WILD TEAM TRIATHLON2024-03-29T14:01:42Zhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/feed/allChampionnats du monde Lausanne 2019 : Comme à la maison !https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/championnats-du-monde-lausanne-2019-comme-a-la-maison2019-09-07T12:27:01.000Z2019-09-07T12:27:01.000ZTigre blanchttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Tigreblanc749<div><p class="p1"><span class="s1">À l’origine, toute ma saison de triathlon devait être axée autour d’une seule course : l’IronMan de Hambourg. Seulement, une occasion de participer à des championnats du monde, qui plus est sous les couleurs de la France et à Lausanne - donc à domicile - ne se refuse pas. Après tout, cela me fera un objectif après l’IronMan et, si la course se passe mal à Hambourg, j’aurai ainsi l’occasion de rebondir rapidement. Seule incertitude : aurai-je suffisamment récupéré ?</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">Dimanche 1er septembre. C’est plein de doutes que je me présente au départ des championnats du monde. En effet, même si, physiquement, j’ai assez bien récupéré de l’IronMan (que j’ai terminé), ma motivation est au plus bas depuis quelques semaines. Rien d’étonnant d’après ce que j’ai pu lire et entendre, mais il n’empêche que...</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">Mon objectif aujourd’hui est donc de me faire plaisir. Profiter au maximum de la chance que j’ai d’être ici, et peu importe le chrono. Finir (si possible pas dernier) me suffira.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">Sans surprise, c’est la natation qui me stresse le plus. J’ai beau me dire que j’ai fait plus du double de la distance il y a un mois, le fait que la combinaison en neoprene soit interdite (l’eau du lac Léman étant trop chaude, à savoir 23 degrés) jouera clairement en ma défaveur, moi qui suis un piètre nageur.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">8h02. C’est parti ! A peine le départ donné, je vois les autres concurrents de ma catégorie d’âge s’éloigner inexorablement. Même si je m’y attendais, j’avoue que cela me fait bizarre. Après quelques centaines de mètres seulement, je m’arrête un instant et troque le crawl pour la brasse : je ne me sens pas très bien, et les vagues qui agitent le lac (alors qu’il est calme d’habitude) me perturbent. S’ensuit une longue période de solitude et de doute : même si j’avance tant bien que mal, je suis incroyablement lent et pas rassuré du tout. Comme à Hambourg il y a un mois, j’hésite à mettre prématurément un terme à ce carnage. Mais le fait de penser à tous ceux (famille, amis, partenaires de club) qui me soutiennent me fait tenir. Arnaud, dont le départ a été donné peu de temps après le mien, m’avouera plus tard qu’en me voyant dans une telle galère, il aurait pu parier un million d’euros sur le fait que je n’irais pas au bout des 1500 m de natation.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">C’est finalement après 55 minutes (!) que se termine mon calvaire. À peine sorti de l’eau, j’aperçois sur le bord du parcours Fabio et Maria, deux de mes partenaires d’entraînement au sein de mon club suisse. Fabio, qui est aussi peu à l’aise dans l’eau que moi, m’encourage et me dit d’en profiter à présent que la natation est passée. J’y compte bien !</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">Après une transition rapide, j’enfourche mon vélo et pars pour 40 km vallonnés. Heureusement, le fait d’habiter ici m’a permis de repérer le parcours à plusieurs reprises, si bien que je ne l’appréhende pas trop. Une première montée bien pentue, une seconde, une grosse descente, encore une côte, une longue portion de (relatif) plat non loin du lac, et c’est parti pour le deuxième tour. Je croise des personnes de mon club suisse qui m’encouragent à plusieurs endroits du parcours, de même que deux amis pongistes au plus fort de la seconde montée, ce qui me rebooste un peu.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">Après avoir accompli ces 40 km vallonnés à environ 29 km/h, il est temps de passer (enfin !) à la partie course à pied. Dès le début, j’entends sur mon passage de nombreux « Allez la France », ou ses variantes « Allez la Fwance » ou « Allez France » prononcées par des spectateurs de tous pays. Je suis agréablement surpris par l’ambiance bon enfant qui règne ici. Malgré la relative difficulté du parcours, tout se passe assez bien. Il faut dire que je me suis entraîné plusieurs fois sur cet itinéraire, ce qui m’aide indéniablement.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1">C’est finalement après 3h18 que je franchis la ligne d’arrivée, fatigué mais heureux. Même si, d’un point de vue sportif, j’ai connu des jours meilleurs, cette première expérience des championnats du monde restera gravée dans ma mémoire. Une bonne ambiance, une météo idéale, un parcours exigeant mais jamais très loin du lac Léman... Que demander de plus ?</span><a href="{{#staticFileLink}}3544883170,RESIZE_930x{{/staticFileLink}}"><img class="align-left" src="{{#staticFileLink}}3544883170,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710" alt="3544883170?profile=RESIZE_710x" /></a></p></div>Lausanne 2019https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/lausanne-20192019-09-06T23:38:03.000Z2019-09-06T23:38:03.000ZThe Iron Dolphinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/POUJADE<div><p> <a href="{{#staticFileLink}}3542740128,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}"><img class="align-full" src="{{#staticFileLink}}3542740128,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="509" alt="3542740128?profile=RESIZE_710x" /></a></p><p>Hello la wild !</p><div> </div><div>Enfin je m'y met pour débriefer sur mon objectif principal de cette année à savoir, l'épreuve Itu de triathlon à Lausanne, le WE dernier.</div><div>Je m'alignais sur le M dans la catégorie 45/49 ans ...Et oui les années défilent...</div><div>Ayant déjà testé ce type d'épreuve à Lisbonne et Rotterdam, je savais que l'atmosphère et l'ambiance seraient propices aux belles courses. Dans tous les cas, rien que pour le cadre magnifique, les montagnes, le lac, il aurait été dommage de rater ça...</div><div> </div><div>Très bonne année de préparation avec depuis Mars un évènement sportif chaque mois (Cyclo, tri S et M), un stage tri fin Avril et un nouveau vélo (pour la motive). L'accent a surtout été mis sur le vélo qui était mon gros point faible.</div><div>Merci à Willy la crevette pour m'avoir boosté pour les séances de rpm et à Didier le suricate pour les sorties vélos du Mercredi après midi.</div><div>Je suis rester régulier en nat et cap sur les entraînements avec pas mal de yoga/thaï chi pour éviter les blessures.</div><div> </div><div>Arrivée à Lausanne le Mercredi soir. </div><div>Passé toute l'organisation wildesque pour les recos et les dîners, l'orga fftri qui nous a filée un polo France et la parade des nations (super syma), rentrons dans le vif du sujet : La course</div><div>Réveil a 6h avec une grosse flippe en voyant ma lèvre inférieure qui a triplé de volume durant la nuit. Pas de douleur mais l'impression de ressembler à Éléphant man. La boursouflure disgracieuse disparaîtra le temps du petit déjeuner.</div><div>Arrivée à 8h dans le parc à vélo ou je suis rejoint par Didier pour les derniers réglages. (Cool on est à côté).</div><div>Ça discute avec d'autres frenchy, on fait des selfies et un américain en panique à mes côtés découvre que son pneu arrière à crevé dans la nuit. Je lui indique la direction des ateliers à l'entrée du parc.</div><div>On a appris dans la matinée que les combis étaient interdites. Ça grimace chez certains, je suis plutôt satisfait de mon côté.</div><div>Petit coup de stress, 8h15 a déposer les consignes et ça bouchonne (20mns à attendre). Obligé de rejoindre le départ natation à 8h55 avec un petit footing matinal.(Attention au claquage du mollet surprise).</div><div>On a le temps de se chauffer dans l'eau avant d'intégrer la vague des bonnets rouges. Le Puma me précédera dans la vague des bonnets jaunes (ils vont tout casser...). On a le temps de se faire un check wildesque d'encouragement !</div><div>Départ dans l'eau...Pam ou corne de brume ?? Je ne m'en souviens plus...le stress... la course est lancée.</div><div>Pas de machine à laver mais je m'aperçois très vite qu'il y une petit houle qui ne permet pas de bien glisser et qui empêche de voir la direction... Keep quiet... J'arrive à caler mon rythme que je pense pas trop mal, le cardio et les bras vont bien. Je rattrape quelques personnes de la vague jaune dont Puma en train de galérer sans combi. La dernière ligne droite se fera pratiquement tout seul et me fera paniquer 10s... ai-je vraiment pris la bonne trajectoire ?!</div><div>Finalement je sors en 34' de l'eau et j'avais pensé faire mieux.</div><div>T1 nickel (3') et attaque de la partie vélo.</div><div>Les reconnaissances des jours précédents me font démarrer prudemment, les 3 côtes sont au début du parcours et on les repassera avec la 2eme boucle.</div><div>Les 2 premières passent nickel la 3eme sera pour moi la plus dure.</div><div>Je passe en moulinant alors que d'autres y vont comme des bourrins.</div><div>Je roule avec Hernandez, un chilien, on se double on se redouble, on se fait des petits coucous, je le distance .... malheureusement il me reprendra en cap. Je croise Frelon 500m devant moi et Puma 500m derrière c'est chaud entre wilders...</div><div>Les encouragements sont là quand on se croise entre frenchy ou par le public, c'est cool.</div><div>Pas mal de relance et un mal de dos me feront apprécier l'arrivée de la cap</div><div>Finalement malgré mes impressions, je ne m'en sors pas trop mal sur le vélo, 1h22. </div><div>C'est partit pour la cap. J ai pris une pâte de fruit a mi parcours vélo mais j' ai l'impression de ne plus pouvoir rien avaler sur les 1ers kms. Mon rythme se cale a 5m15 au km et je passe les 3 bosses une 1ere fois. Bien, je trottine et je ne m'explose pas les cuisses.</div><div>En pleine villes, les encouragements sont toujours super surtout ceux de Matthias de la fédé ;)</div><div>Après, les 3 bosses j'arrive à descendre sous les 5mns au km mais j'ai toujours un petit problème d'estomac qui m'empêche de me lâcher.</div><div>Je croise et check Didier le suricate en plein effort dans sa 2eme boucle, Dovi le Puma est toujours 500m derrière moi et j'ai perdu de vue le frelon. J'encourage un Wilder le Lamentin, il me semble.</div><div>Je m'arrose la tête et les cuisses à chaque ravito. Le dernier km se fera sous les 5mns et l'arrivée me donnera une belle satisfaction lorsque le speaker prononcera mon nom devant un public conquis </div><div>Je me suis pris pour Vincent Luis 1/100eme de seconde :)</div><div>52mn en Cap, 0 crampe et encore de la ressource. J'aurais peut-être pu m'arracher un peu plus mais le parcours était exigeant.</div><div> </div><div>J'encourage sur la ligne Dovi puis Frelon qui en finissent. On se fait prendre en photo tous les 3 par un photographe officiel. Je ne sais pas si on arrivera à la récupérer.</div><div> </div><div>Au total, 2h54 content de ma course.</div><div>131/154 dans ma catégorie pas encore dans la 1ere moitié mais c'est en progression par rapport à Rotterdam</div><div> </div><div>Super événement. Un plaisir de partager ça avec la communauté relevée des wilders et mes anciens (Pierre) et nouveaux partenaires d'entraînement (Didier).</div><div>Merci à Dov El Puma et Arnaud le Frelon de nous embarquer dans cette belle aventure.</div><div> </div><div>Et félicitations à tous pour votre course </div><div> </div><div>A l'année prochaine en Espagne encore plus nombreux</div><div>(Black eagle pas d'excuse tu viens !!)</div><div> </div><div>The ID</div></div>CHAMPIONNATS DU MONDE AMATEURS - LAUSANNE 2019https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/championnats-du-monde-amateurs-lausanne-20192019-09-02T12:33:29.000Z2019-09-02T12:33:29.000ZWild Teamhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/WildTeam<div><p>Retour sur les Championnats du Monde de Lausanne ce WE auxquels je participai avec de nombreux autres Wilders sur le Format M.</p>
<p><u>Le contexte </u></p>
<p>C’est sans grande illusion que je fais le déplacement en raison d’une douleur au genou avec laquelle je vis depuis 1 an et demi : impossible de guérir (anti-inflammatoires, IRM, semelles, arrachage d’une dent, repos prolongé). Cette douleur ne m’empêche pas de rouler ni de courir mais je ressens malgré tout une gêne qui devient plus importante après l’effort.</p>
<p>En conséquence, cela fait 1 an et demi que je roule et cours très peu. Toutefois, j’ai repris un peu le vélo et la CAP il y a quelques semaines, histoire de ne pas être complètement à la rue.</p>
<p>Un autre souci c’est déclaré sur la même jambe au début de l’été. Une pointe en haut du tendon d’Achille m’a fait couper net un entrainement, m’obligeant à observer 3 semaines de repos. Cette douleur est réapparue il y a 3 semaines et a disparu après 2/3 jours de repos forcé.</p>
<p>Je ne suis donc absolument pas préparé pour un triathlon mais je me dis qu’un format M n’est pas si compliqué et que ça devrait passer. D’autant que j’ai mis l’été à profit pour nager un peu plus et travailler la technique.</p>
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<p><u>Avant la course</u></p>
<p>J’arrive le jeudi soir à Rotterdam ce qui me laisse le temps de prendre le pouls de l’évènement et de faire les reco des différents parcours.</p>
<p>Impossible de faire la reco du parcours vélo mais une petite sortie avec Dov, alias le Puma Argente, me permet de me tester notamment dans les côtes et de bien régler le vélo.</p>
<p>La reco CAP avec d’autres Wilders sera également bien utile compte tenu du parcours (avec 3 bonnes côtes) à répéter 2 fois.</p>
<p>Coté nat, je fais 500m dans le lac le vendredi avec la combi et met en place ce qu’on avait travaillé pendant l’été, notamment la glisse.</p>
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<p><u>La course</u></p>
<p>Je dors très peu dans la nuit précédent la course car je suis enrhumé (je suis sous Fervex à l’heure où j’écris). A 6h30, je pars en métro et arrive tranquillement sur le parc à vélo. Pas de tension particulière mais pas de grande confiance non plus car j’apprends que la combi ne sera pas autorisée. Je me dis qu’après avoir nagé sans combi ces dernières semaines, ce n’est peut-être pas si dramatique.</p>
<p>8h28, c’est le départ de ma catégorie d’âge. Je m’élance tranquillement et me concentre sur ma technique en faisant attention à ne pas m’enflammer. Je constate vite que je n’arrive pas à bien nager en raison des vagues (dans un lac !!!) qui m’empêchent de glisser. Je perds mes repères et n’arrivent plus à nager correctement. J’essaye de me concentrer mais rien n’y fait. Je ne panique pas mais me demande comment je vais pouvoir atteindre les prochaines bouées. J’avance petit à petit mais songe à abandonner. Le moral n’y est plus. Je finis en 51mn, surement un de mes pires temps en natation.</p>
<p>J’entre dans le parc à vélo et récupère mon vélo. Je mets mes chaussures et cours jusqu’à la ligne. Un mauvais appui réveille la douleur en haut du tendon d’Achille. Je pars à vélo en sachant qu’à 90%, j’abandonnerai en T2 car il me sera impossible de courir. Le moral en prend encore un coup mais autant essayer de se faire plaisir. Le souci, c’est que le parcours vélo propose 3 bonnes côtes, qui du fait du mollet douloureux et du manque d’entraînement se révèlent être assez compliquées pour moi. Je finis le parcours vélo en 1h31.</p>
<p>Retour en T2. Je pose le vélo et fait un test pieds nus. C’est mort, je ne peux pas courir. Un officiel se trouve à côté de moi. Je lui dis que j’ai mal et que je ne peux plus continuer. J’essaye en mettant une chaussure. C’est un peu mieux et trop douloureux pour faire 10km. Je dis à l’officiel que j’abandonne. A ce moment, Dov arrive en T2. Il me booste et me dis de repartir avec lui. Je mets mon autre chaussure et me dis qu’au pire je vais essayer sur une jambe le temps que je pourrai.</p>
<p>Je constate petit à petit que bien qu’ayant mal, je peux courir. Alors je prends km après km. Je finirai en 53mn, carbonisé…mais heureux d'avoir vécu ce moment avec les Wilders.</p></div>Voyage interieur . Ironman forever . Hambourg 2019https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/voyage-interieur-ironman-forever-hambourg-20192019-08-02T08:44:29.000Z2019-08-02T08:44:29.000ZLe Puma argentehttps://www.wildteamtriathlon.com/members/1l548mlc73w3p<div><img src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/3402165793?profile=RESIZE_400x&width=400"></div><div><div>Hello les amis ,</div>
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<div>L heure du debrief a sonné, certains l aime chaud alors malgres la fatigue je vais essayer de retranscrire les impressions de course et vous compter cette histoire de fou !</div>
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<div><strong>Retour en arriere.</strong></div>
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<div>J- 11 mois : </div>
<div>La decision est prise de s'alligner sur l ironman de Hamburg. J avais hesite avec Barcelone, mais le velo assez plat et les dates me conviennent , de plus je me dis qu il ne devrait pas faire trop chaud....seul petit doute ils ont annules la natation l annee precedente pour mauvaise qualite de l eau , il aura fallu attendre le dernier jour pour savoir si on allait nager et valider toutes les distances !</div>
<div>J ai essaye de ne pas bruler les etapes, debut en 2012 sur des sprints puis des distances M sans n avoir jamais nage le crawl, je m entoure de prof de nat plus sympa les uns que les autres et ca rentre tout doucement. Puis viennent rapidement les 70.3 et ca commence a rentrer !!!!</div>
<div>Ensuite de tres nombreux evenements ces dernieres annees avec en moyenne 7 a 8 competitions par an ....je kiffe !</div>
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<div>A 10/11 mois de l echeance je decide d appeler Olivier Journaux le coach de La rochelle a la rescousse, j ai besoin d un plan precis d entrainement et de conseils d un pro pour ne pas faire n importe quoi. Ses methodes sont tres differentes enchainant beaucoup velo puis course a pied et surtout base sur la qualite et la puissance sur de courtes durees... Il assure que les sorties longues en groupe de plsu de 4/5 h a drafter ne sont vraiment pas tres utiles. Ca m arrange car j ai tendance a me blesser de fatigue quand je pousse trop trop longtems avec la vie de famille et le travail a cote....</div>
<div>Le programme tourne autour de 11 a 15 h par semaine .... on ajoutera 1 a 2 h de gym, surtout les derniers mois ou je me suis entoure d un physio et assure des visites reguliers en chiro et kryo :)</div>
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<div>J- 9 mois a J-1mois</div>
<div>Je m alligne sur le Marathon de New york pour comprendre cette distance et l avoir validee avant Hamburg, une experience geniale meme si j etais bien blessé debrief ici :<a href="https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/marathon-ny2018" target="_blank">https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/marathon-ny2018</a></div>
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<div>Puis vont suivre 3x Half ironman Cascais Sydney Seville,le 3.8 k swim de Cascais, 160km Gran fondo Lisboa en velo, tri Oeiras, 24h bike race et qqs 10 k et 21k Cap.... bref pas mal sur mon plateau en 2018-2019. L idee est d accumuler de l experience et de preparer le corps tout en m'amusant avec les potes. Je suis bien entoure par la team Tri sharks de Cascais et les potes de la Wild Team bien sur.</div>
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<div>J-1 mois</div>
<div>La preparation se passe correctement, avec la vie de papa et le boulot ....et la vie de mari :) , j arrive a caser 80-85% du programme, pas de grosses blessures en 2019, mais la biiiim le metatarse gauche fait des siennes, j ai du mal a marcher, il semble que c est une fracture de fatigue....et ma copine Freddie me confirme qu on ne peut rien faire ...il faut attendre , donc pas de Cap pour 2 semaines, on pousse sur le velo et la nat...et kine!</div>
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<div>J-15j </div>
<div>Le pied va mieux , mais la fatigue commence a se faire sentir, douleurs de dos de cou , de cheville ca s accumule un peu.... j essaye de gerer le corps et l esprit qui commence a s'inquieter...</div>
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<div>J-4j</div>
<div>On arrive au vif du sujet, je suis a Hamburg, encore des petites douleurs, et pas de chance j ai un enorme bouton de fievre qui est venu passer le bonjour. Ca c est la mauvaise nouvelle car ca va me prendre le choux pendant tous ces derniers jours de prepa, c est inconfortable , je dois soigner tout le temps et ca tire....mais le plus chiant est que je sais que le corps puise pour soigner et j ai un peu peur que ca baisse mon niveau d energie le dimanche....Patrice le doc me donne le go pour les medocs on va faire au mieux ....</div>
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<div>J-1</div>
<div>Yael et Arnaud sont la , c est top de les avoir, et pas facile de me supporter, je suis un peu fatigue et irritable, angoisse et la preparation a un ironman est minutieuse, j essaye de ne rien oublier. Suis un peu un maniac des details, je sais que bcp de choses peuvent arriver je veux ne savoir pret!</div>
<div>En gros pour faire court </div>
<div>Nutrition : il faut prevoir ce que tu vas manger pendant 12-15 h ! et tu dois le faire en mouvement et tout embarquer </div>
<div>Transition: il faut prevoir exactement ce que tu vas porter et manger aux transitions nat velo et velo cap</div>
<div>Medical : il faut prevoir les possibles problemes et les solutions adaptees en course...creme de massage, produit pour le bouton de fievre, compeed, anti inf au cas ou etc....et le tout embarque sur moi.</div>
<div>Bonus : la logistique du depot de tout ca le jour J en temps limité</div>
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<div>Bref ma tete est prete a exploser mais ca va Yael et Nono sont comprehensifs </div>
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<div><strong>Debrief Course</strong></div>
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<div>Jour J : toujours la les amis ? j aime bien vous mettre en situation, mais pour ceux qui ont zappes le debut je ne vous en veux pas voici le debrief !:)</div>
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<div>4h10 : reveil en douceur et preparation des 11 bidons qui vont me servir durant la journee !! petit dej avale et bim c est parti vers la zone velo</div>
