés au 39km par la barrière horaire.

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Commentaires


  • Wild Team Nouvelle-Aquitaine
    Oh la galèèère ! Dingue de se lancer dans des trucs comme ça... Bravo pour ta détermination, avec heureusement pas de blessure, voilà qui te fait une bonne sortie foncier pour la suite de ta saison !

  • Wild Team Centre-Val de Loire
    Bravo, beau récit qui nous fait bien vivre les difficultés de la course.
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