<div>5h-6h15 : On met tout en place en transition pour la T1 et la T2, la pression monte puis je retrouve Nono et Yael avec la combi de nat, je decide de ne rien mettre sur la levre sauf une bonne couche d homeoplasmine pour couvrir la plaie . L eau du Lac est noire et sale c est flippant !</div>
<div>6h50 : Il y a beaucoup beaucoup de monde une bonne ambiance, environ 2500 athletes au depart et on part toutes les 4 secondes en groupe de 4, je me suis mis dans le groupe <1h15 , j ai pas mal teste mes allures a Torcy et la veille j etais en 1'44/100 , je devrais etre autour de 1'49/100 donc autour de 1h10 1h15 si tout roule</div>
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<div>3 2 1 .....biiiiiiim</div>
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<div><u>NAT</u></div>
<div>C est parti , je nage tout roule j aime bien nager, je me mets en place, je leve la tete regulierement pour filer droit, j ai vu ceux d avant se deporter vers la gauche donc je fais gaffe .... le 1er k se passe top j ai un bon rythme, puis arrive le passage sous le pont et la decouverte des nouvelles bouees, ils devaient y en avoir 4 avant de tourner et faire demi tour, j ai tout etudie en suivant les conseils de Aurelien et je suis serein ....sauf qu arrive a la 4e, ca continu et a la 5e ....ca continue....ca devient inerminable cette histoire.....je suis un peu deporte a gauche je sais que je perds un peu de temps, mais enfin la bouee du demi tour arrive....</div>
<div>Je nage sur le retour, tout roule mais la la grosse erreur de ma part a lieu , au lieu de longer la ligne des bouees du retour je me deporte a gauche et j essaye de viser un point loin je vois deja la bouee rouge du fond a 1km....je pose ma nat et j avance bien....sauf qu en arrivant la bas avec un groupe de copains nageurs on s appercoit que cette bouee n a rien a voir avec la course!!! pas cool les organisateurs, pas un mot au briefing et nous voila comme des couillons a aller recherche la bonne ligne...Bref un peu dommage car ca glisse bien et on arrive apres 3.920 km en 1h17 .... ca faisait 1h15 sur la bonne distance, c est ma faute , mais ca va suis content a 75% :) le 100% etait a 1h10 car faisable vu la forme du moment.</div>
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<div><u>T1</u></div>
<div>Comme je suis assez bien entraine en NAt l avantage est que je sors tres frais de l eau , speciale dedicace a Rodrigo Balthazar et Olivier Journaux pour la prepa NAt. Je pousse un bon cri en voyant le Frelon et Yaya et je file.</div>
<div>Je commence a faire un sprint vers la T1, je vais y passer 8' ca semble long et pourtant je n ai pas traine du tout, j ai sprinte allure 400m , pris mon sac de transition, mis les chaussettes , bu un peu de coca pour effacer l eau degueu du Lac , pris mes 2 sachetes d electrolytes pour mes bidons, creme un peu les cuissses et bim vers le velo ou mon bib casque et lunettes m attentaient et mes shoes attachees... restaient encore 500 m a courir pour sortir du parc....du coup 1000m en tout a courir et 3' pour le reste ca va.</div>
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<div><u>VELO</u></div>
<div>C est parti pour la looooongue ballade comme dit l eagle. Le velo est dedicacé a mes amis, les wilders de France, les Sharks de Cascais, les MP de Sydney et les potes tout court ....bref je pense a vous pour me donner la force</div>
<div>Mon allure target est a 155Watts, je m y met direct , <strong>sur 139 km</strong> je ne vais pas la lacher a peu de chose pres. je tourne autour de 30-32 kph . avec des pointtes a 35-36, je suis bien cale. Mon credo est de n accepter aucune contrainte, je veux prendre du plaisir, je suis sur mes allures et quand ca monte un peu je ne pousse pas plus fort, je sais que la journee sera longue.</div>
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<div>je mange super regulierement et suis mon plan de nutrition a la lettre ca donne ca pour ceux que ca interresse </div>
<div>- Je bois toutes les 10' maxplus si je peux, 1 Bidon par heure obligatoire eau + poudre electolyte high 5 prot</div>
<div>- 1/3 de bar toute les heures , je la prends a 30' de chaque heure comme repere</div>
<div>- 1 gel par heure, je le prends a l heure pile </div>
<div>- 1 gellule de sel par heure, je la prends juste apres le gel</div>
<div>- 1 pion isotonic ou 1 pate de fruit quand le le sens en general a 20' </div>
<div>- au km 100 je prends un sandwich sans gluten avec fromage sans lactose :) je l avais cache dans ma trifonction dans un sachet comme Amanda Clark Style de Sydney ! et des cones 3D pour le plaisir ....tout est sur le velo ou dans ma combi !</div>
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<div>Seul truc galere , je refuse de prendre les boissons Isotonic de l orga car je ne les ai pas teste du coup ,j ai 4 bidons prepares sur le velo ....il va m en manquer 2 pour les 6h !!! </div>
<div>Donc par 2 fois j ai du prendre de l eau et remplir de poudre avec des sachest que j avais pris en T1 ....</div>
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<div>Ok alors Dov pourquoi 139km , la course est sense faire 183km enfin normalement 180 mais IM Hamburg a la tete dure a priori !</div>
<div>Km 140 la rencontre avec Catherine , Catherine qui ? Catherine la crampe de la jambe droite !!! Tout allait super bien pour moi mais la je la sens monter tout doucement par l escalier .... et la les 5 annees de triathlons et les recherches en amont vont m aider.... j arrete de suite de regarder le compteur de puissance, je masse un peu je mets de l eau fraiche et je ne regarde que ma cadence....en gros je fais tourner les jambes a 95rpm pour garder de l inertire mais je pousse peu.....je me relache , la moyenne tombe un peu mais au bout de 5' Catherine rentre chez sa mere ! Corinne la voisine de gauche a failli passer aussi mais je l ai vire de la maison avant !!</div>
<div>Bon j ai perdu un peu de temps mais ca va je suis bien a nouveau....</div>
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<div>Km 150 pas de chance on se retrouve sur une loooongue ligne droite et le soleil et le vent se sont leves . Le vent en pleine face nous ralenti , au premier tour on tournait a 35 ici, la on est a 25-27 , je ne veux pas pousser trop fort en plus , donc je lute un peu et le niveau d energie descend, je decide de faire une pause pipi rapide, toujours dans l idee de ne pas etre contraint, on reste cool !</div>
<div>La fatigue commence tout de meme a se faire sentir, je me leve un peu du velo pour relaxer les jambes ca fait plus de 6 heures qu on est parti de la nat , reste 30km de velo ca commence a etre long cette histoire...et je me demande bien, a ce moment la, comment je vais pouvoir courir un marathon dans 1 h ! Heureusement demi tour au km 170 ....le vent dans le dos et c est reparti , ca va mieux je prends le temps de bien m arroser il fait chaud chaud chaud on doit etre a 35 degres la vers midi. A 180km pas d arrivee 183 km pas d arrivee 185.5 ahhhhh les enculll.. comme dirait OJ ! </div>
<div>Je visais 6h env . je finish en 6h17 28.9kph . pas mal , content a 85% , 100% etait a 5h45 ! Seul soucis j ai la cheville droite qui n est pas contente, j avais eu des petites douleurs la semaine derniere ca m inquiete un peu....</div>
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<div>Anecdotes de Velo : </div>
<div>1- au km 80 j avais l impression que ma selle se detachait, ca swingait de gauche a droite tres grosse flippe en pensant a m arreter , mais avec le recul c etait surement la creme antifriction dans la trifonction qui faisait un effet ballade des fesses :)</div>
<div>2- le desavantage d etre en Allemagne quand tu fais du velo .....est que tu te fais engueuler en allemand quand tu dois te decaler a droite....puree mais c est flippant cette langue quand ca crie !!!</div>
<div>3- On etait seuls au monde 90% du parcours un peu boring, mais 10% en ville avec des spectateurs tres sympa et bcp de sehr schone sehr gut ! </div>
<div>4- J ai croise pas mal d athletes en galere mecanique et physique , au final 200 ne finiront pas la course... et 200 ne se sont pas presentes.... pres de 20%. </div>
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<div><u>T2</u> </div>
<div>Je declipe et cours les 500m qui me menent au velo , on pose le bazar pour recuper le sac de Cap </div>
<div>Et a la tente pour se changer, je decide de prendre mon temps....ca va durer 11' en tout 5 bonnes minutes sous la tente... mais il faut que je reparte le plus frais possible, mon niveau d ernergie est bas, j ai eu des alertes avec les voisines , et la cheville crie famine...</div>
<div>Donc : je bois , je prends un gel - je masse les jambes et les creme, et je mets un kinesio tape sur la cheville...c etait prevu tout ca....d ou l importance de la preparation minutieuse...chaque detail est important....au cas ou!</div>
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<div><u>CAP</u> </div>
<div>Allez c est parti pour la Course A Pied , c est chelou mais bizarrement je me sens super bien d un coup ....je cours a mon rythme target sans m exciter , suis content de voir Nono et YAel , je suis juste bien et content d aller bien ! </div>
<div>Je cours comme ca 15 km les 10km en 1h a peu pres , donc jusqu ici tout va bien ....je me dis que mon idee d etre autour des 12h sur mon 1er ironman est peut etre atteignable. Je me rappelle d etre serieux sur ma nutrition .</div>
<div>Pour la CAP :</div>
<div>- 1 gel par h</div>
<div>- 1 pions isostar toutes les 30'</div>
<div>- Je bois regulierement la meme boisson iso, je l ai sur moi dans une flasque et je m arrete la remplir au special needs chaque tour, je perds 30" mais top decision, elle ne me gene pas du tout, j adore cette bouteille</div>
<div>- 1 tablette de sel par h</div>
<div>- je porte aussi sur moi une centure avec tout cela + des compeed + une creme baume du tigre au cas ou + traitement pour la levre + anti inf et probiotique au cas ou ! sisi tout ca!</div>
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<div>Donc je suis ce petit programme je suis relaché, je me sers a chaque ravito eau sur la tete puis eponge pour continuer a mouiller les jambes et la tete , tout roule pas de crampes pas de douleurs et la BA DA BOUM ,vous l avez suivi en direct live ! Ba Da Boum au km 15 !</div>
<div>Commme un eclair qui te tombe dessus sans raison , incompréhensible au premier abord , l estomac dit STOP ! je dois m arreter, ca fait trop mal , ca ballone je marche et cherche les toilettes a tout pris, a 1km ils sont la alleluya .... 3' plus tard .... rien ! bref pas de detail scato mais ca veut pas, donc je decide de prendre mon mal en patience il reste 25km je vois yael et nono qui m encouragent mais la j ai plus la tete a ca, je me dis que faire 25k en marchant va me prendre 4-5h c est tres dur !</div>
<div>En meme temps j estime mon niveau d energie a 5-10% max, donc l idee est de ne pas puiser du tout pour le moment sinon ca signifierait arret total et definitif !</div>
<div>Au k25 ca va un peu mieux j ai faim je decide de manger du sale hors pillule pour la premiere fois , un Tuc, fiou ca me fait grand bien. D habitude c est ma regle absolue, pas de solide car ca me met des points de cote direct....mais la je marche ca va! </div>
<div>Maintenant que je suis plus lucide et que le niveau d energie est a peu pres correct je decide de tricker le corps et le cerveau, je sais que ca marche pour les crampes je vais donc essayer . L idee est de trouver de nouveaux copains coute que coute de sympathiser et surtout de penser a autre chose . Je retrouve d abord un suedois sympa qui court tout doucement gentil et fun il me raconte sa vie pui un belge et un francais de Marseille tres sympa ils marchent et je leur propose de repartir ensemble.... RETOUR DES ENFERS ..... ca marche , on prend meme un gentil petit rythme et pour 5-6 km on avance bien, jusqu au ravito du 30km je crois, la je prends mon tuc mais pas le temps de le digerer ....et biiim point de cote, oblige de m arreter et les laisser filer.... pas de soucis je sais qu il me faut 3' pour laisser passer le tuc....et la je trouve mon meilleur ami de la journee : THOMAS !</div>
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<div>On est au K31 ensemble il marche je le motive et on file ensemble , on va courir marcher courir courir marcher et beaucoup parler ensemle se motiver malgres nos douleurs....et ca marche on avance on avance ....et .....on arrive!!!</div>
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<div>km 42.5 , Dov felicitations dit le speaker "YOU are an ironman" ...... puree j ai ete la chercher tres tres loin celle la vraiment ! Mais je ne me suis pas laisse faire, jamais baisse les bras malgres la douleur, on a gere ca gentillement et sans s enerver....Au final je finis en bonne forme sans jamais n avoir souffert musculairement ou presque... c est vraiment du tres positif , cela signifit surtout que la prepa etait bonne. Je vois des gars sous la tente merdical en perdition a l arrivee, perfusion, chaise roulante et j en passe...donc etre la , debout et finisher avec le sourire c est enormissime !</div>
<div>A J+4 je n ai d ailleurs plus aucune douleurs. c est top ! je ne suis pas du tout degoute de la distance ....j dis ca j dis rien hein tintin ! :)</div>
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<div>Je l ai aussi fait aussi par respect pour le travail effectue et surtout pour mes enfants pour leur donner le message suivant :</div>
<div>Doron, Adam Julie, avec un grain de folie, un peu de courage et beaucoup de perseverance on arrive a tout dans la vie . Papa sera toujours la pour vous accompagner dans vos aventures, il faut oser, vivre , decouvrir et profiter pour enfin celebrer et partager :)</div>
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<div>MErci a chacun d entre vous, a mes parents et ma soeurette, ma famille, belle famille, mes potes de toujours, mes potes d entrainements, les Sharks, la wild team, aux potes de Sydney , sans vos energies j aurai surement craquer ! Une mention speciale a Arnaud et YAel vous avez ete geniaux de patience et d aide, merci mille fois !</div>
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<div>Bises a toutes et tous</div>
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<div>Dov you know the new Ironman :)</div></div>IronMan Hambourg : Los geht’s !https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/ironman-hambourg-los-geht-s2019-08-01T18:49:35.000Z2019-08-01T18:49:35.000ZTigre blanchttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Tigreblanc749<div><img src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/3401098820?profile=RESIZE_400x&width=400"></div><div><p class="p1"><span class="s1">Si on m’avait dit il y a encore quelques années que je me présenterais un jour sur la ligne de départ d’un IronMan, je ne l’aurais pas cru. Non pas que l’idée ne me tentait pas, mais j’étais alors surtout passionné de course à pied, je faisais très peu de vélo et, surtout, j’avais beaucoup d’appréhension chaque fois que je nageais en eaux libres. Le triathlon m’ayant toutefois toujours tenté, je m’y suis mis progressivement, commençant par de très courtes distances pour, petit à petit, aller jusqu’au half IronMan.</span></p><p class="p1"><span class="s1">Lorsqu’un ami ayant commencé le triathlon en même temps que moi m’a proposé de m’inscrire à un IronMan, j’ai hésité quelque temps, avant finalement de me laisser tenter. Mais j’étais tout sauf confiant dans la réussite de cette entreprise...</span></p><p class="p1"><span class="s1">Dimanche 28 juillet. C’est plein de doutes que je me présente au départ de l’IronMan de Hambourg, en Allemagne. Nous avons choisi cette destination car le parcours est quasiment tout plat, et Hambourg est une ville que j’aime beaucoup. Ma préparation s’est bien déroulée en ce qui concerne la course et à pied et surtout le vélo, mais je n’ai pas pu nager autant que j’aurais dû, ne faisant qu’une seule sortie de 3,8 km en piscine et me limitant le reste du temps à 2 km maximum. Même si j’ai peu à peu acquis de la confiance dans l’eau, la natation reste clairement mon point faible, et je ne suis jamais parvenu à prendre du plaisir dans l’eau.</span></p><p class="p1"><span class="s1">Après être passé rapidement dans la zone de transition pour poser mes bidons d’eau et quelques autres affaires sur mon vélo (que j’ai dû amener dès hier soir), je me dirige vers la zone de départ. Je pars sur 1h45 de natation, ce qui est très lent, j’en ai bien conscience. Après m’être brièvement trompé de bloc de départ, je me range donc dans le bloc réservé aux plus lents. Le départ se fera en rolling start, c’est-à-dire que 4 athlètes seront envoyés dans l’eau à intervalles réguliers. Lorsque vient mon tour à 7h06 (les premiers étant partis à 6h40), je commence volontairement prudemment, car je sais que ce sera long, très long. J’éprouve toutefois très vite de mauvaises sensations, ne parvenant pas à rester en crawl plus d’une vingtaine de secondes à chaque fois. Le doute ne tarde pas à s’installer : et si j’abandonnais ? Si je ne me sens pas mieux, je n’arriverai jamais à faire 3,8 km dans ces conditions. Après avoir été à deux doigts d’annoncer mon abandon à un sauveteur situé non loin de moi sur une barque, je constate que mes sensations s’améliorent au fil du temps, si bien qu’il n’est bientôt plus question d’abandonner. Je mettrai probablement beaucoup de temps, mais je sortirai de l’eau, je sais que j’en suis capable.</span></p><p class="p1"><span class="s1">C’est après un peu moins de 1h53 (soit 8 minutes de plus que prévu) que mes pieds touchent enfin terre. Je prends mon temps pour me changer avant d’enfourcher mon vélo et de partir pour 180 km. Les sensations sont relativement bonnes, si bien que je déroule sans problème jusqu’à atteindre le panneau des 130 km. La fatigue se fait ensuite de plus en plus sentir, de même que les tensions dans les muscles du dos à force d’être penché sur les prolongateurs. Je change donc de plus en plus souvent de position et termine à une vitesse encore acceptable les 180 km.</span></p><p class="p1"><span class="s1">Après avoir manqué de tomber du vélo à l’entrée de la zone de transition (je ne m’attendais en effet pas à devoir descendre de selle aussi tôt), je troque mes chaussures de vélo contre celles de course à pied et me lance sur le parcours du marathon.</span></p><p class="p1"><span class="s1">Avec plusieurs dizaines de marathons à mon actif, cette distance ne me fait pas du tout peur. Mais la confiance en un chrono correct ne tarde pas à s’estomper dès les premiers kilomètres : en effet, les efforts consentis auparavant, tant dans l’eau que sur le vélo, ne tardent pas à faire de la dernière partie de l’IronMan un enfer. Je dois régulièrement me résoudre à marcher, le temps de reprendre des couleurs. De très nombreuses personnes le long du parcours encouragent les coureurs, ce qui m’incite à ne pas lâcher. A l’issue du premier des quatre tours, nous passons à proximité de l’arrivée, où j’entends les speakers enchaîner les « You are an IronMan ! ». Je veux que l’on me dise ça à moi aussi, il est donc hors de question d’abandonner malgré mon état de fatigue. Je mettrai le temps qu’il faudra, mais je terminerai.</span></p><p class="p1"><span class="s1">Après une quinzaine de kilomètres environ, je retrouve l’ami avec qui je suis venu ici et cours quelques kilomètres avec lui. Il a un tour d’avance sur moi, si bien que, même s’il est tout aussi « cramé » que moi, je sais que je ne le rattraperai pas. Je n’essaie donc même pas de gaspiller mes dernières forces inutilement et me concentre sur le fait d’avancer. Je le laisse finalement derrière moi et, alors que j’attaque mon dernier tour, le vois approcher de la ligne d’arrivée. Allez, plus qu’une dizaine de kilomètres avant la délivrance ! Je finis par troquer les gels énergétiques contre des biscuits salés Tuc, ce qui semble me réussir.</span></p><p class="p1"><span class="s1">Lorsque j’aperçois enfin la ligne d’arrivée, j’enlève ma casquette, me redresse et fais en sorte de profiter au maximum des dernières centaines de mètres. Les lumières sur les bords du parcours brillent de mille feux, de nombreux spectateurs m’applaudissent et je tape dans la main de deux speakers, l’un d’eux étant ni plus ni moins que Daniel Unger, champion du monde de triathlon 2007. C’est d’ailleurs lui qui prononce cette phrase que j’attends depuis si longtemps : « Fabien, you are an IronMan ! ».</span></p><p class="p1"><span class="s1">Je serre les poings et passe la ligne d’arrivée avec un large sourire. Je l’ai fait ! Yessssss !</span></p><p class="p1"><span class="s1">Il est hors de question que je remette ça un jour, mais je l’ai fait, et je n’en suis pas peu fier. Moi, coureur passionné mais modeste triathlète, je suis arrivé au bout d’un IronMan.</span></p></div>Iron Man Nicehttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/iron-man-nice-12019-07-03T08:39:08.000Z2019-07-03T08:39:08.000Zlamantinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/lamantingalactique<div><p>Depuis le temps que j'en parlais ou que je l'évoquais dans mes débriefs, il fallait bien se lancer à la conquête de la distance reine. Depuis 2014 que j'ai découvert le triathlon à Deauville et que j'ai eu un vrai coup de foudre, j'y pense. Ça me semblait à l'époque infaisable. Et puis, année après année, j'ai augmenté les distances pour réaliser que je pouvais en être capable. Le but de cet écrit est aussi de donner envie à ceux qui le liront de se lancer. Certains récits de wilders m'ont, à cet égard, inspiré.</p><p>C'est un projet familial. Cela fait un moment que j'en parle à ma femme mais il faut que la famille valide des mois d'entrainements. Ce n'est pas la course en elle-même qui est problématique mais tout l'entrainement qui est nécessaire. Je choisis Nice pour plusieurs raisons: la date, fin juin, qui permet de passer un été relativement tranquille avec mes enfants. L'année dernière j'avais participé au tri de l'Alpe début août et je m'étais beaucoup entrainé en juillet. Pas très marrant pour les enfants. Je sais qu' à Nice, on pourra nager en combinaison et que le parcours vélo est chouette. Dans les points négatifs, j'imagine que la cap sera chaude et que ce sera un désavantage pour moi qui supporte assez mal la chaleur. Enfin, en s'inscrivant tôt, l'orga permet, en cas de blessure au cours de la prépa, de reporter l'inscription à l'année d'après et vu l'investissement, ce n'est pas négligeable.</p><p>En septembre, après une ultime discussion avec Maud, je clique sur "confirmer l'inscription". Je me souviens d'une douce euphorie dans la journée. Entre temps, je me fais retirer une varice en novembre et je prévois de commencer l'entrainement en décembre pour un bloc de 31 semaines avec le triathlon de Cannes en préparation en avril. Il y aura 4 semaines, en décembre et en février durant lesquelles je délaisserai mes trois sports favoris pour faire du ski de fond. J'ai tenu un journal de bord, semaine après semaine, que je peux fournir pour donner une idée de la quantité d'entrainements. Je consulte trois plans d'entrainements différents et je mixe les idées phares de chacun d'entre eux tout en privilégiant celui qui semble le plus dur.</p><p>Au total, je m'entrainerai plus de 50 heures par mois pendant 7 mois avec un pic à 75 heures en mai (quasiment 20 heures par semaines à deux reprises en mai). Cela donne 5500 km en vélo, 800 en cap et 150 en nat. J'enchaine chaque semaine au moins une sortie longue à vélo de 100km avec de la course à pied derrière. Au maximum, en mai, j'aurai enchainé 202km en vélo et 15 km de cap. La prépa s'est très bien passée, sans blessure, avec quelques alertes physiques mais rien de grave. J'ai un coup de mou après le triathlon de Cannes qui se manifeste par une sorte d'usure mentale mais que je parviens à surmonter. </p><p>Le bémol étant la météo, instable et globalement froide, qui ne me permet pas de me préparer dans les conditions chaudes du sud. A titre d'exemple, en mai, il m'est demandé de courir 1H40 vers 14h pour simuler l'heure à laquelle je courrai à Nice et affronter la chaleur. Je m'execute mais il ne fait que 21 degrés...Quand on me demande si je me sens prêt, je réponds par l'affirmative en émettant les réserves liées à un problème mécanique ou à une chaleur excessive que je supporte mal. Je vais être servi...</p><p>Je pars de Paris le mardi, dort à Lyon chez des amis et vais chez mon frère dans l'arrière pays aixois jusqu'au vendredi. La canicule est violente, l'alerte rouge: 45 degrés à l'ombre. Je reste cloitré pendant 3 jours. Je ne doute pas que la course sera maintenue car je sais que les enjeux financiers sont énormes. Et pourtant, les évènements culturels et sportifs sont annulés les uns après les autres. Vendredi soir, l'info tombe: le parcours est raccourci, amputé de 20 km de vélo et de 10 en cap. Je suis abasourdi. On est passé proche de la correctionnelle et de l'annulation pure et simple. Je suis déçu. Je voulais m'étalonner sur la distance et là, c'est comme si on m'arrêtait sur un marathon au 35e km ou à 4000m sur l'ascension du Mont Blanc. Je récupère Maud le vendredi soir et nous partons pour Nice le samedi. Je récupère mon dossard et dépose mon vélo et les sacs de transition dans l'aire le samedi après-midi et nous rejoignons l'appartement que nous avons loué.<br /> </p><p>Dimanche: lever à 3H40. J'arrive au parc à vélo à 5H, regonfle mes pneus que tout le monde a dégonflé la veille pour éviter qu'ils n'éclatent. La température de l'eau est annoncée à 24,7 mais les combis sont autorisées par raison de sécurité. La décision me surprend mais m'avantage. On attend longtemps dans les sas de départ: je transpire beaucoup. Il fait 27 et le soleil n'est pas encore levé...</p><p>Nat: Départ en rolling start qui fluidifie la course et permet une nage confortable. Je nage en souplesse, c'est super agréable. J'ai bien compté le nombre de bouées et je sais parfaitement où j'en suis, quand d'autres sont un peu paumés. Il n 'y a pas de sortie à l'australienne mais deux boucles. la première fait 2,4 km et on se rapproche du bord avant d'entamer la deuxième. Là j'en ai un peu marre mais je repars assez facilement pour la deuxième boucle. Je finis en 1H13. je fais une transition lente. Je me change, mets de la crème solaire, m'équipe pour une session vélo qui va être longue...<br /> </p><p>Vélo: Je démarre et, au bout de 2km, je ressens une violente contracture dans la fesse gauche qui irradie le haut du quadriceps. C'est la troisième fois que ça m'arrive et je ne me l'explique pas. C'est douloureux et la cap me semble déjà fortement compromise. Première montée au bout de 15 km. La chaleur est déjà insupportable, je suis en nage, je n'ai aucune sensation et le moral est au fond des chaussettes. J'ai un léger mal de crâne qui peut s'apparenter à un début de coup de chaud. Le moral n'est plus au fond des chaussettes, il n'est plus là. Je suis en souffrance. A chaque ravito, je récupère deux bidons que je vide très rapidement. La montée du col de l'Ecre s'effectue en plein soleil et je double un copain de lycée que je n'ai pas vu depuis 20 ans et qui me dit qu'il est déjà en mode gestion. En haut du col, le moral est toujours en berne, je récupère un ravito perso que je ne parviens pas à manger. Je me force mais j'ai du mal à m'alimenter. Le moindre grain de sable serait problématique, une crevaison par exemple...Nous sommes à 1100 mètres d'altitude, le ciel se charge de nuages et la température descend un peu. Au bout de 105 km, dernière ascension de 4km et je discute avec un type que j'ai croisé au tri de Cannes et que je reconnais. Lui non plus n'a pas de sensation. Et soudain, dans mon esprit, les choses s'inversent: je m'aperçois que la douleur à la cuisse s'est réduite, que les jambes tournent bien et pour la première fois, je me sens presque bien et j'envisage de courir. Je pense à mon fils, à sa déception si je ne lui ramène pas la médaille. Je me dis que je n'ai pas fait tout ça, les entrainements seuls, les sorties avec les copains réduites, les régimes alimentaires pour rien...Je décompose la cap. Ce n'est pas 31 km mais 3 fois 10,5Km ou 6 fois 5,25 KM. Je retrouve une forme d'esprit de conquête. La descente sur Nice est longue, la chaleur redevient insupportable et elle se conjugue avec le goudron et l'asphalte bouillante. Mes trajectoires ne sont pas bonnes et je veille à garder un peu de lucidité. Je reviens à Nice et pose le vélo après une excursion de 6H à 25 de moyenne alors que je prévoyais 28-29...</p><p>T2: je vois Maud et communique ma douleur à la cuisse, mon désarroi...Je passe des vêtements secs, mets une casquette, de la crème. J'urine pour la première fois depuis 4H, c'est dire que mon corps a évacué les liquides uniquement par la transpiration et je pars pour 3h de cap en plein soleil...</p><p> Cap : les jambes répondent bien et je me cale à 5'15 du km jusqu'au demi tour au bout de la prom'. Le moral remonte. Je me dis qu'il faut que je tienne le semi à cette allure-là et que j'aviserais pour le dernier tour. 1km plus loin, j'explose. Je me sens mal, je baisse le rythme et passe à 6'-6'15 du km. J'entends mon prénom. Je viens de croiser Floriane que j'essaie d'apercevoir lors de mon deuxième tour sauf qu'elle en a déjà terminé. C'est stratosphérique. Elle est deuxième dans sa caté et, si elle était arrivée première, elle se qualifiait pour Hawai!! Pour le deuxième et troisième tour, je cours entre chaque ravito distants de 1,7 km et marche le long de ceux-ci. On se fait copieusement arroser tous les kms quasiment et cela sèche presque instantanément. La nuque me brûle. Dans le dernier tour, le soleil se voile et la température baisse. Je retrouve des jambes, je peux appuyer un peu plus et finis aussi bien que je peux. Je tape dans la main de Maud qui filme l'arrivée et je franchis la ligne assez lucide encore. 3H23 de cap pour un total de 11H14 et une place de 1288/ 2600 partants et 2200 arrivants.</p><p>C'est la fin d'une aventure assez incroyable. Le soir, on sort dans Nice et le lendemain les jambes répondent globalement bien. Mon entrainement a donc été bon mais la chaleur m'a terrassé. J'y ai pensé chaque jour pendant 7 mois et c'est une drôle de sensation d'avoir rempli son objectif. Il n'y aura pas de défi XXL l'année prochaine. Lausanne m'attend dans deux mois et ça va être un chouette moment. L'année prochaine, j'ai envie de préparer un trail de haute montagne comme le marathon du Mont Blanc. J'ai Embrun ou l'Alpsman dans un petit coin de ma tête maintenant pour 2021...</p><p> </p></div>ToursNMan, mon 5e IMhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/toursnman-mon-5e-im2019-06-19T07:26:23.000Z2019-06-19T07:26:23.000ZManikou rageuxhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Manikourageux<div><p><a href="{{#staticFileLink}}3013010108,RESIZE_1200x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013010108,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p>Hello les wilders, il y a pas mal de prénoms de non wilders, mais de mecs de mon nouveau club, l'UASG.</p><p>Pour ceux qui me connaissent, je ne peux pas faire un CR en parlant de la course directement … Il me faut expliquer le contexte … donc un petit rappel sur moi ; je me suis remis au triathlon – après une dizaine d’années d’arrêt au profit du trail – l’année dernière, pour accompagner ma sœur sur son 1<sup>er</sup> ironman , cadeau que je lui avais fait pour ses 40 ans. A l’arrivée, elle m’a mis 1h dans la vue (elle a du faire environ 14h40), et ça m’a donné envie de m’y remettre plus sérieusement. C’est pour cela que 3 mois après j’enchainais Vichy où je finissais en 13h48, mon meilleur temps.</p><p>J’avais ouie dire qu’il existait une section tri à l’UASG, avec des lignes d’eau réservées , des sorties communes à vélo et tout un tas d’autres avantages, que Steph et Seb m’accueillent dans ce club d’Elites ;)</p><p>Cette année, 2019, je regarde quel ironman que je peux faire à moindre coût, car l’année dernière 2 ironmans : un à Lanzarote, donc inscription+vol+hotel+location velo ; et Vichy inscription+hotel+peages (mine de rien) , bref, le budget n’était pas neutre … Je jette donc mon dévolu sur le XXL Corsaire de Saint Malo, ma belle mère habitant à 30kms de là. Et autre avantage de faire une course qui n’a pas le label ironman, c’est que je ne craquerai pas sur toute la boutique de merchandising…</p><p>Me voilà donc inscrit à l’XXL Corsaire, et j’essaie de motiver à minima Steph pour le refaire (il avait fait l’édition précédente où la natation avait été annulée, et qui avait généré pas mal de mécontentements chez les athlètes), mais je ne sais pas pourquoi, il n’était pas sensible à mes arguments … Il avait du sentir que celui-ci allait être annulé faute de participants …</p><p>Je cherche une autre course pouvant la remplacer, mais la tâche est rude ; d’une part, trouver une course, et d’autre part, repartir dans la négo avec Audrey (Madame ;)) … Je repère le ToursNMan, le 16 juin, mais j’hésite, car nous devons déposer nos filles à l’aéroport le 15 juin … Ce qui veut dire qu’on ne va pas dormir le samedi matin, et qu’on sera un peu speed pour rejoindre Tours en quittant l’aéroport … Mais en y refléchissant bien, c’est ce qui m’apparaît être la meilleure option. Négo faite, je m’inscris au ToursNMan (Lire Tourraine Man ... j'ai mis du temps à comprendre ...) .</p><p> </p><p><strong>La prépa</strong></p><p>Je ne suis pas un plan particulier, ma semaine est en général comme ça :</p><p><em>Lundi</em> : Natation UASG</p><p><em>Mardi</em> : certains matins : natation avec Xavier, midi : petit footing ou vélo 1h</p><p><em>Mercredi</em> : VMA UASG</p><p><em>Jeudi</em> : certains matins : natation avec Xavier, midi : petit footing ou vélo 1h</p><p><em>Vendredi</em> : Seuil UASG</p><p><em>Samedi</em> : SL Vélo, dont certaines avec Etienne, à qui j’ai dit que je lui piquerai le titre de meilleur triathlète de l’année … Je ne le lui piquerai surement pas, mais je tiens à dire que c’est bon de faire une sortie avec Etienne quand il est en reprise, car au début, il demeure très fort, mais à la fin (sur une sortie de 100 bornes), on voit qu’il est humain lui aussi, et qu’il fini cramé …</p><p>Dimanche : repos</p><p>J’ai voulu faire un Vincennes – Fréhel (en Bretagne) en 2j ; celui-ci a été interrompu par le fait que j’ai cassé ma patte de dérailleur, mais cela m’a appris à réduire la chaine pour ne rouler que sur un pignon fixe, et maintenant, j’ai toujours une patte de dérailleur sur moi. Je me dis donc que c’est un souci mécanique de plus que je saurai surmonter sur la course ; même si j’aimerais vraiment ne pas en avoir …</p><p> </p><p> </p><p><strong>La veille de la course</strong></p><p><strong><a href="{{#staticFileLink}}3013047720,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-left" src="{{#staticFileLink}}3013047720,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="355"/></a></strong></p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013055736,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-right" src="{{#staticFileLink}}3013055736,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="355"/></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>Nous quittons l’aéroport vers 11h30, direction Tours, j’avais réservé un petit studio (dépendance) dans une grande demeure avec un hyper grand jardin. Piscine (26° au moins) à dispo … Comme il ne pleuvait pas, nous pouvions manger dehors, et c’était assez sympa. Le studio se trouvait à 1/4h à pied du parc des expos, donc nous avons été au retrait des dossards, dépose vélo etc …</p><p>J’ai le dossard 300, et il a quelque chose ce dossard, car sur le guide triathlète, c’est celui là qu’ils mettent en exergue …</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013178306,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013178306,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="520"/></a></p><p>Lorsque je dépose mon vélo, je discute avec le mec derrière moi qui me dit que la transition nat-velo est longue qu’il faut prendre des vieilles chaussures (qu’on se débarrasse après) , car en plus il y a des gravillons. En fait, la T1 se trouve à la sortie de la nat, et il faut courir ensuite 1km pour arriver au parc à vélo … Me voilà en panique : je n’ai pas de vieilles chaussures sur moi, et je veux donc en acheter, mais ça fait ch… de mettre bcp dans une paire qu’on va jeter après 1km …</p><p>J’ai fait 2 erreurs :</p><p>- Ne pas assister au briefing de course, mais avec mes filles et l’aéroport, c’était compliqué</p><p>- Avoir lu le guide triathlète en diagonale, car miraculeusement, le soir, j’ai lu qu’après la natation, il serait possible de laisser les chaussures de transition « nat-vélo » dans le parc à vélo ; pas besoin de les jeter …</p><p>Après un petit bain de piscine, me voilà prêt à aller me coucher, demain, la journée sera longue.</p><p> </p><p><strong>La course</strong></p><p><strong> </strong></p><p>Après un révéil à 4h15, un plat de pâtes avalé, un tour dans le parc à vélo pour remplir mon bidon et laisser mes chaussures de course. Mes sacs de transitions donnés me voilà sur la ligne de départ dans le sas -1h tout devant, avec les pros. Il y a un unijambiste qui va prendre le départ juste avant nous, il m’aura vraiment impressionné … car Audrey m’a dit qu’il était arrivé pas très loin derrière moi sur la nat, et vu que je l’ai doublé à vélo, c’est qu’il a été plus vite que moi sur la T1 …</p><p> </p><p><strong>La nat</strong></p><p><strong><a href="{{#staticFileLink}}3013123088,RESIZE_1200x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013123088,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="520"/></a></strong></p><p>Le départ est donné pour les pros, puis un rolling start toutes les 5s par 4.</p><p>Je pars assez vite pour ne pas trop être gêné, mais je rattrape ceux de devant, bon, j’essaie de me frayer mon chemin, et de ne pas perdre ma trajectoire ( sur mes 2 derniers IM, j’ai à ma montre 4500m , donc je zigzague trop ) ; ma sœur m’a donné la technique de ne pas tout le temps respirer sur le côté, mais d’une fois sur 2, respirer devant pour ajuster sa trajectoire.</p><p>Avantage de cette année, j’ai fait quelques sorties à la base de Torcy, et je me suis rendu compte que respirer devant une fois sur 3 ou 6 (j’ai un meilleur côté) me va mieux, c’est donc la technique que j’emploierai donc.</p><p>J’ai eu différents temps à mes ironmans (58’,1h09,1h20h,1h14) , je sais que les 58’ sont intouchables, je ne sais toujours pas comment j’ai pu le faire, peut être que l’eau salée fait nager plus vite … et puis, j’avais 29 ans, ça doit aussi jouer … Bon, à Torcy, je faisais le tour en un peu plus de 30’, et ça faisait env 1900 ; donc je me dis qu’1h05 , ce serait pas mal, ou au moins, moins d’1h10.</p><p>Le parcours est un rectangle, la 1ere longueur est sympa, la 1<sup>re</sup> largeur aussi, par contre, la 2<sup>e</sup> longueur est soleil dans la gueule, donc dure de bien viser la bouée, mais au final, je ne m’en suis pas trop mal sorti, et n’ai pas trop zigzagué.</p><p>J’avais lu qu’il y avait une sortie à l’australienne, donc, je suis le flot, mais cherche cette sortie, afin de faire un coucou à Audrey, mais au final, je ne la vois pas … Je pense que c’est une autre erreur de ne pas avoir assisté au briefing, ils ont surement du dire qu’il n’y en avait pas … Mais bon, en cherchant cette sortie, j’aperçois Audrey, et donc je peux m’octroyer quelques secondes de rétropédalage pour lui faire un coucou, jeter un coup d’œil à ma montre, je vois 32’ et quelques et repartir pour le 2<sup>nd</sup> tour.</p><p>Je sors en 1h05 ; meme légèrement moins, le temps de laisser les gens devant sortir de l’eau … Du coup, je suis très content, et je suis resté régulier …</p><p>Je pense à Guillaume qui s’est enquillé 10kms la veille, avec des cut off serrés, et je me dis que c’est un sacré défi aussi à relever …</p><p> </p><p> </p><p><strong>La T1</strong></p><p><strong> </strong></p><p>Les transitions, c’est pas mon fort, il me faut m’essuyer, mettre mon tee-shirt, mettre ma crème NOK sur mes pieds, mettre ma crème anti froid sur les mains, choisir entre les 2 paires de gants : gants hiver, ou mi-saison , ou prendre les 2… j’opte pour la mi-saison, et laisse les gants hiver dans le sac … Ce fut un bon choix :)</p><p>S’ensuit 1 kms de course avec mes crocks, mais ça va, vraiment , je suis surpris par le « bon » temps que j’ai mis sur cette T1</p><p> </p><p><strong>Le vélo</strong></p><p><strong> </strong></p><p>Il parait que le vélo est plat ; je ne connais pas cette boucle, car quand j’ai voulu reconnaître le parcours, j’ai crevé 2 fois , j’y arrive donc avec un peu d’appréhension ; surtout que je suis passé sur tubeless … C’est vrai que l’avantage du tubeless (quand j’avais crevé sur la reco), c’est que la réparation est hyper rapide, le liquide préventif rebouche le trou, et il suffit de regonfler … Maintenant, il ne faut pas que le trou soit trop gros non plus … Du coup, j’ai acheté 2 nouveaux pneus, car mon pneu arrière droit avait tendance à se dégonfler, le liquide préventif n’avait pas si bien réparé le pneu que ça, et j’ai préféré ne prendre moins de risque en le changeant complètement. Ceci m’a permis de changer un pneu tubeless … purée, pas facile de le mettre … Mon 2<sup>e</sup> pneu neuf, je l’avais sur mon vélo. J’ai aussi acheté des rustines tubeless … J’avais en plus un derive chaine, 2 attaches rapides, et une pince ecarte attache rapide … Normalement j’étais paré pour les gros dégats … Heureusement, je n’en ai pas eu besoin.</p><p>Revenons à la course.</p><p>En quittant Tours, c’est assez serré, et on ne peut pas aller hyper vite, on est souvent à 25/26 km/h , et finalement, ça se dégage, et on peut un peu plus accélérer, je regarde toujours mon compteur, mon objectif est d’être autour des 6h, donc je me dis que tant que je suis au dessus de 30km/h, ça va !</p><p>A Vichy, j’avais regardé une vidéo de « vélo chinois », bon lui, il est intouchable, 2h45 au marathon, 10h sur son 1<sup>er</sup> IM … Mais il avait dit qu’il séparait sa course en 4 étapes de 45kms, donc c’est ce que j’ai fait sur mes laps : 4 laps auto de 45kms, et je savais qu’il me faudrait être autour d’1h30/lap.</p><p>Ce début de vélo n’est pas facile, je me rends compte que la natation m’a quand même un peu fatigué, et je sens comme un début de crampe dans la cuisse droite … Mais je ne m’affole pas, je pédale toujours en mode tranquille, aux alentours de 80/90 tours/mn. J’ai aussi l’impression qu’on a vent défavorable, mais comme je suis au dessus des 30, je me dis que ça va, et que j’espère ne pas me tromper du sens du vent … Mon 45<sup>e</sup> km bippe en 1h27, wahou, je suis à plus de 30km/h, malgré un départ plus lent. J’ai viré de sens après une magnifique vue sur le château de Rigny-Ussé, et j’entame la 2<sup>e</sup> partie de la boucle. Je ne m’étais pas trompé, on était bien en vent défavorable, et là, on est plus poussé par le vent arrière. Par contre, je trouve que cette partie de la boucle est beaucoup moins plate, et plus vallonnée … Des cadors comme Vince ou Eric qui ont fait le half ne s’en rendent pas compte, mais les gabarits comme moi, on le voit tout de suite … quand la pente s’accentue un peu, ma vitesse passe vite à 15/18 km/h, et en descente à 50 km/h … Ce qui n’est pas du tout arrivé sur la 1ere partie … Au final, ça ne change pas grand-chose, car au 90<sup>e</sup> km, mon lap affiche à nouveau 1h27.</p><p>Petite anecdote tout de même ; à un moment je vois un cycliste qui est dans la roue d’un autre, je me dis qu’il exagère, car quand même , je vois des potes de temps en temps l’un a côté de l’autre qui discutent, mais dans la roue, c’est chaud, et comme ils vont quasi aussi vite que moi, je n’ai pas envie qu’un arbitre nous siffle … alors j’appuie un peu sur les pédales pour les doubler, et il me redouble, je m’aperçois enfin que c’était un cycliste du dimanche, et qui s’est sûrement dit que c’était sympa de se mettre dans les roues des triathlètes aguerris ;)</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013152936,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013152936,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p>Me voilà reparti pour la 2<sup>e</sup> boucle à vélo, et tout d’abord pour la 3<sup>e</sup> partie (45kms) de ce vélo. Cette partie là est vraiment difficile, j’ai une baisse de régime, je le vois sur le compteur, et de moral aussi, je suis fatigué, alors je commence à cogiter sur la course à pied, je repense à Vichy où j’avais à peu près couru jusqu’au 10<sup>e</sup> km, et après la grosse galère pour faire les 32 derniers. Je me dis que ce n’est pas possible de démarrer la course dans cet état d’esprit … Alors je pense à Xavier qui va faire son 1<sup>er</sup> IM à Frankfurt ,qui est plein de doutes, et en plus de voir mes précédents résultats , en toute modestie, pas à la hauteur de mon potentiel, le rassuraient encore moins … je me dis qu’il faut que je le rassure quand même … Je pense à Audrey, qui avait cessé de venir voir mes courses, car elle en avait marre que ça dure des jours (ben oui, les ultras c’est long) ; et que pour aujourd’hui, elle aurait bien aimé rentrer sur Paris dès le soir même, mais qu’elle était persuadée que je n’arriverais pas avant 22h …</p><p> Je ne me mets cependant pas la pression sur mon heure d’arrivée, on verra si on rentre ce soir ou demain matin sur Paris, l’essentiel étant d’arriver …</p><p>En plus le fait de la voir (Audrey) une fois sur chaque boucle me fait me dire que je ne suis pas seul cette fois à faire ma course, et qu’il faut que j’avance.</p><p>Du coup, je prends le temps de m’alimenter un peu plus, de prendre quelque chose de solide, je chasse les mauvaises pensées et ça revient un peu mieux. Bon, par contre, le résultat est sans appel, mon 3<sup>e</sup> 45km bippe en 1h37 … j’ai perdu 10’ … Moi qui me prenait à espérer passer sous la barre des 6h, je pense que ça va être compliqué … mais tant pis, du moment que j’assure du 28/30km/h, ça reste tout à fait honorable !J’arrive à 800m de l’arrivée, je commence à retirer mes pieds de mes chaussures et à pédaler avec les chaussures attachées, mais mes pieds libres … Attention, je suis un vrai triathlète, je risque de faire une super T2 !!!</p><p>Je finis le vélo en 6h02, satisfait. Reste à voir comment va se passer la cap.</p><p><strong>La T2</strong></p><p> </p><p>J’ai déposé mon vélo rapidement, par contre, une fois récupéré mon sac, jai retiré mes chaussettes, et laissé un peu mes pieds à l’air, ils avaient bien chauffés … j’avais des pringles dans mon sac de T2, donc j’en ai mangé. J’aurais du mettre une petite bouteille d’eau, car j’avais soif … j’ai retiré mes habits (du haut) pour mettre le top uasg. Me restait 2 choix de gants, je décide de prendre les plus fins, que je mets dans une des poches de mon short, je ne commencerai pas la cap tout de suite avec eux sur les mains.</p><p>Une fois que j’ai bien mangé, je me mets de la NOK sur les pieds, me met une nouvelle paire de chaussettes, enfile mes chaussures. Casquette et lunettes de soleil sur la tête.Bon, ben, j’ai l’air d’être prêt, et il va falloir y aller …</p><p>Je me dirige vers la sortie du hall, et démarrage de la cap :</p><p> </p><p><strong>La course</strong></p><p> </p><p>J’essaie sur ce 1<sup>er</sup> km de sentir mes sensations : elles sont bonnes, je me souviens de Vichy où j’avais été bien jusqu’au 10<sup>e</sup>, donc j’espère que je serais bien au délà de ce 10<sup>e</sup> … Mon 1<sup>er</sup> kilo, je le fais en 7’35, je suis surpris, mais bon, ça doit être le temps que les jambes « se mettent en jambes ». Je repense à JL qui donnait des conseils à Xavier (mais que j’écoutais aussi, on apprend tout le temps), lui disant de ne pas se prendre la tête sur le rythme de la cap, il faut le sentir, et courir en mode footing, et se sentir bien … C’est ce que je fais, et moi qui ai plutôt l’habitude de faire mes footing en 6’ voir plus au kilo, me voila en 5’10/km sur le 2<sup>e </sup>(c’est surement du au fait que j’avais mis mes gants, car mon énergie partait dans mes doigts, là, elle est repartie dans mes jambes ;)) ,et finalement, pas mal de kms s’enchainent comme ça aux alentours de 5’30/km. Sur le 1<sup>er</sup> tour, il y a quelques petites pentes, je me demande si je les prends en marchant (réflexe de traileur), mais je suis plutôt bien, et je me dis que ça va couper la dynamique de courir, qu’on verra sur les prochains tours comment je me sentirai.</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013165437,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013165437,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p>La boucle que nous effectuons est assez sympa je trouve, avec des passages sur une île avec un petit zoo, des petits single track, des petites montées, descentes.</p><p>Finalement mon 1<sup>er</sup> tour se passe bien, et je pars pour le 2<sup>e</sup>, mentalement déjà, je me dis que j’ai fait mieux qu’à Vichy, car je suis encore bien dans le 2<sup>e</sup> tour. Par contre, à partir du 2<sup>e</sup> tours, j’active la technique du trail sur les « fortes » pentes (ie 5%), les faibles pentes (2%, je continuais à courir). Bien sûr je m’arrête à chaque ravito, où je prend gel avec eau et st yorre.</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013169649,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013169649,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p>Sur le début du 3<sup>e</sup> tour, je prend un autre type de gel, et là, je commence un peu à vomir, et avoir mal au ventre, je pense que c’est lié à ce nouveau gel, et je me dis que maintenant, j’arrête, je passe au mélange coca/eau.</p><p>Je croise Audrey 2x/tour à ses endroits stratégiques, et ça fait toujours du bien. Le 3<sup>e</sup> tour, j’ai nettement ralenti l’allure, mais je continue de courir, et je pense à Manu (Besse) que j’avais croisé à Vichy qui me disait qu’il fallait essayer de ne pas marcher. Je me donne des objectifs en me mentalisant que c’est simple finalement : c’est soit tous les 2 ou 2.5kms (ravitaillements) + les côtes (toute pente est désormais authorisée) que j’ai le droit de marcher.</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013174194,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013174194,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p>Je croise Audrey sur la fin du 3<sup>e</sup> tour qui me dit que c’est bien, que j’ai ralenti, mais qu’il me faut continuer ainsi … Je me dit qu’en effet, il ne me faut pas lâcher, qu’en plus début juillet, je vais faire la reco de l’utmb avec mon pote Jérôme en 3 étapes : 1ere : 78km/4600D+ ; 2<sup>e</sup> : 50 kms/2500D+ ; 3<sup>e</sup> : 45kms/1600D+ ; donc bref, la 1ere étape va durer bien plus longtemps qu’un IM , et que quand il faudra relancer, il ne faudra pas lâcher … Je pense également à l’écotrail 80 que j’avais fait il y a 2 ans dans des conditions dantesques, et il avait fallu relancer toute la partie plate de la fin pour arriver dans les temps , et du coup, j’avance , je suis sur le 4<sup>e</sup> tour, et je tourne entre 7’ et 7’30 au kilo.</p><p>Pourtant jusque là, mon GPS était à peu près précis (à 500m près), mais quand je pense qu’il me reste 5 kms, je vois le panneau comme quoi il en reste 6, voir meme 6.5 … Je ne panique pas, je sais que je pourrais faire ce km de plus, mais jusque là, je ne m’étais pas trop inquiété de mon temps final, mais là, finalement, je me dis que j’ai quand meme été bien toute la course, donc si ça se trouve, je ferais un temps tout à fait correct. Quand il reste 5 kms, je suis à peu près à 12h de course, donc je me dis qu’avec une allure de marche, ça fait du 10mn/km, donc que je peux finir en 12h50, ce qui serait moins de 13h et ce que j’avais annoncé à la fin de mon IM de Vichy, 1h de moins c’est déjà pas mal … Donc rasséréné par ce temps, je continue à courir et les kms vont quand meme plus vite que ces 10mn/km, plus l’arrivée s’approche, et plus je me dis, mais je ne vais pas être loin des 12h30, cette barre est elle accessible ? … Après un peu de réfexion et des calculs approximatifs avec le reste de lucidité que j’avais, je me suis dit que non, et j’ai continué à mon rythme. Au final,je pense que ça a été une bonne décision, car 300m avant l’arrivée, j’ai commencé à accélérer, et j’ai eu un méchant lancement de crampe qui m’a obligé à me remettre dans une allure plus raisonnable.</p><p>Au final je passe la barre en 12h31 , et 12h31/12h30 c’est du kif kif … Hyper content d’avoir bouclé mon 5<sup>e</sup> ironman, et dans mon meilleur temps.</p><p>Il me faut quelques minutes assis pour récupérer, Audrey me rejoint. Elle me fait, comme pour le tour de France, le bisou de la bombe au champion ;)</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013175711,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013175711,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p>Et elle me dit que ma sœur est là aussi … Quelle surprise, je la savais en France (elle vit en Martinique), et est venue pour faire l’ironman de Nice dans 2 semaines . Donc une arrivée top.</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013176419,RESIZE_930x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013176419,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p><strong>Bilan :</strong></p><p><strong> </strong></p><p>La <strong>nat</strong> : je ne changerais rien, j’en suis hyper content</p><p>Les <strong>T1</strong> et <strong>T2</strong> : je ne sais pas trop ce que je peux changer, comme ce sont des courses longues, je n’ai pas spécialement envie de me presser … Je verrai aux mondiaux à Lausanne , qu’on a une trifonction unique pour toute la course, où c’est un M , là, je vais essayer d’aller plus vite, on verra ce que je peux espérer comme amélioration.</p><p>Le <strong>vélo</strong> : Je ne vois pas comment faire mieux, si ce n’est essayer, comme Xavier, de faire plus de sorties longues, plus régulièrement (Xav, ça va bien se passer) … Changer de vélo, je ne sais pas si ça améliorera la chose, car je suis bien sur mon vélo, et avec la kit de réparation embarqué, pas sûr que j’optimise … Enfin, faire un vélo comme ça à chaque IM, j’achète :)</p><p>La <strong>cap</strong> : Là aussi, j’ai eu de bonnes sensations, et eu l’impression que mon temps final (que je ne connaissais pas en courant), serait plus aux alentours de 4h40/45 que de 4h59 (je ne vais pas dire 5h, car je suis en dessous :)) , donc ce qui me manquerait, je pense que ce sont plus de sorties longues, j’ai du en faire 3 en tout et pour tout : le marathon de Paris, une de 25 et une autre de 28.</p><p> </p><p>Enfin, malgré quelques ajustements à faire pour faciliter le déplacement et le suivi des supporters, je trouve que c’est une super course, elle se trouve vraiment pas loin de Paris, c’est jouable, meme pour un IM , en un week end (je suis parti samedi, revenu dimanche soir, et au taf le lundi aprèm, mais le matin aurait été possible).</p><p>Avec ses formats XS, L et XXL, c’est vraiment un bon candidat pour la course club de 2020.Pas besoin de M, c’est trop classique, il est temps de passer à la distance d’après ;)</p><p>La partie vélo est reconnaissable pendant l’année en y allant en train à la journée … Et les châteaux de la Loire sont vraiment magnifiques …</p><p>Alors, rdv en 2020, le dossard 300 va encore frapper !!</p><p><a href="{{#staticFileLink}}3013177373,RESIZE_930x{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-center" src="{{#staticFileLink}}3013177373,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="710"/></a></p><p> </p></div>j'avais pas les "Cannes"...https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/j-avais-pas-les-cannes2019-05-10T16:06:47.000Z2019-05-10T16:06:47.000ZCalamar hypermétropehttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Calamar<div><p>Après le bébrief d'Aurélien "le lamentin" sur le L de Cannes, voici comment moi j'ai vécu le truc avec mon point de vue de "Calamar".</p><p>Voilà le contexte: je suis blessé à la voûte plantaire depuis le mois de décembre, donc pas entraîné de l'hiver à part une petite séance de nat par semaine (les bonnes semaines, parce qu'en plus il y a les contraintes de boulot...). En tout je me pointe à Cannes pour le half en ayant couru 1 fois 20 minutes et 2 fois 45 min, plus 4 sorties vélo entre 30 et 80km et c'est tout! Niveau douleur c'est supportable mais niveau prépa c'est la misère. La prudence (et mon kiné, mon ostéo, mon médecin...) aurait voulu que je renonce, mais mon raisonnement a été différent. C'est une très belle épreuve que je n'ai jamais faite, j'ai embarqué le lamentin avec moi dans cette histoire et c'est l'occasion d'emmener les enfants quelques jours au bord de la mer pendant les vacances. Donc je me dis que je vais essayer de finir, en menant ma course dans cet unique objectif. Ca veut dire faire l'inverse de d'habitude: refuser d'appuyer fort sur les pédales pour ne pas s'épuiser. Ca fait bizarre car c'est tout à fait opposé à la logique du tri, mais ma seule expérience sur L est à Dijon l'année dernière et je me souviens qu'à avoir voulu rouler en en vélo, j'ai attaqué le semi avec les jambes lourdes et j'ai pioché pour finir sur un rythme bien trop lent pour ce que j'espérais. Donc j'y vais pour profiter des superbes paysages et de la grosse organisation.</p><p> J'arrive 24h avant et on perd un temps fou (le stationnement à Cannes...) pour aller chercher les dossards puis retourner poser les vélos dans le parc, vu qu'on loge à Mandelieu (à environ 10km de la croisette). Le matin, on se lève à 5h45. En mangeant notre gatosport Décathlon (pas mauvais du tout), on constate qu'il y a un vent de dingue, sur la route qui longe la plage pour se rendre au départ vers le Palm Beach la mer est démontée! Heureusement la nat se déroule dans une partie un peu abritée des vagues et finalement ça change tout. Il y a beaucoup de monde et des super vélos, la veille on a vu les pros qui étaient déjà dans leur course, Charlotte Morel rentre en même temps que nous dans le parc, on voit qu'elle a un physique franchement athlétique, elle a l'air puissante, (elle finira 3ème à quelques secondes de la 2ème marche). La météo n'est pas terrible.</p><p> Nat: on se place à l'extrémité gauche avec Aurélien et sa nouvelle combine. Environ 1000 bonnets rouges autour de nous, et quelques dizaines de pros avec des bonnets blancs. Il fait à peine jour et mes lunettes de natation sont fumées, j'ai peur de ne rien voir, mais finalement malgré les remous, l'eau est claire et on se dirige pas trop mal. La première bouée passe sans encombre, par contre à la deuxième qui fait presque un demi-tour, c'est l'embouteillage, tout le monde est en brasse les uns sur les autres, presque à l'arrêt, et ça frotte un peu pour se remettre dans la bonne ligne. Sortie à l'Australienne au bout de 1000m, j'ai l'impression d'avoir bien nagé, je regarde mon poignet: Bord*** de Merd*! j'ai perdu ma montre dans la bagarre! je vais devoir faire le reste de la course à l'aveugle. 2ème boucle de natation tout en contrôle, je tiens bien mes lignes: no problem et je sors en me disant que ça ne m'aurait pas gêné de nager encore un peu. J'arrive derrière Aurélien à la T1, je prends tout mon temps, je mange un peu etc... On est l'un à côté de l'autre: l'organisation a groupé les concurrents par club: On est 12 Wilders!!! (mais seulement 2 trifonctions noires et vertes).</p><p> Vélo: 107km (1700D+). Je connais le début du parcours vélo, je sais que la montée au Tanneron est assez raide sur 10km donc je gère. En début de course on discute avec les autres concurents, c'est vraiement sympa. Il y a 3 ravitos. Je suis mon plan à la lettre, je fais tout aux sensations pour ne pas exploser à cause du manque d'entraînement. Le parcours vélo dans l'arrière pays cannois est superbe, il n'y a pas 50m de plat, c'est une succession de bosses. Je décide de prendre le temps de m'arrêter pour m'alimenter et remplir les bidons au ravito du km 48, j'ai bien fait: dans le village on prends une ruelle à droite: Damn! un raidillon terrible de 2 ou 300m à plus de 15% me fait très mal aux cuisses! Je dois choper une crise de "syndrome Gilles de la Tourette" parce que je balance une ou 2 bordée d'insultes contre la terre entière! Ensuite je récupère et je sais que le profile est plat à partir du 90ème km. Ce n'est pas une promenade de santé quand même parce qu'il y a une dernière petite côte de 500m entre Pegomas et Mandelieu ou je sens que je commence à être dans le dur, j'avance plus. Et au moment d'aborder les 8 derniers km en ligne droite en bord de mer, je suis isolé et il y a un fort vent de face, pas moyen de s'abriter. J'en ai marre, je n'avance plus, je suis pressé de poser le vélo. le palais de festival, la croisette avec plein de monde mais une voie de circulation est réservée, les applaudissements du public me donnent un peu de courage pour appuyer un peu sur les pédales en position aéro (j'ai gardé le prolongateur pour pouvoir changer de position de temps en temps et me reposer...). En arrivant dans le parc, je découvre mon chrono. La vache: presque 1/2h de plus que ce que j'avais prévu. Les 1700 de D+ ont fait très mal car je suis complètement sous-entraîné et pas tellement grimpeur de toutes façons.</p><p> En T2: surprise, le vent a fait valser toutes les affaires, il y en a partout. Je prends mon temps pour bien boire et m'alimenter mais je mets au moins 30s pour retrouver mes chaussures qui sont aller se balader 10m plus loin à cause des bourasques. C'est pas grave, ça ne va pas me coûter la victoire vu qu'à ce moment là les élites ont déjà franchi la ligne d'arrivée... Tiens, Richard Dacoury, l'ancien capitaine de l'équipe de France de basket pose son vélo aussi, je le vois partir devant moi. Au bout d'un km ou 2 je le rattrape, il a vraiment un petit rythme, je prends le temps de discuter avec lui. Je suis fan de basket depuis l'adolescence et à ce moment là je porte un bandeau "Euroleague basketball" autour de la tête. Je le chambre pour qu'il fasse honneur à sa légende : vainqueur de l'Euroleague en 1993 le mec! Par contre, même s'il ne fait pas son âge il me dit qu'il est cuit et qu'il a quand même 59 ans, en plus on voit que même s'il a un corps entretenu, il fait quand même un petit 2m et environ 110kg de muscle. Le parcours fait 4 tours de 4km dans la marina et un petit retour sur le boulevard de la croisette et on peut se croiser de temps en temps. Je rencontre Aurélien qui a presque 1 tour d'avance sur moi, ça fait plaisir de se dire un petit mot d'encouragements, 1 high-five et c'est reparti. Je suis en 5'30 au km environ. Habituellement on pourrait dire que c'est nul, mais dans mon état je m'en contente. Je sais que je suis sur la réserve. Au ravitaillement du 8km, je marche 50m le long des tables avant de repartir mais ça commence à être dur. Mon rythme est de plus en plus lent, je vois qu'Aurélien me reprend du temps à chaque tour et je l'envie d'être dans sa dernière boucle. Ravito du km 12: j'en peut plus, il ne me reste plus rien dans les baskets. Je me dit qu'il faut finir. Le lamentin a franchi la ligne, il m'aperçoit et essaie de me motiver, je marche plusieurs centaines de mètres. Mon dernier tout est un chemin de croix. J'essaie de recourir dès que je peux mais je craque complètement. Au bout du compte sur ce tour j'aurai marché 2/3 du parcours je pense. Le "Dac" et ses 110 kilos me rattrapent, avec son statut de VIP, une charmante jeune fille du staff l'accompagne sur tout le dernier tour... Il me tape dans le dos en me doublant à 1km de l'arrivée en me disant de m'accrocher, je suis à l'agonie, en pilote automatique, je lui répond avec un signe de tête, j'ai plus la force de plaisanter. Je réuni mes dernières forces pour finir dignement, je recommence comme je peux... et je fini par le redoubler à 200m de la ligne. J'ai honte: il a essayé de me tirer, et moi je le pourri comme un malpropre à 1 minute de l'arrivée, mais à ce moment là je lutte trop pour faire des sentiments. J'entends la voix d'Aurélien, j'ai pas la force de lui répondre. Les derniers virages sur le tapis bleu azur sont interminables. Je franchi la ligne: je suis mort. J'ai mis plus de 7h. Je suis lucide et un peu déçu d'avoir marché dans le dernier tour mais je suis content d'en avoir fini.</p><p> La croix rouge me prend en charge car je n'arrive plus à faire un pas, ils me prètent un siège, une couverture de survie parce qu'il commence à faire froid. Et heureusement Aurélien est là pour m'apporter des tas de trucs à manger. Je meurs de faim. Je me goinfre de pates, taboulé, jambon, gâteaux etc... et surtout de l'eau! Je suis content de le voir. On se raconte nos péripéties. Le triathlon c'est dur mais c'est chouette. On rentre tant bien que mal en pensant à profiter des prochains jours de vacances.</p><p> Moralité: c'était dur mais une très belle épreuve. Dommage que la météo n'aie pas été terrible car normalement à cette saison, c'est grand soleil... Mais on a évité le pire, le lendemain c'est la tempête. Et ce que je retiens surtout c'est que ça ne pardonne pas de ne pas être préparé. Ce serait injuste pour tous ceux qui s'entraînent dur toute l'année si on pouvait se pointer comme une fleur sur un half et s'en sortir sans transpirer. Maintenant je suis soulagé d'être allé au bout et j'ai faim de me remettre sérieusement à l'entraînement. A cet instant il me reste 17 semaines pour être affuté pour les mondiaux de Lausanne sur distance olympique.</p><p> Conclusion chers Widers et Wildeuses: pour performer, pas de secrets: Tout le monde à l'entraînement!!!</p><p> </p></div>Cannes pour préparer Nicehttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/cannes-pour-preparer-nice2019-05-08T19:10:04.000Z2019-05-08T19:10:04.000Zlamantinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/lamantingalactique<div><p>Cette année, je me suis lancé le défi de finir mon premier iron man à Nice. La date de la compétition est celle qui me correspond le mieux. Il est vrai que j'aurais préféré un parcours vélo plus plat mais celui de Vichy est loin dans le calendrier.</p><p>Après l'inscription, il s'agit de définir le programme et je m'aperçois que le triathlon de Cannes se déroule au début de mes vacances de printemps et que le dénivelé en vélo s'approche de celui de Nice. Ca fait aussi quelques temps que Reynald m'en parle, ajoutant qu'il a un appart dans le coin. Je m'inscris, lui en parle. Il s'inscrit aussi.</p><p>J'arrive à Cannes dans une bonne forme physique: j'ai déjà accumulé les kms dans les trois disciplines. Je regarde le classement de 2018, m'évalue en 6H et je table sur le premier quart du classement.</p><p>Après le boulot, je pars de la région parisienne le vendredi soir avec la famille et une bagnole pleine à craquer. On dort à Lyon et on repart le samedi et on arrive à Cannes à 14H après 6 heures de route assez chaotiques et pénibles. Heureusement Reynald a pu récupérer mon dossard mais, à peine arrivés, nous devons retourner sur le site du triathlon pour déposer les vélos et revenir en bus. Encore de la fatigue supplémentaire...</p><p>Du vent est annoncé pour la course et un ciel assez couvert alors que dans le reste de la France, le temps est magnifique. La poisse...</p><p>On se lève à 5H30 et on déjeune alors qu'il fait encore nuit. Il y a du bruit qui vient troubler la quiétude de notre petit-déj: de fortes bourrasques de vent... ça promet!</p><p>Sur place, nous sommes prêts mais pas particulièrement bien placés pour le départ, plutôt au milieu de la foule de 1000 triathlètes. Deux boucles de 1000 m sont au programme avec sortie à l'australienne. L'eau est annoncé à 14 degrés. Je propose à Reynald de partir sur la gauche pour essayer de profiter du vent. Je nage plutôt sereinement avec ma nouvelle combi l'orca 3.8 qui apporte une flottaison bien appréciable. Les vagues claquent au visage quand nous avons le vent de face, mais je nage vraiment de manière sereine. Lorsque je sors, je me sens très frais, capable de nager encore longtemps et je regarde ma montre:33 mn pour 1800 m. Ma T1 est bien pourrie par contre, je mets bcp de temps à retirer ma combi, à mettre des chaussettes. Il faut dire que nous ne disposons pas de bcp de place dans le parc à vélos. </p><p>C'est parti pour 107 km de vélo avec 1800 D+ et 7 ascensions et autant de descentes. Au bout de 5 km, de la rubalise se détache avec le vent et vient s'enrouler sur mon dérailleur arrière. L'espace d'une seconde, je pense avoir cassé ma chaine et que ma course est terminée. Je suis dévasté. Je m'arrête et m'aperçois que j'ai juste déraillé et que la chaine n'est pas brisée. Je prends quelques minutes pour retirer toute la rubalise de la roue arrière, repars puis m'arrête quelques centaines de mètres après pour retirer des morceaux de rubalise que je n'avais pas vus sur le dérailleur avant. J'ai le moral dans les chaussettes. La transmission fait des bruits inquiétants et je ne crois pas beaucoup en mes chances de boucler le vélo. Je suis très agacé et ai perdu en concentration. Je prends les km les uns après les autres, me disant à chaque dizaine de kms inscrits sur le parcours que je suis toujours en course. Le parcours est très beau, très sinueux et ce n'est qu'une suite de montées et de descentes. Je boucle finalement le parcours en 4h17 à 25 km/H et je comprends que mon obj sub 6h va être compliqué.<br/><br/>La T2 est compliqué car le vent a fait tomber les vélos des premiers concurrents et a déplacé de nombreuses affaires. Je retrouve mes chaussures de l'autre côté... <br/><br/>C'est parti pour 16 km avec 4 boucles de 4 km dans la marina de Cannes. Le parcours est inintéressant et j'aurais imaginé qu'il mettrait davantage en valeur la ville. Je ne peux mettre aucun rythme, je n'ai pas de jambes et me traine en 5'-5'15 du kilo et je me dis que le marathon de Nice va être bien long... Je finis en 1H21 et franchis la ligne en 6H20 à la 450 e place sur 900. Au cours de mon troisième tour, je croise Reynald que je cherche depuis le début de ma course. Je suis content de le voir. Je jauge son allure et il me semble assez frais alors que sa préparation a été tronquée par une blessure récurrente. Dans mon quatrième tour, je le recroise à nouveau et je constate que je ne lui ai à peine repris 150 mètres. En revanche, ses deux derniers tours vont être un véritable calvaire et je le récupère à l'arrivée très amoindri. Il a été au bout de lui-même et a besoin de temps pour récupérer. </p><p>En conclusion, l'épreuve est belle et vaut le coup en dehors de la cap qui, à mon sens, est totalement à revoir (un seul ravito sur chaque tour: une deuxième n'aurait pas été de trop). Il me reste deux mois et demi de prépa pour être plus performant à Nice et ne pas subir le marathon.<br/><br/></p><p> </p><p> </p></div>Prépa Lausanne 2019https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/prepa-lausanne-20192019-04-30T09:29:43.000Z2019-04-30T09:29:43.000ZThe Iron Dolphinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/POUJADE<div><p><a href="{{#staticFileLink}}2226820508,original{{/staticFileLink}}" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-left align-center" src="{{#staticFileLink}}2226820508,RESIZE_710x{{/staticFileLink}}" width="437" height="291"/></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>Hello Wildeurs, Wildeuses,<br/> <br/> Petit débrief pour lancer la saison 2019 qui aura en point d'orgue la participation au championnat du monde à Lausanne sur la distance M fin Aôut.</p><p>Avec le wilder suricate nous nous alignons sur la 1ère édition du Trophée Laurent Vidal à Sète.<br/> Les conditions sont presques optimales ... les bourrasques de vent latérales sur la partie vélo nous obligeront à ne pas diminuer notre concentration.<br/> Timing impeccable départ à 13h30 ce qui nous a permis de profiter d'une bonne grasse matinée.</p><p>400 gonzes au départ NAT, une eau bien rafraichie par le vent et le bouillon jusqu'à la 1ère bouée qui n'est qu'à 150m de la plage.<br/> J'élimine quelques concurrents en tirant les mollets de quelques nageurs et je réussi à caler ma nage après la 1ère bouée.<br/> Je suis chaud et j'applique les techniques de nat appris au stage qui a précédé la course.<br/> 14:46 pour la NAT</p><p>Sortie nickel, je rejoins suricate au parc à vélo qui a déjà enfilé son casque et ses lunettes.</p><p>Je décolle pour le parcours vélo et drafte direct un rugbyman en vélo pour me protéger du vent ... Le draft est autorisé :) <br/> On roule les 5 premiers kms ensemble puis je prend un autre wagon qui roule un peu plus fort : 40 km/h de moyenne. Je les tiendrais sur 5kms mais les lacherais pour un autre groupe plus à mon niveau.<br/> Je finis les 10 kms à une moyenne de 35 ce qui me permet de faire tourner les jambes avant la CAP.<br/> 35:00 pour le vélo avec un bon 34 de moyenne (content) et pas trop de place perdues (-9)</p><p>Je retrouve Suricate au parc à vélo qui a déjà enfilé ses baskets ... je sais que je ne le reverrais plus avant l'arrivée !!<br/> <br/> Course à pied (trop ?) tranquille, je ne m'arrache pas et profite du cadre et de l'ambiance de course.<br/> 23:33 pour la CAP avec 12,7 de moyenne</p><p><br/> Bilan : 1h15:58<br/> Profil de course parfait pour moi (0 dénivelé).<br/> Le plateau était relevé pour rendre hommage à Laurent Vidal avec des grosses pointures au départ (David Hauss, Aurélien Raphael...).<br/> Je finis 220ème/355 au général et 29ème/40 dans ma catégorie. <br/> Le stage tri à LLoret de Mare la semaine avant la course a porté ses fruits (surtout en vélo). Un peu moins cramé, j'aurais pu mieux faire en CAP.<br/> Dans tous les cas une super organisation, un cadre magnifique et une ambiance au top.<br/> Un tri parfait pour se motiver et lancer sa saison</p><p>A refaire l'année prochaine !!</p><p>Prochaine course : Cross du Salagou fin mai</p><p>La bise !</p></div>MArathon NY2018https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/marathon-ny20182018-11-14T21:15:28.000Z2018-11-14T21:15:28.000ZLe Puma argentehttps://www.wildteamtriathlon.com/members/1l548mlc73w3p<div><p style="font-weight: 400;">Debrief Marathon NYC  Nov 2018</p>
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<p style="font-weight: 400;">Salut les copains , fiou le temps passe vite et la digestion de l ambiance du marathon de Nyork fut lente et plaisante !</p>
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<p style="font-weight: 400;">Avant de vous debriefer la course revenons un tout petit peu en arriere …</p>
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<p style="font-weight: 400;">J-120 : c’est a peu pres la qu a commence le plan d’entrainement, sous les conseils d’un pote vivant en Australie, un programme de 4 mois simple et avec uniquement 3 seances semaines, dont  un  jog , un fractionne et une séance longue le week end, ne depassant jamais 21 km , sisi c est bien ca j ai juste pousse a 28 une fois pour voir:)!</p>
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<p style="font-weight: 400;">Je debute donc ce plan simplement en continuant a m’amuser avec mes potes de clubs ici et a alterner Nat velo et Cap …jusqu ici tout va bien.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Les séances se passent bien et rien a declarer  si ce n est un tout petit soucis calendaire car l ironman Cascais obligatoire cette annee  etait en septembre   donc    l idée etait d en sortir assez frais pour enchainer avec le Marathon juste qqs semaines plus tard</p>
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<p style="font-weight: 400;">L objectif de ce Marathon est uniquement de comprendre mieux cette distance en cap,  de dedramatiser en vue de l’ironman de Hamburg.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Je me mets en objectif officieux les 4h30 et je m inscris donc dans la vague 4:30 ce qui m aura aide a me calmer vous verrez ci dessous.  Cet objectif est assez bas  et je sais que je peux surement mieux faire mais c est mon objectif fixe pour eviter  les blessures graves et reprendre l entrainement peu de temps après  , car Ironman Sydney fin novembre !</p>
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<p style="font-weight: 400;">Donc les allures a l entrainement sauf en fractionne bien sur depassent rarement les 6’15/k  , c est mon allure target !</p>
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<p style="font-weight: 400;">J- 60 : J enchaine beaucoup de velo car une grosse course m attend, le gran fondo NY , on enchaine les sorties en montagne qui font mal…et qui font du bien ! Au bout d un moment on se sent vraiment bien plus a l aise …. Le corps s adapte….pour moi le seul soucis est un gonflement de genoux   surtout le gauche  , du surtout a une mauvaise position et a une oscillation de ma jambe que j ai du mal a controller….apres  un bike fit et pas mal de physiotherapie  on decide de tapper  les genoux lors des grosses sorties et des competes… a ma grande surprise ca marche au dela de mes esperances….et je peux presque dire que cette methode de prevention me permet d oublier ces soucis vraiment.</p>
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<p style="font-weight: 400;">J-45 :  J emmene Adam au Judo et en attendant qu il sorte je m etire un peu les mollets. Craquuuuue soucis sorti de nul part , le mollet droit se dechire (petite dechirure mais bonne galere a 10 j du IM Cascais)</p>
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<p style="font-weight: 400;">j-35 : C est l heure du IM 70.3 je me sens et assez prêt , mais booouuuuumm vous connaissez l histoire,l accident sur mon velo de ville, 2 poignets defonces , une epaule en douleur …on ajoute les genoux tappes et le mollets dans la glace …. Et on y va en mode warrior……ca passsssse ! J</p>
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<p style="font-weight: 400;">j-15 : Apres IM de Cascais repos une bonne semaine avec nat surtout  mais pas de velo ou cap ….</p>
<p style="font-weight: 400;">J-14 : je decide de faire une sortie Velo pour mon retour avec une copine Claudia et de  faire 4 x 10km a fond en jouant a se ratrapper après echauffement, mon velo TT sort du bike fit, j ai les jambes fraiches, je me donne a fond …..trop a fond !!!!</p>
<p style="font-weight: 400;">Tres mauvaise idée d envoyer autant de watt pour une reprise  l effet Claudia a du jouer et les 2’ d avance que je devais ratrapper sur les 10k a chaque fois aussi…. Du coup c est la hanche qui prend chere , puree le surlendemain je pars faire ma sortie longue  de 20km , mais au 15e  ma hanche decide de ne plus repondre, je rentre en marchant…..et avec de gros doutes…. Il me reste 2 semaines pour soigner c est la flippe  car cette douleur m est inconnue….</p>
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<p style="font-weight: 400;">J-7 : On decolle pour NY, je suis passé chez le chiro , au massage et en Kryo je ne peux plus faire grand chose , j ai laisse reposer un peu mais la douleur est presente je le sais bien ….reste 1 semaine mais a NY on marche marche marche et ce n est pas le moment</p>
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<p style="font-weight: 400;">J-6->j-2 : on enchaine les ballades et la re decouverte de la ville avec Yael, j essaye de prendre des metros/ taxis, mais le iphone compte nos pas et on reste sur 12-20km jour de marche ….pas  moyen de descendre…. Pas grave mais a J-2 je dis STOP a ma chere et tendre ….repos merite.</p>
<p style="font-weight: 400;">Avec le recul j ai l impression que ces petites marches ne m ont finalement pas desservi.</p>
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<p style="font-weight: 400;">J-2 : On va chercher le dossard , trop bonne ambiance, l endroit est gigantesque a l americaine vraiment, New balance est le  sponsor official , trop de cadeaux de goodies, et des coureurs de partout . Cerise sur le gateau j arrive juste au moment ou Gwen Jorgensen rencontre son public…ici peu la connaisse en tant que marathonienne , du coup pas trop de queue et moi super content de la voir. La fille est championne olympique de Triathlon imbattable il y aqqs annees puis après avoir eu un bebe s est mis dans la tete de gagner Tokyo 2020 en…marathon !!! pari fou mais elle se bat et vient de scorer un 2:34 a Chicago….. on en parle elle est decue mais ne desespere pas ….une longue bataille l attend. Bref … signature sur le dossard et super content !</p>
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<p style="font-weight: 400;">J-1 : On est chez le frère de Yael on a quitte l hotel de manhattan , tout est cool sauf un petit detail: le tour operateur qui a organise mon voyage et le dossard propose un depart en bus a 5:30 du matin (ensuite les ponts pour Staten Island ferment ) . Mon depart etant a 11h je les informe que j irai par mes propres moyens : Metro + ferry + Bus de l orga….. je recois alors un message me disant attention les ferry sont prepayes si vous voulez changer le mode de transport il faut retourner au village expo….</p>
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<p style="font-weight: 400;">Puree bonne galere je suis a l autre bout de l a ville a Brooklyn et me voila en chemin, 5 h plus tard je suis de retour avec le fameux bracelet (qui m a coute 25 us) pour le ferry. Je me doutais qu il ne serait pas vraiment necessaire le jour J vu le monde  mais je voulais dormir sur mes 2 oreilles  la veille!</p>
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<p style="font-weight: 400;">JOUR J : Vous dormez ou ca va ?</p>
<p style="font-weight: 400;">On se le fait ce debrief ?</p>
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<p style="font-weight: 400;">Reveil 5h30 , ca devait etre 6h30 mais pas moyen suis excite , je petit dejeune prepare mes derniers details , ma trousse a pharmacie contient :</p>
<p style="font-weight: 400;">-       1 gel pour toutes les 45’-50’  (6 gels)</p>
<p style="font-weight: 400;">-       des pions isostar electrolytes  tous les 30’ (8pions)</p>
<p style="font-weight: 400;">-       tablettes de sel toutes les heures (4 tablettes)</p>
<p style="font-weight: 400;">-       un berocca si j ai un coup de mou au 30e</p>
<p style="font-weight: 400;">-       un baume du tigre minutieusement preparer dans une petite boitepour les articulations au cas ou</p>
<p style="font-weight: 400;">-       un antiinflamatoire si la hanche me fait trop mal, et un cachet probiotique pour le bide pour compenser l anti-inf</p>
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<p style="font-weight: 400;">Tout ca est dans ma ceinture de course dans une petite pochette .  Et je peux vous dire des a present que j ai tout pris (sauf le berocca et 1 gel)</p>
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<p style="font-weight: 400;">Je m habille chaudement, jogging et sweat que je laisserai au depart (un don a emaus organise dans des grands containers au depart) , vieux gants que je laisserai en course et manchons bras .</p>
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<p style="font-weight: 400;">Et hop c est parti pour  taxi  puis arrive au Ferry  a la cool , une tonne de monde mais ca passe tranquile on est sur  l eau pour une traversee de 30’ environ …. Les gens mangent discutent se concentrent c est bon enfant…</p>
<p style="font-weight: 400;">A l arrivee loooooongue queue pour chopper un des bus qui emmene a la ligne de depart…j ai largement le temps ca va, juste chiant de passer autant de temps debout avant de courir mais bon !</p>
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<p style="font-weight: 400;">2 h plus tard ca y est je suis au village de depart , toujours cool et bien organise , de quoi manger de quoi se poser , certains arrives trop tot dormant sous des couvertures, d autres s echauffent déjà pour les 1ers departs….de mon cote  je vais aux toilettes pour assurer et je me pose tranquilement, repos 1 h environ, je discute un peu avec les frenchies sur place….a priori la plus grosse communaute hors US representee avec 2500 coureurs… les italiens font aussi beaucoup de bruit!</p>
<p style="font-weight: 400;"> </p>
<p style="font-weight: 400;">A 30’ du depart je pars m echauffer minutieusement , je  continue a boire , et hop  c est parti.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Je suis en depart bleu (4:30), le dernier depart de 11h , sur le pont, ca c est cool car certains sont dessous et c est beaucoup moins ensoleille , il fait 12 degres mais joli soleil.</p>
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<p style="font-weight: 400;">On arrive au depart reel, plein de monde mais c est top , on a l hymne national a capella , trop beau , trop cool on est chauds ……et vous ?</p>
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<p style="font-weight: 400;">3….2 ….1 biiiiiiiiim  c est parti</p>
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<p style="font-weight: 400;">Suis sur le pont de Verrazano , on court  doucement, on est a 7’30 /k   la j espere que ca va se delier car ca freine un peu mais ca va après 1km on est déjà en ville et ca court , on passe en 6’10/k  c est juste parfait pour moi, j ai envie d alller plus vite mais le rythme des coureurs devant me rappelle a l ordre et c est pas plus mal !</p>
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<p style="font-weight: 400;">Ma strategie est simple je cours les 15-20 km a la cool et je vois si la hanche ne grince pas trop, si ca passe j accelere sur le 2 e semi. Je respecte ma nutrition  precisement.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Les gars l ambiance est juste IN CRO YABLE  j ai jamais vu ca de ma vie sur aucun Tri ou course , le public est fou de joie, des cris d encouragements des supers chanteurs , des messages plus droles les uns que les autres c est juste fou de bruit cette ferveur , je regarde ma montre je suis déjà a 7e kilo sans meme m en etre apercu…</p>
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<p style="font-weight: 400;">On continu on passe les ponts (5 au total je crois) qui font mal aux pattes  ca grimpe puis redescend, mais pour une fois je cours sans ne jamais m arreter  lors des montees, on est au 10 e je suis juste super frais , presque trop frais mais je sais que le plus dur reste a venir et je reste sur mon plan de course.</p>
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<p style="font-weight: 400;">On continue avec la meme ambiance , juste fou ca tappe dans les mains, meme la police tappe dans les mains des coureurs , tu croises de tout ,des gens en fauteuils avec un courage de malade des enfants qui encourangent leurs mamans, des personnes agees avec des panneaux du genre 26 and counting (le mec en est a  son 27 e marathon de ny) … bref pour moi les 20 premiers Kilo je les fais avec un sourire incroyable et qqs larmes d emotions a chaque scenes touchantes….c est a dire toutes les 5 minutes!   …..mais bon du coup le temps passe…</p>
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<p style="font-weight: 400;">Arrive le 20e Kilo et Brooklyn je m en rappelle tres bien  je croise Yael et la video et je sais que ma hanche ne va pas, j etais trop bien ca me saoule , mais je dois faire qqch, au 18 e déjà j avais sorti le baume du tigre et masse tout en courant….mais au 20e ca ne va pas trop , je connais la douleur si je ne fais rien ca va lacher  je le sais  meme si mon mental est a 150%.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Je m arête donc 1’  je baisse mon froc et prends le temps de bien appliquer le baume….putaiiiinnnn mauvaise endroit choisi on est chez les feujs orthodoxes….je suis derriere un rabbin et une femme peruquee me reluque bizarrement, oops je remonte gentillement le short !    je reprends la course et eu ravito je prends la meilleure decision de la journee, prendre mon anti inflamatoire  !  une petite pillule et je reprends,  je suis helas dans la douleur de fesse et de hanche mais a la montre mon rythme est le meme 6’15-6’30 , je me dis que le medoc va m aider et je continue …. Au 28e ca a l air de faire effet je me sens beaucoup beaucoup beaucoup mieux presque magique</p>
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<p style="font-weight: 400;">Arrivee au 30e</p>
<p style="font-weight: 400;">J attends avec impatience le 30e kilo  car je veux connaitre ce qu est ce mur , je me sens tellement bien mentalement  que j en fais  un defi !</p>
<p style="font-weight: 400;">Au 29e  comme un gros couillon je fais l erreur de la journee,  je prends un petit SNICKERS qu un passant m a propose , j ai un peu la dale me dis je  d autant que j ai pris un tout ptit choco au 20e qui m a fait du bien …mais la j avale le truc tout entier….et Biiiiimmmmm 500m plus tard le truc reste colle sous mon plexus a gauche, mini point de cote sa mere,  celle la je la connais je l ai vecu en Triathlon et je sais ce qui l faut faire : etre patient , il faut le digerer et se relaxer , du coup du 29 au 31 je m etire dans tous les sens j essaye de me relaxer le bide mais ca passe pas , je cours qd meme mais au 32e je m arête pour la 1ere fois 1 bonne minute  , je  marche gentillement je sais que ca va passer donc je me dis on se calme on prend son temps , plus de douleur a la hanche donc le plan est de se faire plaisir a fond sur la fin des que le snicker est passé.</p>
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<p style="font-weight: 400;">33e : Bingo !  la douleur n est plus la , je regarde ma montre , pas si mal pour un ecloppe, peut etre encore moyen de faire 4:30 me dis je , après un rapide calcul je comprends qui l va falloir bien acceler tout de meme, je me donne en objectif le 37e kilo (il restera alors 5km a fond les ballons), je me sens trop bien  je commence a augmenter la vitesse pour arriver au 37e , du 33 au 37 je suis autour de 5’45/k, et voila le 37e,  c est parti pour la course contre la montre , je passe en 5’20-5’30 /k  pas mal de parties montantes me font perdre un peu de rythme et surtout je ratrappe des centaines de coureurs , beaucoup marchent ou sont a bout de souffle, de mon cote je suis en train de tapper un joli 5km J  en zig zag a travers tout ce beau monde.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Entrée dans Central park, fiou trop trop trop d ambiance, du monde de fou et moi je me mets tout a gauche, tellement dur de me frayer un chemin mais je continue a doubler et les spectateurs m encouragent,  je trouve un copain que je chauffe pour finir ensemble ,  je decide de le suivre sur 1-2k  il me permet d eviter les gens….mais au ravito il decide de boire et je le perds de mon cote plus d arret j ai  ma montre a battre!!!  41km 4h24 puree ca va etre chaud ca grimpe dans central park ….. 42km stoooop la montre : 4h29’58”   challenge reussi J  enfin challenge perso , il me reste finalement 800 m a faire que je decide de finir a la cool et je finis en 4:32 officiel  pour 42.8 km. </p>
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<p style="font-weight: 400;">Fiou quelle course , on recupere les ponchos, les medailles et je retrouve Yael  ,  c est elle qui pleure mais c est trop cool moi j ai la banane et je me demande comment je n ai ni mal aux genoux ni au mollet ni a la hanche !!!</p>
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<p style="font-weight: 400;">J+1 : je ne peux pas descendre les escaliers et ca va durer 3j!:)</p>
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<p style="font-weight: 400;">PS : j ai trouve cette video sur You tube, allez voir ca retranscrit vraiment bien ce que j ai vecu ce jour la : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=gt7nwv4jmb0" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.youtube.com/watch?v%3Dgt7nwv4jmb0&source=gmail&ust=1542237920892000&usg=AFQjCNEXQOinMX-2NYpDxq873c3TKJ9zAw">https://www.youtube.com/watch?v=gt7nwv4jmb0</a></p>
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<p style="font-weight: 400;">Voila les gars j espere que vous aurez pu comprende la folie de cet evenement , serait top de le refaire a plusieurs.</p>
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<p style="font-weight: 400;">Bises</p>
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<p style="font-weight: 400;"> El puma</p>
</div>L de Bandol , Octobre 2018: un superbe triathlon exigeanthttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/l-de-bandol-octobre-2018-un-superbe-triathlon-exigeant2018-10-20T07:42:55.000Z2018-10-20T07:42:55.000ZScorpion ailéhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Scorpionaile<div><div>Pour mon 9ieme et dernier triathlon cette année, j'avais choisi le L de Bandol: jamais participé avant, j'avais hâte de le découvrir et de me faire plaisir sur un parcours exigeant.</div><div>Et je n'ai pas été déçu! Déjà, le parc à vélo, départ et arrivée tous au meme endroit , en plein centre de Bandol en bord de plage, c'est cool. Le village propose de nombreux restos et solutions d'hébergement, c'est appréciable aussi. </div><div>Le jour de course, de bonnes conditions: temps sec et venté, un peu nuageux s'améliorant au fil des heures, température douce le matin 18C jusqu'à 24C l'aprés midi. Mer à 22C, parfait. On doit etre environ 400 au départ, à 8h30. Natation dans la Méditerranée toujours agréable, malgré petite houle. Sortie australienne et 1900m. Je fais un chrono moyen (pour moi) de 35mn.</div><div>Beau parcours vélo dans les pins, vignobles, forets, bon état des routes, circulation voiture permise pas trop gênante. 1600m D+, avec 2 tours et plusieurs cotes à 7-9%. Vent parfois fort , pas terrible pour mes roues à jantes larges , mon vélo tangue dans quelques descentes à 65kmh. Arbitrage trés présent, un peu trop meme, quand ils allument des concurrents trop proches en train de gravir des pentes à 8% ! En tout 97km , que j'ai bouclés en 3h30, pas terrible, j'ai perdu l'habitude des parcours très vallonnés sur la fin de cette saison et le XXL d'Amsterdam! ... Alors je me suis rattrapé , façon de parler , sur le parcours run. Beau parcours running 3 AR le long de la mer , 20km, 300m D+ , casse pattes avec montées escaliers, cotes raides, passages sur quelques chemins caillouteux et sur une plage sable. Mais très joli, belle variété des paysages, vues sur la mer, et nombreux croisements avec les autres coureurs.</div><div>Le vent fort rafraichit un peu, heureusement car le soleil tape et certains ravitos sont limite rupture en eau ! Je boucle les 20kms en 1h48, 83ieme chrono du jour, et la course en 6h ... et 3 secondes. Loupé de peu le trop classe 5h59 et 59s. , malgrè un sprint (à 12kmh) sur les 3 derniers kms, et une ligne d'arrivée passée main dans la main avec un autre triathlète , sympa.</div><div>Je suis heureux d'avoir participé à cette course et d'avoir tout donné, en finissant à fond ! 120ieme sur 370 au départ. Mention spéciale aux nombreux bénévoles et à l'organisation sympa et efficace. Je recommande donc !!</div><div><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/130153680?profile=RESIZE_1200x" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/130153680?profile=RESIZE_710x" width="710"/></a></div></div>70.3https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/70-32018-10-07T19:50:42.000Z2018-10-07T19:50:42.000ZLoup vifhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Loupvif<div><p><a rel="nofollow" href="https://youtu.be/6oVII8uphpc">https://youtu.be/6oVII8uphpc</a></p></div>XL de l'Alpe d'Huezhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/xl-de-l-alpe-d-huez2018-08-06T18:41:43.000Z2018-08-06T18:41:43.000Zlamantinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/lamantingalactique<div><p>En 2017, j’avais cherché un challenge longue distance en triathlon avec un vélo montagneux. J’avais jeté mon dévolu sur le LD de l’Alpe d’Huez. Un sombre évènement m’a empêché au dernier moment de m’aligner et l’organisation a eu l’extrême élégance de reporter mon inscription à 2018.</p><p>J’ai décomposé ma saison 2018 en trois grands moments : la Transjurassienne, le marathon de Paris et le tri de l’Alpe. Dès début avril, je concentre ma préparation sur le vélo à la recherche de dénivelé au mois de juin et en Juillet. Je parviens à rouler 4000 km en vélo, 800 en course à pied mais seulement 35 en natation. J’ai reconnu la montée de l’Alpe d’Huez le dimanche précédent la course. Je suis confiant. L’alerte canicule et les chaleurs annoncées vont mettre à mal ma sérénité. Je supporte mal la chaleur et je sais pertinemment qu’elle va rebattre les cartes de la course. J’ai lu les conseils de l’organisateur sur le site plusieurs fois, à tel point que je les connais presque par cœur. Je décide de revoir ma stratégie de course, de partir très lentement et d’arriver le plus frais possible au Bourg d’Oisans.</p><p>Le jeudi matin, le temps est splendide, les paysages assez magiques et l’eau du lac Verney donne envie de se jeter dedans. Je prévois 9h de course, 1h pour la natation et les 2,2km de nage(en voyant large), 6h pour le vélo et ses 120 km et surtout 3200D+ et 2 pour la course à pied avec 20km, 350 D+ à plus de 1850m d’altitude, ce qui devrait me faire arriver aux alentours de la 600è place selon les classements des éditions précédentes. Je désire simplement être finisher. La chaleur est déjà palpable. La température de l’eau historiquement chaude à 18,3 degrés. Je suis très calme mais très concentré. On côtoie les plus grands champions parmi le millier de triathlètes présents -c’est le charme de cette discipline la proximité entre sportifs de haut et de bas niveaux- : j’aperçois Van Lierde, Emma Bilham, Céline Bousrez avec laquelle j’avais couru en 2016, elle sur le duathlon de Bois le Roi et moi sur le triathlon. Elle allait devenir championne de France si ma mémoire est bonne. Je me place un peu en retrait et je conserve ma cagoule néoprène. Le départ est donné. Je nage à ma main, tranquille en maitrisant mon activité respiratoire et cardiaque. J’aperçois une puce qu’un triathlète a mal dû serrer mais je ne parviens pas à la récupérer. Je boucle les 2,2 km en 50 mn tout juste. Je suis un peu déçu, j’espérais 43 mn mais mes trajectoires n’étaient pas optimales. Qu’importe, ce n’est pas important. J’entends que Romain Grosjean, pilote F1, sort juste derrière moi en 500<sup>e</sup> position (pour son premier triathlon, il me mettra une heure dans la vue !!). J’effectue une transition vraiment tranquille en prenant le temps de revêtir des vêtements de cyclisme, compte tenu du temps que je vais passer sur mon vélo.</p><p>Les 25 premiers kilomètres de vélo se déroulent sur une portion descendante mais assez fréquentée par les voitures et avec un vent de face un peu désagréable. Je n’appuie pas sur les pédales et reste sur la réserve, si bien que je me fais doubler. Psychologiquement, ce n’est pas agréable mais je reste fidèle à ma stratégie de course. J’en profite pour bien boire et bien m’alimenter. A Séchilienne, nous quittons l’axe fréquenté et débutons l’ascension du col de la Morte que je pense, sans l’avoir gravie, un peu sous-estimé. Il est en effet considéré comme plutôt facile mais 14km à 7% de moyenne, ça laisse des traces. L’ascension se fait à l’ombre sur une route agréables et de manière assez régulière. Je monte tranquillement, en tournant les jambes à 11-12 de moyenne sans me mettre dans le dur. Au sommet, je me ravitaille, fais attention à la descente. Vient le col de Malissol, facile, court mais en plein soleil. A Valbonnais, j’avais préparé un ravitaillement personnel, salé que l’organisation a emporté sur place. Je m’arrête 8 mn pour manger sans appétit. Je me force, conscient que c’est essentiel. Le col d’Ornon se présente, facile au début. Le cadre est splendide, je prends le temps d’observer les névés. La fin du col est plus pentue, je la passe avec une bonne cadence de pédalage. La descente est engagée, sinueuse et je la négocie sans m’affoler. Bourg d’Oisans, 105km. Je pointe à la 650<sup>e</sup> place d’après ce que j’ai entendu à un ravitaillement. La course commence là pour les meilleurs. La montée du mythe. Dès le début, je vois que les jambes tournent bien. Je reprends des triathlètes, lentement mais sûrement. Le moral est bon, je me sens plus frais que les coureurs autour de moi. A la Garde, je remplis mes gourdes, suis encouragé par des bénévoles (400 au total !) hyper souriants et poursuis la montée. Je ne serai jamais doublé alors que je reprends des dizaines de triathlètes. (92 au final sur les 13 km d’ascension). Je bois très régulièrement (pas loin 10 bidons rien que pour le vélo). Je commence à me préparer mentalement à la course à pied. Je parviens à l’aire de transition n°2 et aperçois ma femme et mon fils qui devaient venir m’encourager : c’est bon pour le moral. Je me change, le parc à vélo est déjà bien rempli. 6H02 au total à quasiment 20 de moyenne.</p><p>Je commence à courir et je sens que les jambes répondent bien. 3 tours sont prévus de 6,6 km avec environ 100 mètres de D+. Je boucle le premier en 40 mn. Je veux être régulier et courir sur le même rythme. Les passages vers la route du col de Sarenne sont splendides, ceux dans la station un peu moins du fait de nombreux travaux mais il y a beaucoup de supporters et l’ambiance est très sympa. De nombreux concurrents marchent. C’est de plus en plus manifeste au deuxième tour. Mon fils de 7 ans court un peu avec moi, il va plus vite (!). Il s’éloigne de sa mère et je lui demande de retourner vers elle. Ma femme me communique mes temps et la remontée au classement que j’effectue. Moi qui ne pensais qu’à finir, je veux doubler un maximum de personnes. J’observe les bracelets au bras et m’encourage à chaque fois que je passe un triathlète au même point de la course que moi. Le dernier tour est plus difficile, les jambes tirent un peu mais je cours. Tous les autres marchent quasiment. Je ne m’arrête pas aux deux derniers ravitaillements pour grappiller toujours plus de places. J’achève les 20 km en 2H02 pour un total de course de 9h20 et je prends la 389<sup>E</sup> place sur 756 finishers après avoir repris 120 concurrents sur la course à pied. Il y a plus de deux cents abandons d’après mes calculs. Les crampes arrivent une fois la ligne franchie. Je bois beaucoup, ne parviens pas à manger mais je suis heureux d’en avoir terminé. L’organisation a été sans faille malgré la difficulté d’avoir deux aires de transition différentes. C’est un triathlon que je conseille vivement et que certains estiment même plus dur que l’IM de Nice. Je ne peux pas l’affirmer, je ne suis pas encore passé à la distance XXL. Cela ne saurait tarder…</p></div>Il n'y a pas que des huitres à Bouzigues !!https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/il-n-y-a-pas-que-des-huitres-a-bouzygues2018-06-12T09:58:03.000Z2018-06-12T09:58:03.000ZThe Iron Dolphinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/POUJADE<div><p><a href="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/35249707?profile=original" target="_blank" rel="noopener"><img class="align-full" src="https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/35249707?profile=RESIZE_710x" width="710"/></a></p><p> </p><p>Hello Wildeurs Wildeuses,</p><p>Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté un petit débrief sur le site de la Wild.</p><p>1er tri de la saison après une année de prépa pour terminer pas trop explosé le marathon de Paris en Avril.<br/> Au niveau des entrainements, pas trop de vélo - 3 sorties depuis Janvier...:(( - et en nat le minimum (1 session par semaine).</p><p>RDV le dimanche matin à 7h avec la Crevette qui n'a pas les yeux en face des trous après sa sortie de 100kms la veille et un coucher un peu tardif.<br/> Pour moi,bien reposé et motivé de recourir un tri, surtout en version nature VTT et trail une première !<br/> Cadre idyllique au bord de l'étang de Thau avec vue sur la colline Saint Clair de Sète<br/> Organisation et bénévole super sympa, pas trop de monde.<br/> Beau temps avec quelques nuages, t° air/eau idéal.(25°/22°)</p><p>En arrivant sur le parking des coureurs, je croise David de Pérol qui m'avait vendu mon vélo route il y a 5 ans. <br/> Ca commence à parler matos VTT avec la Crevette qui a encore le regard embrumé. Toujours aussi sympa David et au taquet des triathlons !!</p><p>La course<br/> Départ 9h<br/> La NAT se passe bien, pas trop de machine à laver vu le faible nombre de concurrent, je contourne les 2 bouées et après 800m et 18'44'' je récupère mon VTT.<br/> J'ai bien géré mais j'ai le cardio un peu élevé.<br/> J'appréhende le VTT car je ne sais pas comment gérer mon effort sur les 18kms. Les 1ers kms sont des petites montées casse pattes qui m'empêchent de reprendre mon souffle.<br/> Au bout de 10 mns, mon cardio redescend et Crevette m'a déja dédoublé avec un petit tacle d'encouragement :)<br/> Les chemins deviennent techniques avec pas mal de single et assez cassant pour le vélo. C'est moins "safe" que sur la route : Un concurrent perd sa roue avant devant moi, un autre en voulant me doubler me fait un beau soleil, une VTTiste s'arrête à chaque descente un peu ardue Ca bouchonne mais ça me permet d'admirer la vue sur l'étang !! C'est fun le VTT :)<br/> Les kms sont avalés mais pas trop les concurrents, je ne double pas beaucoup et avec la fatigue qui pointe j'essaye de garde ma lucidité et ma concentration pour ne pas partir à la faute ou en soleil ...<br/> 1h33 en vélo pas top mais j'ai pris mon pied !</p><p><br/> La CAP<br/> N'ayant pas travaillé les CAV (courses après vélo), je suis partis sans aucun objectifs juste me faire plaisir. Ca a été le cas ! Trail roulant de 5 kms sans difficulté avec une partie déja exécutéé en VTT et l'autre au bord de l'étang. Le public et les bénévoles bouzigauds nous encouragent c'est super sympa.<br/> 11mns pour les 5kms. J'aurais pu forcé un peu plus mais mon mollet droit était encore fragile.</p><p>Au global, 1h57'30. Toujours aussi quiche en vélo donc point à travailler cet été dans les pyrénées<br/> Félicitation à la Crevette qui m'a accompagné et bien dosé sur cet entrainment du Dimanche matin !</p><p>Un très beau triathlon convivial et familial sans stress dans un cadre parfait.<br/> La versio M était aussi proposée. A tester l'année prochaine :)</p><p>Sportivement</p><p>The ID</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p></div>Eco trail 2018https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/eco-trail-20182018-05-02T09:14:34.000Z2018-05-02T09:14:34.000ZBison Fuméhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Aurel<div><p>Salut les Wilders,</p><p> </p><p>Un petit debrief suite à mon éco trail de Paris...</p><p>Pour ceux qui habitent la région parisienne, je trouve que cette course vaut le coup. Pas facile en effet de trouver un trail quand on est de la capitale. Idéalement placé dans le calendrier pour moi, ca m'a mis un peu de motivation pour sortir cet hiver.</p><p>Bon... on part de Saint Quentin en Yvelines. Et sous le ciel bien plombé de cette année, ça faisait pas rêver. Je pars en short, en me disant que mon pull et mon imper salomon devraientt suffire. J'ai pas eu froid pendant la course, et les ravitos ont été corrects, mais à l'arrivée j'ai caillé grave.</p><p>Les conditions de la course ont juste été dantesques. On s'est tapé de la neige, de la boue jusqu'au mollets... qu'on vienne pas me dire que l'écotrail de Paris c'est pas un trail !!! (en tout cas pas cette année !)</p><p>J'avais prévu 9h, j'en ai mis 11 ! :'(</p><p>Franchement, avec un peu de soleil cette course doit être très agréable. Sous la neige, c'est une autre histoire...</p><p>Record d'abandons cette année... et pourtant on voit clairement dès le départ que les gars qui prennent le départ ne sont pas là en touristes. 80km ca s'improvise pas.</p><p>Même si j'avais voulu abandonné, j'aurais pas pu : quand t'es au milieu de la forêt... ben tu t'arrêtes pas ! :D</p><p>Je vous recommande cette course si vous avez besoin de points itra (4 points "faciles" si la météo est clémente)</p><p>La fin (sur 10 km) est moins charmante, mais l'arrivée au 1er étage de la tour Eiffel est un excellent facteur de motivation !</p><p> </p><p>Et c'est la première fois qu'on me félicite quand je mets un t shirt de finisher !! :D </p><p> </p><p>A+</p><p> </p><p>Bison</p></div>Ironman de Barcelonehttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/ironman-de-barcelone2017-10-04T19:51:30.000Z2017-10-04T19:51:30.000ZBison Fuméhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Aurel<div><p>Ya des jours comme ça où tu te lèves avec l'envie de faire une connerie...</p><p>Moi c'était en rentrant des mondiaux de cozumel. Besoin d'un nouveau défi.</p><p>On est le 2 octobre 2016, je motive Grand Tetra, on se connecte sur le site d'Ironman. Les slots pour Barcelone 2017 viennent d'ouvrir.</p><p>Je prends ma CB, et pif, je suis plus léger d'environ 500 euros. Il faudra par la suite rajouter le billet d'avion et le logement. C'est pas donné d'être un homme d'acier...</p><p>Les mois passent doucement, en se disant qu'on va allonger la prépa en temps voulu. J'ai beaucoup de travail, donc une bonne excuse pour rester au chaud :) et les 4 premiers mois de l'année je fais entre 10 et 14 h d’entraînement par mois. J'ai surement dû mal lire qu'il fallait 10 à 14h par semaine (et non par mois) pour finir son IM...</p><p>Mais j'ai bonne conscience, j'ai acheté le livre de Guy Hermelin, et je mise tout sur le matos !! J'ai un bon vélo, je vais tout déchirer :D</p><p>Juin juillet et Août font ma fierté : 24h d'entraînement mensuel. J'explose ma moyenne et je commence à bien sentir l'histoire. Pour la première fois je fais plus de 80km en sorties vélo, en solo qui plus est. Je sens déjà que j'ai des jambes en acier. Sûr, je vais vite devenir un bonhomme tout entier en acier.</p><p>Vient septembre, les mondiaux de Rotterdam se passent bien, mais mes genoux sont fragiles, et limitent considérablement l'entraînement. L'essentiel est derrière mois de toute façon, il ne faut pas se charger inutilement !</p><p>A ce moment là, je fais la moyenne :</p><p>4h d'entraînement hebdo depuis Janvier</p><p>49km en 15h de natation (j'ai volontairement délaissé la nat)</p><p>2500km de vélo en 76h</p><p>700km en 63h de cap.</p><p></p><p>Oui... c'est pas énorme, mais moi je trouve que ca le fait grave ! Je me connais bien, j'ai un gros mental, et blague à part, je mise beaucoup dessus.</p><p></p><p>Je prends mon avion pour Barcelone. On est vendredi, et la course c'est demain. Je rejoins grand Tetra et sa femme, notre supportrice #1, à Barcelone et on file sur le site, car nous n'avons que jusqu'à 18h pour récupérer nos dossards.</p><p>On est un poil juste, pas de briefing (il a eu lieu le matin) mais on est content d'être là. L'orga est au top : pas de queue pour le dossard, les gens sont sympas, on monte les vélos vite fait et on file à l'appart se reposer. La journée de demain va être longue. Petit bémol : 1 pompe à vélo pour 3000 concurrents !! jamais vu ça. On fait la queue et on rencontre un 3ème wilder par hasard.</p><p>Précision pour ceux qui comme moi aiment claquer du pognon inutilement dans des souvenirs, c'est le moment d'acheter tous les goodies IM comme pour ton môme à Eurodisney, parce que le lendemain tu coures et le surlendemain tout ferme à 12h (en gros au moment où tu sors de la léthargie)</p><p>On loge à Santa Susanna. C'est pas loin, mais comme pour tous les tri, pas loin c'est toujours relatif : 5 ou 7 km, ca oblige à prendre le train. A 6h ya ce qu'il faut, mais le dernier est à minuit. Et si tu as la chance de devenir un homme d'acier en 15h, ben tu gagnes en plus le droit de rentrer à pied.</p><p>Faut savoir aussi que le 1er octobre, c'est la fête des locaux. Enfin le début de la fête des allemands locaux plus précisément... véritable défilé, bière à gogo, vive l'oktoberfest... Et la moindre des choses à dire, c'est que l'oktoberman est beaucoup plus nocturne comme animal que l'ironman ! Bref, ils foutent un bordel pas croyable. Mais on ferme les yeux et on pense à demain...</p><p></p><p>5h, on se lève. petit déj sommaire</p><p>6h le train</p><p>6h30 on est dans le parc à vélo. A l'entrée grand tetra me lance en déconnant "t'as bien pris ta puce hein ?". P*tain la puce... je coures dans le sens inverse, j'ai le temps de rentrer à l'appart' en panique mais en 30 secondes je me dis que je dois pas être le seul. Je vais voir un officiel. Pas de soucis, ils m'en filent une autre illico. Pfiou... c'était moins une ! Au passage, au départ de la nat, il filent des bonnets supplémentaires, des lunettes et des puces au cas où...</p><p>On remplit les bidons, on regarde le soleil se lever, on se met en condition, et il est déjà 8h. Départ des pros dans quelques instants. Ca claque de les voir partir. Musique à donf, pour notre départ à 8h30 ce sera du ACDC. Je suis gonflé à bloc !</p><p>Je profite de chaque instant. Je pars sur mon rythme habituel de gros diesel. J'ai confiance dans ma nat, je suis pas bon en court distance, mais les 2 entraînements de 4,2 km que j'ai fais je suis ressorti très frais. De toute façon, maintenant c'est trop tard pour s'inquiéter ! Parti dans le sas des 1h20 je remonte beaucoup de monde. La rolling start est sympa car on ne part pas en baston dès le départ, mais a contrario ya pas grand monde et je commence à partir trop à gauche car je relève pas assez la tête pour voir où je suis. En plus les lignes de sables au fond de l'eau transparente ne sont pas parallèles au tracé du parcours. Vraiment ils déconnent chez IM... :D Bref, je dévie un peu, mais qu'importe, je double, et au final je sors de l'eau en 1h12.</p><p>8 min de transition à T1. Je sors de l'eau comme si j'étais sur un sprint. Et 20 mètres plus loin je réalise ma bêtise... la journée va être longue. Perds pas de temps, mais fais les choses proprement. Un filet d'eau coule sous l'arche de sortie du swim. Je me rince sommairement. Je prends un verre d'eau pour nettoyer mes pieds du sable. Et je file.</p><p>Ca commence bien ! J'ai 5 min d'avance sur le timing prévisionnel.</p><p>Le vélo part sur 3 km pourris dans la ville : relances pénibles, dos d'âne, virages serrés, mais la foule t'acclame comme au tour de France, ca y est, le jour de gloire est arrivé ! Ils ont bon goût ces spectateurs ! Et puis on passe un première petite bosse. Pour celui qui fait Embrun, il rigole. Moi on m'a dit "Fast and Flat". Je suis donc étonné de voir ces bosses. Mais au km 5 tu t'en fous. Au 180 ca pique un peu plus... Une fille me double, se colle dans ma roue avant. Ca m'étonne. Elle boit un coup d'isotonic, et gerbe illico. J'esquive de peu ses effluves.</p><p>On commence à 2, mais petit à petit je m'aperçois qu'environ 15 personnes sucent nos roues. Je suis dubitatif. J'imaginais qu'avec le monde, on se situerait à 5 / 7 m les uns des autres, mais non... ca y va joyeusement. Pas de petit délit... du gros du lourd du violent. Je me retourne, râle un peu, et m'aperçois qu'en fait, il est impossible de ne pas être en paquets. Calcul rapide : la boucle fait 70km. On est 3000. Ca fait, si chacun est réparti tout le long à distance égale (ce qui est évidemment impossible) un gars tous les 23m. Autant dire qu'en étant sorti en 1h20 du parc à vélo, je suis avec le gros des triathlètes. Les arbitres passent, nous demandent de nous mettre en ligne. J'hallucine et ne comprends pas la consigne : si on se met en ligne, on va forcément drafter. Certains passages avec ralentisseurs font perdre des bidons, et parfois la route n'excède pas 4m de large, pour l'aller et le retour. Un jour de pluie je n'imagine même pas le carnage. L'aller se passe tranquillement, le retour aussi, mais je ne suis pas là pour être en groupe. J'aime avancer dans les descentes ou le vent dans le dos. Je m'échappe, fais l'effort, et roule 30 km à peu près tout seul, 50 m devant le groupe. Mais à la deuxième boucle le vent se lève fort, et je le prends dans la tête. Je vois toujours des arbitres qui ne disent rien. Inévitablement le peloton me ravale. Je me cale en dernière position, environ 5m derrière un gars sympa avec qui j'ai causé un peu. Une arbitre passe, me colle un carton bleu (5min de pénalité). Je lui demande juste comment on fait pour ne pas drafter. Elle hésite... mais me laisse le carton et note mon numéro. C'est mérité. Elle cartonne le gars devant moi, et puis elle s'en va. J'hallucine total !!! Ya 20 mecs en peloton, elle cartonne les 2 derniers ! Je remonte, tape un sprint pour lui demander si elle a plus d'encre dans son stylo ! Elle me répond qu'on va en causer à la penalty box. Je l'ai mauvaise... Après discussion, elle bafouille un peu, me dit qu'elle a collé 2 carnets de cartons. Je ne comprendrai pas la non sanction du groupe, c'est pas grave. Ma punition est méritée, ya pas d'injustice. J'en profite pour me reposer. Ma moyenne chute de 34 à 32kmh.</p><p>Le vent se lève de plus en plus fort. Et comme de par hasard, au bout de 3h30 de ma course, les premiers sortent pour la cap, ca laisse plus de place sur la route. Avec les cartons qui sortent, d'un coup il n'y a plus de groupes. Tant mieux. Mais là je souffre mentalement à la 3ème boucle (demi-boucle en réalité) Je prends le vent dans la tête, ca devient dur. Et surtout j'ai peur de prendre un second carton, synonyme de disqualification car malgré tout ca reste difficile d'être à distance règlementaire, même s'il n'y a plus de peloton, on est tous en file indienne, et pas du tout au même rythme. Mais bon an mal an, je me dis que je regretterai dans quelques temps mon vélo, car la cap arrive à grand pas.</p><p>5h38 de vélo plus tard, j'ai avalé les 180km. soit 31,8 de moy. Je suis content, j'ai encore gagné 5 minutes.</p><p>T2 en 6min, ras, propre. Je pose le vélo en courant, oublie encore que je suis pas sur du S... je me calme. Je croise la copine qui me fait coucou. Je prends des nouvelles de mon pote et hurle un "dis à ma femme que je l'aime" comme si j'allais partir à la guerre. Elle se marre.</p><p>Et la course commence. On dit qu'un marathon, c'est 32 km d'échauffement, et 10 km de course. Bon ben un IM, c'est 184 km d'échauffement avant un petit marathon. J'y vais cool, me dit que c'est le moment de mettre à profit mes 10' d'avance. T'emballe pas René... ca va être long. Je vise un 6'15 / km, 6'30 avec les ravitos ou une pause. Je tiens le 1er km. Au 2ème km je morfle, mais la foule est en délire. Le speaker gueule. Je me rappelle que mon prénom n'est pas Anthony. Merde... ce n'est donc pas moi que la foule acclame ??! Quel manque de goût... Anthony Costes me double tranquille et remporte la victoire à 200m de moi. Cool, un français vient de gagner. Pas cool, moi j'ai encore 40 bornes...</p><p>Et là je vois le compteur fondre... 7', 7'30 je donne ce que j'ai mais le temps au km augmente sans que je ne puisse rien y faire. Je décide une pause au ravito. En fait, je vais me faire tous les ravitos.</p><p>Et si vous m'avez lu jusque là, je vais vous épargner chaque km qui fut vraiment une souffrance. Je finis au mental. La cap est horriblement moche (oui moi je pléonasme quand je veux). En gros, 4 km sympas car une foule de dingue jusqu'à ceux qui finissent en 12h, (ensuite ca se disperse). Les mômes te tapent dans la main, c'est top. Les gens hurlent ton prénom, les filles montrent leurs seins, ah euh non... mais quand même, l'ambiance est sympa. Et ensuite t'as 10km de no man's land. Vent dans la gueule, pluie, décors tout moche. Et tu dois faire ca 3 fois.</p><p>Le 2ème tour, t'as du mal, mais tu te dis que t'en as encore pour 3h donc tu la fermes et t'avances. Mais le 3ème tour t'as envie de tuer tout le monde, de pleurer, d'arrêter, en tout cas pas envie de retourner dans les champs. Mais aller, on y va. Chaque km a l'air d'en faire 3. Mais non, t'as montre GPS est de mèche avec l'orga, ya bien le compte. Les gars commencent à tituber. D'autres vomissent tripes et boyaux. Ca me fait flipper. Comment peut-on se mettre dans cet état. Et je pense à mes potes qui doivent se demander de la même façon ce que je vais faire sur ce genre d'épreuves.</p><p>Je finis en 11h57. Ca y est... Un petit Dab pour faire sourire mon fils quand il verra la photo finish. Ma femme et mes enfants m'ont accompagné sur chaque cm de ce parcours. J'ai envie de chialer, mais je crois que j'en ai même pas la force. Putain je l'ai fais. La femme de Grand tetra me remet ma médaille (elle a un pass VIP). C'est un super souvenir. Elle semble encore plus émue que moi.</p><p>De toute façon, j'ai plus de cerveau, plus de jambes, ca y est... c'est clair... je suis un homme d'acier.</p><p>Grand Tetra finit rapidement derrière moi, en 13h37. Pour un premier IM, ca claque.</p><p></p><p>Une pensée ne cesse de tourner dans ma tête : "putain... on l'a fait"</p><p></p><p></p><p>En bref, pour ceux qui ne liront pas toute ces lignes, je vous en veux terriblement.</p><p>Mais quand même, sachez que Barcelone, c'est : 1) pas à Barcelone (mais à Calella) 2) pas si plat que ça, même si c'est très plat... 3) que ca drafte obligatoirement 4) que la cap est vraiment toute moche</p><p>C'est aussi : 1) l'endroit idéal pour débuter sur un XXL 2) une orga de ouf 3) une expérience inoubliable 4) des ravitos très complets</p><p></p><p>Au plaisir de vous retrouver sur des courses ;)</p></div>Trialong de Bois le Roihttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/trialong-de-bois-le-roi-12017-09-25T07:49:09.000Z2017-09-25T07:49:09.000Zlamantinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/lamantingalactique<div><p>avec Lombric, nous clôturons la saison de tri avec le L de Bois le Roi. J'aurais bien été à Rotterdam mais les prix m'ont un peu freiné. J'ai suivi leurs résultats et leur retour d'expérience avec beaucoup d'intérêt.</p><p>La distance L ne me fait plus peur et je crois, depuis l'année dernière, que c'est celle sur laquelle je me sens le plus à l'aise.</p><p>Nous craignons la météo qui s'annonce froide et pluvieuse.</p><p>On arrive à 7h30 , on récupère les dossards et retour aux voitures. On prépare les vélos en s'abritant sous le hayon de mon coffre d'une pluie qui tombe très drue. Elle cesse quasiment quand nous décidons de rejoindre le parc à vélo.</p><p>La température de l'air est de 7 degrés et celle de l'eau de 16.5.</p><p>Sur la plage, mes pieds sont bleus. A cinq mn du départ, Lombric s'aperçoit qu'il a oublié sa puce. Retour au parc à vélos en sprint pour bien faire monter le coeur.</p><p>Nous sommes 240 au départ, 80 concurrents ont renoncé du fait du temps sans doute.</p><p>Deux tours de 950 mètres que je boucle sans trop de difficultés. Je sors assez loin, en 40 mn, me semble-t-il, en 110e position, apprendrai-je par la suite. Je ne veux pas appuyer ma nage et je dois trop rester en position de confort ce qui ne me permet de sortir avec les meilleurs. Il faut vraiment que je travaille ça l'année prochaine. Il a plu à nouveau pendant la nage et le vélo est trempé. T 1 de 3 mn pour s'habiller chaudement. On part pour deux tours de 40 km. Je fais tomber mon système d'hydratation au 25e km après un dos d'âne, m'arrête, le récupère en réassemblant les morceaux, et ai un mal fou à repartir dans la côte qui suit. Je perds deux mn dans l'affaire, un peu de concentration et suis un peu agacé. Le deuxième tour se passe sans souci. Je boucle le vélo à 33 km/h de moyenne en 2h28. C'est le 34e temps vélo.</p><p>T2 assez rapide, je m'alimente un peu. On part pour 18.5km en trois tours (chaque tour a été amputé d'un km car la portion était trop boueuse). Les jambes répondent bien. Je me cale à 13.5-14 km/h et j'essaie d'avoir une foulée efficace. Je finis en 1h24, pour 4h39 en tout et une 29e place au général. Nous avons eu de la chance car nous sommes passés entre les gouttes en vélo et avons même profité du soleil pendant la cap.</p><p></p><p></p></div>Championnats du Monde à Rotterdam le 17/09https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/championnats-du-monde-a-rotterdam-le-17-092017-09-20T17:33:43.000Z2017-09-20T17:33:43.000ZLe Frelonhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/ArnaudGuichard<div><p>Quoi de plus motivant que de s’aligner sur les championnats du Monde avec l’Equipe de France ? Alors direction Rotterdam avec le Puma et 6h de route (ça bouchonne un peu à Anvers le vendredi soir). Juste le temps d’aller au village et récupérer le dossard. La pression commence à monter. Puis direction le centre où on retrouve plusieurs Wilders pour une petite pasta party.</p>
<p>Le moral est bon et le physique également. Pas au top mais bien malgré tout pour faire quelque chose.</p>
<p>Samedi matin, direction le parcours vélo sous la pluie pour la reco vélo en peloton. Il fait froid et la pluie ne cesse de tomber. Ca promet une bonne galère le lendemain si les conditions ne changent pas. Le parcours ne nous paraît pas fantastique, avec ses pavés et ses voies étroites.</p>
<p>Puis déjeuner, préparation du vélo pour l’amener dans l’après-midi en T1. Je prends avec moi ma trifonction, mon dossard et ma puce. On enchaîne avec le briefing de l’Equipe de France et un resto italien pour diner entre Wilders. Soudain, je m’aperçois que j’ai oublié mon sac au briefing. Coup de panique, j’appelle l’hôtel qui ne comprend rien et finalement j’arrive à joindre un représentant de l’EDF qui me l’a mis de côté. Je suis quand même obligé de foncer pour le récupérer.</p>
<p>Tout rentre dans l’ordre et il est l’heure d’aller se coucher. Notre souci est la météo. Ils prévoient 7° le lendemain. Comment gérer le début du vélo avec cette température ? L’inquiétude monte car nous ne sommes pas équipés pour la circonstance.</p>
<p>Réveil de bonne heure le jour de la course. Tout va bien. On file en T2 mettre les chaussures puis en T1 pour finir de préparer le vélo. Ensuite, direction les tentes où on doit déposer les affaires de l’arrivée. Je m’aperçois que j’ai oublié de déposer mes chaussettes. Impossible de courir sans. 2<sup>ème</sup> coup de chaud. Je décide de les mettre sous ma trifonction. Au pire, elles seront mouillées mais je n’aurai pas les pieds nus.</p>
<p>Finalement, la météo est cléménte. Ouf !...Tout est nickel pour une belle course. Je suis bien, détendu.</p>
<p>On se dirige vers les sas de départ. On attend tranquille puis vient notre tour. « On your mark », et coup de pistolet. Je pars tranquille. Je suis avec les gars de ma vague. Les meilleurs sont devant bien sûr. Je fais 300 mètres sans souci et là mes vieux démons ressurgissent sans explication. Je n’y arrive plus et n’ai plus envie d’avancer. Pourtant, j’ai nagé la distance quasiment tous les jours en mer cet été et même si la natation n’est pas ma spécialité, c’est incompréhensible de lâcher comme ça.</p>
<p>Bref, après 10mn, ma course est finie. C’est moralement épuisant mais hors de question d’abandonner même si il faut faire 100m par 100m. L’aller est une galère mais je retrouve un peu de confiance sur le retour. Je finis la nat en 43’, bien entamé mentalement et physiquement.</p>
<p>A la sortie, on doit avoir 500/600 mètres de transition. Au milieu, je crampe. Obligé de m’arrêter. J’atteins finalement mon vélo, essors mes chaussettes et file aussi vite que possible.</p>
<p>Après 500m, je m’aperçois que ma petite pompe est branlante. Le concurrent d’à côté a dû mettre un coup dans mon vélo. Le problème est qu’elle tient avec un velcro. J’essaye de détacher le scratch en roulant et finis par l’arracher. Je me retrouve avec ma pompe dans la main. J’ouvre la petite pochette sur mon cadre pour la ranger mais elle ne rentre pas car j’ai mis mes gels. Qu’importe, je la mets sous ma trifonction. Problème, ma pochette ne se ferme plus. Du coup, je la laisse ouverte mais perds rapidement un gel. Je n’en ai plus qu’un pour les 40 km. On fera avec.</p>
<p>Le vélo se passe pas trop mal mais sans trop s’exciter. 1h15 pour boucler les 40km.</p>
<p>La T2 se passe bien. Je pars pour 2 boucles à bonne vitesse mais sans en rajouter. Inutile de se cramer, ça ne changera pas grand-chose. Je fais les 10km en 44’ et quelques, bien content de terminer.</p>
<p>Je garde un super souvenir de ce RV avec les Wilders. Si tout était réuni pour faire une belle course, malheureusement, je reste bloquer sur la nat. Seules satisfactions : pas de problème digestif, pas de fatigue ni de blessure.</p>
<p>Place désormais à la saison de trail en espérant chasser les démons aquatiques cet hiver.</p>
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</div>Swim and run - Emeraude Events - Saint-Lunaire - 09/09/2017https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/swim-and-run-emeraude-events-saint-lunaire-09-09-20172017-09-11T05:32:05.000Z2017-09-11T05:32:05.000ZLoutre de merhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Loutredemer<div><p>Bonjour à tous les Wilders,</p><p>Un joli trophée dans bagages après le swim and run de Saint-Lunaire ce samedi!</p><p>300 équipes au départ pour environ 18 km de CAP et 4,5 km de NAT divisés en 15 tronçons. Avec mon binôme nous connaissons l'épreuve, déjà réalisée l'année dernière. Nous étions arrivés 5éme avec quelques soucis de matériel et d'organisation. Cette fois-ci mieux équipés et mieux entraînés (quelques entrainement spécifiques S&R à 2), et surtout mon binôme a des jambes de feu, je prendrais très peu de relais (nous sommes reliés par un élastique pour soulager l'un des 2 pendant la CAP). Après un début de course technique (mer agitée), nous nous plaçons rapidement 4éme, puis 3eme.</p><p>La grande partie de la course nous sommes 3eme avec les vainqueurs de la dernière édition qui nous traquent à quelques centaines de mètres, nos de podium sont réduites. En fait il ne reviennent pas, un gros rythme en natation et de bonnes relances à pied nous mettent à l'abri. A 3 tronçons de l'arrivée, nous revenons sur les 2eme et rythme sera maintenu jusqu'a l'arrivée.</p><p>A notre grande surprise, la 1ere équipe au scratch est une équipe mixte, avec de sacrés références (17' au 1500 pour monsieur). Nous ne pourrons pas revenir sur eux, mais nous termninons 2eme équipe au scratch, et 1ere équipe masculine, quelle joie !! </p><p>De bon augure en vue de Rotterdam dimanche prochain, mais il va falloir soigner la récupération maintenant...</p><p>A bientôt pour de prochaines aventures!</p><p>Marc</p></div>DO de Gerardmerhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/do-de-gerardmer2017-09-10T07:58:24.000Z2017-09-10T07:58:24.000Zlamantinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/lamantingalactique<div><p>Avec Lombric et Calamar, nous revenons sur le DO de Gerardmer, conquis par l'ambiance que nous avions connue l'an dernier.</p><p>Ma saison a pris un tournant très négatif. Je me suis préparé pour le longue distance de l'Alpe d'Huez et n'ai pu m'aligner du fait d"un décès dans ma famille. L'organisation a eu l'élégance de reporter mon inscription pour 2018;</p><p>j'arrive à Gérardmer avec l'assurance de quelqu'un qui connait les difficultés du parcours, qui a pris des cours de natation et qui a travaillé la force dans les côtes en vélo. En revanche, j'ai trois kg de trop sur la balance du fait d'une semaine de vacances fin août plus que festive.</p><p>J'espère faire mieux que les 2h 57 et 35 sec de l'année dernière. Je sens Calamar en meilleure forme que l'année dernière et je sais qu'il est mieux préparé aussi.</p><p>La natation est compliquée, je suis dans la machine à laver durant les 500 premiers mètres jusqu'à la première bouée, ne peut poser ma nage. Mes lunettes sautent et s'embuent. Dans la ligne droite jusqu'à la sortie, je suis beaucoup plus tranquille, peut mettre en place une nage plus propre et plus efficace mais je ne vois rien. Je suis obligé de faire 3 pauses pour enlever mes lunettes et m'assurer que je suis sur la bonne trajectoire. à 50 mètres de la fin, je remarque un type qui se retourne et se met sur le dos pour faire une brasse à l'envers. Lombric a fait des émules, me dis-je. Eh non! c'est lombric himself qui est juste à côté de moi et qui a réussi une nage plus efficace que l'année dernière. </p><p>Je sors de l'eau et vois 30'20 à la montre, plus d'une mn de mieux que l'année dernière. J'aperçois Calamar quelques mètres devant moi. Ma transition se fait tranquillement et c'est parti pour les 3 tours de 14km et les 1000 m de D+. Dès le haut de la première côté, j'aperçois Calamar qui a un coup de pédale heurté. En le passant, il me dit qu'il a très envie de vomir, ce qu'il fera d'ailleurs peu après. Le vélo se passe bien, les jambes tournent bien et je trouve de bonnes trajectoires en descente. Je me sens plus fort que l'an dernier. Malgré tout je finis le vélo avec 40 secondes de plus que l'an dernier et je suis assez déçu de cette performance. Les pentes devaient être trop fortes pour faire parler la puissance que je pensais avoir travaillé. 1h37 et 26 km/ h au compteur. Dans le deuxième tour, je me suis fait doubler par le leader: ça va très très vite! 35km/h de moyenne.</p><p>Transition rapide vers la cap. Les jambes répondent bien. J'appuie autant que je peux. Je crois Calamar, je dois avoir un peu plus d'un km d'avance sur lui. L'écart va se maintenir. Je boucle les 10,5 km en 44'40 soit 15 secondes de mieux que l'année dernière. Au final, 2h57'05'' et une 180 position sur 800 partants. J'espérais faire mieux. Je suis surpris par mon état de fraicheur à l'arrivée car j'avais le souvenir d'être beaucoup plus diminué l'année dernière.</p><p>Il me reste un L en fin de saison, distance sur laquelle je me sens le plus à l'aise.</p><p>L'année prochaine. Le L de Belfort en mai, le LD de l'Alpe d'Huez en juillet et l'evergreen 118 en septembre.</p><p></p></div>Triathlon M du Levezouhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/triathlon-m-du-levezou2017-08-28T12:17:18.000Z2017-08-28T12:17:18.000ZThe Iron Dolphinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/POUJADE<div><div dir="auto">Hello les wilders,</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">3eme tri de ma saison avant l'objectif final prévu à Rotterdam pour les championnats du monde.</div><div dir="auto">Après des blessures qui ont entamées mon physique et ma préparation mais pas mon mental, le but était de se jauger sans tirer sur la machine pour ne pas compromettre Roro.</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">En déficit de sommeil, un début de tendinite au talon d'‘achille et une préparation en dent de scie ne me rassure pas trop....</div><div dir="auto">Le lieu : le lac de Villefranche de Panat</div><div dir="auto">Très beau site, organisation au top et pas trop de monde. 205 compétiteurs alignés sur le M. </div><div dir="auto">Pas de reconnaissance du parcours vélo mais bonne étude théorique qui me permet d'identifier 2 grosses côtes et 10kms de descente avant l‘arrivée.</div><div dir="auto">Les conditions:</div><div dir="auto">Canicule et vent au programme !!</div><div dir="auto">Pas trop ce que j apprécie...</div><div dir="auto"></div><div dir="auto"><span style="text-decoration: underline;">La course</span></div><div dir="auto"></div><div dir="auto">Natation : </div><div dir="auto">Départ 13h30, 2 boucles avec une sortie a l‘australienne. Petit coup de stress, je resserre mes lunettes 5s avant le départ. Un bout de l‘élastique me reste entre les doigts, finalement les lunettes ne se disloqueront pas jusqu'à a la fin du parcours par contre mon bonnet se fera la malle.</div><div dir="auto">Machine à laver jusqu'à la 1ère bouée, puis ma nage se cale. J ai pas trop la patate, j'ai envie de siester :(</div><div dir="auto">Le 2ème tour me réveille et j accélère ma fréquence et les jambes pour la dernière ligne droite.</div><div dir="auto">Je vois pas bcp de monde au parc a vélo et j‘entends au micro que je suis dans les mêmes temps que la 3ème féminine. </div><div dir="auto">Mon temps doit être pas trop mal...en fait non.</div><div dir="auto">32mns et 90ème au général</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">T1 : 1m58 pas trop mal</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">Vélo</div><div dir="auto">En mode cyclotourisme, j‘économise mes jambes pour les 2 côtes et ne pas trop en baver en Cap. Le vent et la canicule font souffrir l'organisme et m'oblige a m'arrêter pour remplir ma gourde au ravito du 21ème km.</div><div dir="auto">Bcp me double et j‘en rattrape quelques un sur les parties roulantes et en descente. </div><div dir="auto">1h58mns 193ème temps à vélo, je perds 79 places :(</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">T2 : 1m44 ca va</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">La Cap</div><div dir="auto">Au débrief, ils annoncent 2 tours de lac alors qu‘un sera suffisant pour couvrir les 10km300. Le parcours est idéal, une petite bosse au départ puis mix entre bitumes et sous bois ombragés pour se protéger du soleil. Ma tendinite se dissipe au fur et à mesure de mes foulées A chaque ravito, je bois autant que je m‘ asperge d'eau. Malheureusement, la chaleur aura fait son travail de sape et me coupera les jambes à partir du 8ème km.</div><div dir="auto">Je finis à l‘arrache grâce aux encouragements de mon collègue Wilder (suricate gourmand) qui a l‘air d‘avoir fini son tri depuis pas mal de temps :)....</div><div dir="auto">58mns 12s , 139ème temps en CAP, je récupère 9 places :)</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">Bilan : 3h10m56s</div><div dir="auto">Mon pire chrono sur cette distance. Comme disait le wilder Frelon dans un précédent débrief, sachons rester humble et capitalisons cette mauvaise expérience pour les saisons prochaines</div><div dir="auto">Dans tous les cas, un très beau triathlon (beaucoup moins dure que Carcassonne ) qui ne m‘a pas rassuré pour Roro mais m‘a permis de m‘entraîner en conditions réelles.</div><div dir="auto">Le 1er, un toulousain, finit en 2h06 et enchaînait le L le lendemain où il finira 31ème !!!!</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">Points positifs : 0 crampes aux cuisses pendant la CAP (c'est normal vu la moyenne en vélo!)</div><div dir="auto">Points négatifs : Tendinite au talon d'Achille plus aiguë le soir même. Eviter les entraînements CAP jusqu'à Roro</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">A suivre </div><div dir="auto">3 semaines de Vélo et de Nat pour Rotterdam et pas de Cap pour éviter d‘aggraver la tendinite.</div><div dir="auto"></div><div dir="auto">The ID en mode recherche d'un second souffle</div></div>Triathlon M de Dienville Troyes 09/07https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/triathlon-m-de-dienville-troyes-09-072017-07-12T22:25:03.000Z2017-07-12T22:25:03.000ZLama enjouéhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Lamaenjoue<div><p>Hello les wilders,</p>
<p>Défrief du tri de ce week-end dans l’Aube.</p>
<p>Premier tri de la saison où les combi sont non autorisées car la température du lac est à 25 degrés. Beaucoup de triathlètes redoutent les 1500 m sans combi pour ma part cela ne me gène pas j'avais déjà choisi d'y aller sans. La nat se fait en deux boucles avec une sortie à l'australienne. Je prends le départ en quatrième ligne et trouve rapidement mon rythme de croisière. Lors de la sortie à l'australienne je m'étonne moi même étant donné que je ne vois qu'une vingtaine de personnes qui me précède alors que l'on est 300 au départ. Je continue sur le même rythme. Je boucle les 1500 en 25'40 ce qui me place en 35 ème position.</p>
<p>Après une transition plutôt lente je m'élance à vélo. Le parcours n'est pas si plat 290m de dénivelé sur les 39km malgré cela j'opte pour l'option roue pleine/zipp 808. J'ai je pense rattrapé à peine trois personnes et je me suis autant fait doublé. Le vélo m'a un peu déçu une moyenne de 35,4 pour le 39 ème temps en 1h06.</p>
<p>Après la transition les deux premiers kilo à pied sont vraiment difficiles, les jambes sont lourdes et ne répondent pas. Encore quelques places de perdues, après cela va mieux jusqu'au 5ème avec l'apparition d'une ampoule plutôt gênante( pas de chaussette c'est normal). Je fini au mental en ne pensant pas à la douleur ce qui m'amène à boucler le 10km en 42'50 (50 ème temps plateau assez relevé une trentaine de personnes sous les 40' !)</p>
<p>Au final je boucle donc l'épreuve en 2h17'50 à la 30 ème place au scratch.</p>
<p>Maintenant va falloir continuer s’entraîner pour faire en sorte que le passage vélo cap se fasse plus naturellement pour s'approcher des 40'. Gagner quelques minutes en vélo ne seraient pas mal venu aussi^^.</p>
<p>Prochaine course L de Chantilly.</p>
<p>Lama</p>
<p></p>
<p><a href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472793?profile=original" target="_self"><img src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472793?profile=RESIZE_1024x1024" width="750" class="align-full"></a></p>
<p><a href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472822?profile=original" target="_self"><img src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472822?profile=RESIZE_480x480" width="350" class="align-left"></a></p></div>Triathlon de Nouatrehttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/triathlon-de-nouatre2017-06-25T15:52:24.000Z2017-06-25T15:52:24.000ZLe Frelonhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/ArnaudGuichard<div><p>En sport en général et en triathlon en particulier, il faut faire preuve d’humilité. Alors quand on a été mauvais, il faut le reconnaître. Après il faut chercher à comprendre pourquoi et surtout essayer d’en tirer des leçons. Retour sur un triathlon raté.</p>
<p>Vendredi soir, sortie du boulot. Je passe prendre le Puma. C’est parti pour un aller-retour vers Nouatre, un peu après Tours. On galère pour sortir de Paris, comme d’habitude. Arrivée prévue vers 23h00. Dès qu’on peut rouler, on essaye d’avancer pour ne pas arriver trop tard à la chambre d’hôtes. Vers 21h30, on s’arrête sur une aire d’autoroute pour faire notre pasta party fissa. Bon, ce sera un sandwich au thon avec un cookie. Rien de mieux pour préparer une épreuve !!</p>
<p>On arrive enfin après 5h de route pour moi et un sandwich dans le ventre. Ca commence bien.</p>
<p>On se couche rapidement. Le lendemain, on prévoit un réveil vers 7h30. On doit petit-déjeuner à 8h00 en 15-20 minutes max.</p>
<p>Pour le petit-déjeuner, même si ce que la propriétaire nous sert est très bien, on ne maîtrise pas ce qu’on prend. C’est un peu chiant mais ça pourrait être pire. Bref, au niveau nutrition, c’est n’importe quoi et ce n’est pas fini.</p>
<p>En 10 minutes, on arrive sur le lieu de la course. Le Puma doit faire le S le matin et moi le M l’après-midi. Il fait déjà chaud. Puma va récupérer son dossard et se prépare. Départ de sa course, j’essaye de le repérer mais je ne le vois qu’en T2. Il a l’air de souffrir de la chaleur. Il n’est que 11h00. Ma course est à 15h00.</p>
<p>Puma finit sa course, on débriefe, récupère son matos et passe prendre mon dossard. Vers 12h00, on cherche un endroit pour déjeuner. On voit un petit restaurant en ville. C’est parti. Ils font un menu spécial Triathlon : assiette de charcuterie ou terrine de poisson en entrée, viande et frites ou moules en plat. Je glisse gentiment à la serveuse que si ils veulent attirer du monde, il faut revoir le menu. Bref, pour nous ce sera une salade. Ce n’est pas vraiment ce que j’espérais mais pas le choix. Bref, en 24h00, je n’aurais pas vraiment fait le plein de glucides…</p>
<p>Il est temps de se préparer et de se rendre au départ. Le moral est bon. Puma, qui a chopé, un dossard, va prendre le départ de la natation pour le plaisir.</p>
<p>Pour se rendre sur la ligne de départ, on doit prendre un bus. On attend notre tour au soleil. Ca tape fort. La natation est l’énigme pour moi. C’est clairement mon point faible et placé en début d’épreuve, pompe mon énergie pour la suite. D’autant que sur cette course, la combi n’est pas autorisée et il y a assez peu d’eau dans le fleuve. Ca rajoute 2 difficultés. Sans parler du fait que dû à du courant, ils nous ont rajouté 400m.</p>
<p>On arrive au départ, je prends mon temps. Les filles partent en premier. On doit se mettre au milieu de la rivière et attendre. Je suis près de la rive et rentre tranquille dans l’eau. Soudain, j’entends le pétard. Je ne suis pas prêt. J’ai de l’eau à la taille, je n’ai fait aucun mouvement et je suis encore près du bord. Ce n’est pas bon signe. J’oublie même de déclencher mon chrono.</p>
<p>Je démarre ma natation en me concentrant sur ma technique. J’avance bien et rapidement. C’est cool. Ca ne dure que 200m. Je suis parti trop vite, je m’essouffle et mes vieux démons aquatiques reprennent le dessus. J’essaye d’avancer, de me concentrer mais je n’y suis déjà plus. Je m’arrête, brasse, renage et ainsi de suite. L’arrivée me semble être à 10km. Un calvaire encore une fois. Les passages sans eau m’obligent à me redresser, sans parler des genoux qui frottent le sol. Je me dis que je dois avancer, peu importe le moyen. Je commence à avoir mal à la tête.</p>
<p>Je finis par sortir en 42mn. A part mon mal de tête et le moral dans les chaussettes, ça va. Je cours en T1. C’est parti pour le vélo. Un petit manque de lucidité me fait oublier mon dossard sur mon guidon. Après 20/30 mètres, je dois m’arrêter. Mais j’ai surtout très soif et très mal à la tête. Je pense à une petite déshydratation étant donné la chaleur depuis ce matin et la nutrition catastrophique. Alors je bois, bois et rebois. Après 10-15km, je n’aurai plus d’eau dans ma gourde. Le mal de tête finira par passer.</p>
<p>Il y a 2 boucles à faire avec 3 côtes dont 2 assez raides. Le reste n’est pas très compliqué. Je finis le vélo en 1h26. Pas si mal compte tenu de mon état général après la natation.</p>
<p>RAS en T2 et c’est parti pour 2 boucles de 5km sous une forte chaleur. Les jambes ne vont pas trop mal mais je n’ai plus rien dans le caisson. Vu que la course est foirée, je décide de m’arrêter à tous les ravitos pour me mouiller et boire, toujours et encore. Inutile de souffrir ou de risquer une blessure. C’est dommage mais maintenant il faut juste finir. Je prends mon temps en repensant à la course, entre déception et énervement.</p>
<p>Je termine en 3h02, un temps mauvais avec toujours la même conclusion. Tant que je ne sortirai pas mieux en natation, ce sera galère.</p>
<p>Bref, un triathlon très sympa mais mal préparé et mal négocié pour ma part. Il va falloir trouver le déclic.</p>
<p><a href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472791?profile=original" target="_self"><img src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472791?profile=RESIZE_320x320" width="250" class="align-left"></a></p>
<p><a href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472809?profile=original" target="_self"><img src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472809?profile=RESIZE_320x320" width="250" class="align-left"></a></p></div>Triathlon du salagou distance L 10/06/2017https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/triathlon-du-salagou-distance-l-10-06-20172017-06-14T23:06:19.000Z2017-06-14T23:06:19.000ZLama enjouéhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Lamaenjoue<div><p>Hello les wilders!</p><p>Petit debrief du triathlon du Salagou du week end dernier. Premier de la saison, je m'engage sur le plus grand format le L.</p><p>Au programme 1850 m en lac, 78 km de vélo avec 1300m de D+ et 18 km en cap en mode trail.</p><p>On est 700 au départ, pour la partie nage comme d'habitude c'est une vrai lessiveuse. J'en sors en 28 min à la 298 ème place. Ce n'est pas top mais le temps perdu sur les meilleur est assez minime. Je fais une belle T1 et m'élance à vélo . Les jambes répondent bien je ne crains pas la chaleur malgré la trentaine de degrés. Après vingt kilomètres j'ai déjà récupéré 150 places le mental est bon. Au soixantième kilomètre les crampes se font ressentir, la machine s'enraille un peu. Je boucle les 78 km à 29,9 km/h en moyenne soit le 54 ème temps à vélo. S'en suit la course à pied qui fut un vrai calvaire. Après 300 mètres parcourus je dois m’arrêter deux minutes en raison de crampes récurrentes aux jambes. Je repars sur un bon rythme mais je lésine sur le premier ravitaillement ce qui fut une grosse erreur. Malgré le fait qu'il y en ai un tous les 2,5km, atteindre le suivant est une vrai souffrance il fait bien plus 40 degrés au soleil, il n'y a pas d'ombre, on coure sur de la terre rouge. A partir de la à chaque ravito ce sera deux verres d'eau et un de coca d'ingurgité plus un passage sous la douche. Je boucle le premier des deux tours en plus d'une heure, mentalement c'est dur après avoir été habitué à du 15 à l'heure sur 10km. Ma montre m'indique 4h08 il me reste donc 52 minutes pour le boucler en moins de 5 heures. Je décide de donner le tout pour le tout pour y arriver. Sur les sentiers c'est l’hécatombe. Je rebouble un bon nombre de personnes qui m'avaient doublé sur le premier tour. J'en finis finalement en 4h59'03s à la 76 ème place et 15 ème en S2. C'est de bonne augure pour la suite. En attendant petite semaine de repos.</p></div>Triathlon M Rumilly (74)https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/triathlon-m-rumilly-742017-05-22T12:52:20.000Z2017-05-22T12:52:20.000ZFourmi atomiquehttps://www.wildteamtriathlon.com/members/Fourmiatomique<div><p>Premier triathlon pour moi qui vient du vélo, après une petite année "sabatique" l'année dernière loin des compétitions.</p><p>Surpris par mon niveau en natation, je sors 44ème, les jambes ne répondent que moyennement sur le vélo, je remonte 22ème et craque un peu sur la course à pied en fin de parcours bien vallonné, pour terminer 33ème sur 395 participants et 4ème de ma catégorie (Senior 1).</p><p>A suivre le week-end prochain à Bourg-en-Bresse dans le 01 !</p></div>Trail des Forts de Besançonhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/trail-des-forts-de-besancon2017-05-15T20:36:30.000Z2017-05-15T20:36:30.000ZLe Frelonhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/ArnaudGuichard<div><p>Pour lancer la saison, rien de tel qu'un trail de 48km avec 2000m de d+. J'accompagnais ce WE mon pote Bourdon Velu avec un de ses potes Christophe, qui après 3 échecs sur ce satané trail s'était fixé comme objectif de terminer. Ma mission? L'aider à vaincre les forts bisontins.</p>
<p>Lever à 5h15 dimanche matin pour avoir le temps de petit-déjeuner, prendre un tram depuis l'hôtel pour rejoindre le départ et s'élancer à 7h30. Autant dire que l'échauffement est superflu. Le temps est gris mais ça tient.</p>
<p>Le départ est donné et on avance gentiment. Rapidement, une côte. En fait, ce trail, c'est de la montée et de la descente, quasiment pas de plat. Et puis rapidement, la pluie fait son apparition rendant le sol très boueux et les caillasses glissantes.</p>
<p>J'avance en laissant mon Bourdon derrière et la pluie redouble. Difficile d'attendre. J'espère le retrouver au 1er ravito après 11km. Je ne le vois pas mais en m'apprêtant à repartir, sorti de nulle part, le voilà. Il est dans la course, ça me fait plaisir.</p>
<p>On repart. Je pars devant mais les conditions deviennent de plus en plus compliquées. Il pleut encore et toujours. le terrain n'est que de la boue. C'est parfois un peu galère voire dangereux dans les descentes avec toutes ces caillasses. Pourtant, je kiffe. Je me régale même.</p>
<p>J'arrive au 2ème ravito et là...méga averse. Je suis trempé. Je me restaure. J'ai un peu la dalle. J'attends mais ne voit pas le Bourdon. C'est mort, on ne se reverra plus car je ne peux plus attendre. </p>
<p>La 2ème partie est une grosse galère. Les montées sont de la boue, de la boue et encore de la boue. Je me tiens souvent aux branches et même aux feuilles sur certaines portions de pente. Ca ressemble à de l'escalade où il faut choisir la meilleure prise pour son appui. On voit les traces des chaussures qui ont glissé, les mecs qui se cassent la figure dans tous les sens. Une côte est tellement pentue et impraticable qu'un espèce de petit cable a été prévu pour qu'on puisse la montée à la force des bras. Un truc de fou!...</p>
<p>Quant aux descentes, c'est de la boue avec des caillasses en dessous. Bref, les chevilles sont en souffrance et les gamelles nombreuses. C'est hyper dur de courir normalement avec de bon appuis.</p>
<p>J'arrive tant bien que mal au 3ème ravito, 10mn avant la barrière horaire, après 6h41 de course et 39km. Et pourtant je cours bien et je n'ai pas traîné. Je prends mon ravito fissa et dégage pour passer la prochaine barrière à la Citadelle. J'y arrive grâce à quelques portions de bitume qui m'ont permis d'envoyer un peu. Le pire, c'est que j'ai des jambes. J'arrive moins de 1 minute avant la supposée fermeture. Il ne me reste que 15mn pour passer la ligne en 8h00, délai maximal.</p>
<p>J'essaye de foncer mais après presque 8h00, j'en ai un peu plein le cul d'autant que je n'y crois plus. Et finalement, je me dit why not. J'approche et vois sur ma montre que ça peut peut être le faire. Je ne lâche pas l'affaire et accélère. Au final, je passe en 8h00mn52s. Bon j'ai quand même la médaille. Echoué pour 52s après 8h00 de course m'aurait quand même foutu les boules.</p>
<p>Cette course est vraiment sympa, difficile, mais les conditions cette année en ont fait vraiment une grosse galère. </p>
<p>Malheureusement, le Bourdon et Christophe seront stoppés au 39km par la barrière horaire.</p>
</div>Tri S de Choisy au Bac - 2017https://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/tri-s-de-choisy-au-bac-20172017-05-14T07:42:28.000Z2017-05-14T07:42:28.000ZLe Siberianhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/LeSiberian<div><p>triathlon - format S à Choisy au Bac (60) - 2017 - le retour !</p><p>Déçu de ma première prestation en 2016 (panique dans l'eau), je décidais de remettre ça cette année !</p><p>Contrairement à l'année passée, le temps c'est plutôt bien maintenu - 17°C - du soleil avec quelques nuages - encore et toujours du vent (plus de 30 km/h en ravale) - par contre l'eau était très froide et cette année pas ou peu de courant porteur.</p><p>Hormis une coure à pied trop limite à mes capacités habituelles (officiel: 14,2 sur mon dernier 10 km - 23ème / 533 chronométrés), dans l'ensemble je suis plutôt satisfait.</p><p>La natation c'est bien passée - je me sent toujours un peu oppressé dans la combi mais je gère beaucoup mieux.</p><p>Malgré le vent je fais un gros vélo - mais par-contre en CàP pas de bonnes sensations et je n'ai pas d'explication, j’espérais faire au-moins aussi bien que l'an passé (13,5 sur le même parcours) mais bon ça reste correct...pour moi !</p><div class="activity-description expanded" style="height: 376px;"><div class="content"><p>natation : 750 m / 12:27 (1,33/100m)<br/> vélo : 20 km / 36:32 (32,83 km/h)<br/> càp : 5 km / 23:08 (12,96 km/h)</p><p><br/> 108ème / 306 finishers</p><p>I will be back !</p><br/><p>Prochain Tri --> Altriman format M</p></div></div></div>TRI S de Cepoyhttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/tri-s-de-cepoy2017-05-10T07:48:51.000Z2017-05-10T07:48:51.000Zlamantinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/lamantingalactique<div><p>Allez reprise de la saison par le tri S de Cepoy à côté de Montargis.</p><p>Calamar et Lombric sont avec moi, on a mangé ensemble la veille, ils ont dormi chez moi et on part tous les 3: c'est vraiment chouette les prépas collectives.</p><p>J'avais fait 1H20 l'année dernière et visais 1h15 avec les progrès en natation que j'ai effectués pendant l'hiver.</p><p>Nat: on attend 5 mn dans l'eau à 14 degrés sans avoir pied, c'est énergivore et quand ça démarre, je suis vite asphyxié et ai du mal à nager efficacement. La machine à laver est en marche. Je prends des coups, mes lunettes sautent bref... Je vois les concurrents qui s'éloignent et je sors loin très loin en 15'50 environ. Mes 1'40 aux 100 en endurance à la piscines sont loin. </p><p>T1 : heurtée, j'ai du mal à retirer ma combi alors que d'habitude pas de pb.</p><p>Vélo: sans histoire: 19km à 34 de moyenne, j'ai investi dans un vélo de clm d'occasion et je sens tout son potentiel mais je manque objectivement encore de puissance. Je la travaille.</p><p>T2: complètement foirée, je mets quasiment 1 mn à retrouver mon emplacement.</p><p>cap: 5.8 km en 22'50 0à 3'58 au km, c'est plutôt satisfaisant.</p><p>1H18'30'' avec une 106e place sur 300 au général. Je suis un peu déçu.</p><p>La prépa continue avec un M le 14 mai, le triathlon LD de l'Alpe d'huez qui s'annonce très compliqué, le M de Gérardmer et le L de Bois le Roi.</p><p></p></div>S de SauSSethttps://www.wildteamtriathlon.com/blog-debriefs/s-de-sausset2017-05-09T09:37:39.000Z2017-05-09T09:37:39.000ZThe Iron Dolphinhttps://www.wildteamtriathlon.com/members/POUJADE<div><p><a href="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472807?profile=original" target="_self"><img src="http://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/1472807?profile=RESIZE_1024x1024" width="750" class="align-center"></a></p>
<p>Hello les wilders,</p>
<p>1er débrief de la saison avec la découverte du triathlon de Sausset Les Pins qui borde la côte bleue.</p>
<p>Bonne préparation hivernale en Cap et en nage mais toujours autant à la ramasse au niveau vélo. 500kms d'entrainement depuis le début de l'année... c'est faible !!</p>
<p>Arrivée le Samedi soir dans un Airbnb très sympa avec vue sur le port, les Iles du Frioul et Marseille et ses calanques à l'horizon. <br> Le cadre est plutôt très sympa !<br> Je profite du Dimanche pour partir en reconnaissance et m'aperçoit que le Mistral souffle fort, que la partie vélo est cassante avec un petit col à monter. La partie CAP est rude. Une côte à 16% 200m après la sortie du parc à vélo et 2 km de trail sur 5kms de courses (Cailloux et sable)<br> Pas trop les configurations que j'affectionne.</p>
<p>Départ de la course le Lundi à 12h30, l'appart est à côté, pratique pour la logistique et le soleil et le Mistral sont toujours aussi présents.<br> J'ai pris ma collation 3h avant, on tente de ne rien oublier dans le parc à vélo et de tout faire tenir à cause du vent. <br> Je ne suis pas du tout stressé par rapport à mes voisins de vélo dont c'est le 1er tri. Je les encourage et leur donne quelques conseils au passage. C'est ça l'esprit Wild ;)</p>
<p>La Natation:<br> 500 bonnets roses au départ dans une calanque de 30 metres de large, autant dire que la machine à laver durera la totalité de la nage.<br> Tout les nageurs crient au départ pour relacher la pression et personne n'entends les consignes de l'organisation.<br> J'ai analysé le plan d'eau je me met bien sur la gauche pour compenser le courant, les bouées sont bien visibles.<br> Au pistolet, c'est parti pour du tirage de combi, du rampage de nageur, des coups de pieds dans les côtes, des tartes dans les lunettes... <br> Jamais j'avais nagé dans un tel bordel mais j'arrive à caler ma nage et je double pas mal de concurrents quand c'est possible.<br> 17'09" pas super temps mais 191ème/459</p>
<p>T1 : 2'43'' (286ème)<br> Je perds du temps car je décide d'enfiler mon T shirt manche longue pour me protéger des coups de soleil - Merci Didier, je n'aurais pas les marques de la tri toute la saison :)</p>
<p>Vélo :<br> J'appréhende d'affronter le mistral qui rend fada. Dur, je ne double personne, je mouline dans les côtes et rattrape un peu de monde dans les descentes. Heureusement le retour se fera le vent dans le dos. J'arrive pour la Cap frais. J'aurais peut être du m'arracher un peu plus.<br> 42'06" (344ème/459) .... nullissime</p>
<p>T2 : 1'37 (267ème) RAS : A travailler</p>
<p>Cap :<br> Je sors du parc, les jambes tournent bien mais je sais la côte qui nous attend. <br> Obliger de marcher sur 200m (1ère fois sur un tri), je me dirais que je lacherais les watts sur la fin du parcours qui n'arrivera que sur les 2 derniers kms. La partie trail ne me permettant pas de faire des étincelles.<br> 23'52" 267ème/459 Satisfaction tout de même d'avoir couru les 2 derniers kms à 14 km/h et de ne pas avoir eu de crampes aux cuisses.</p>
<p>Bilan : 295ème sur 439<br> Bon petit tri qui pose les bases pour le reste de la saison à savoir manger du (mon ?) vélo....<br> Légère amélioration en Nat et Cap. <br> Un tri que je referais chaque année par rapport à la beauté du site et son organisation <br> Le cayeux du sud ...ou presque :)</p>
<p>Prochaine étape le M de Carcassonne le 20 Mai</p>
<p>Sportivement</p>
<p>The ID</p>
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