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Wild Team Centre-Val de Loire

DO de Gerardmer

Avec Lombric et Calamar, nous revenons sur le DO de Gerardmer,  conquis par l'ambiance que nous avions connue l'an dernier.

Ma saison a pris un tournant très négatif. Je me suis préparé pour le longue distance de l'Alpe d'Huez et n'ai pu m'aligner du fait d"un décès dans ma famille. L'organisation a eu l'élégance de reporter mon inscription pour 2018;

j'arrive à Gérardmer avec l'assurance de quelqu'un qui connait les difficultés du parcours, qui a pris des cours de natation et qui a travaillé la force dans les côtes en vélo. En revanche, j'ai trois kg de trop sur la balance du fait d'une semaine de vacances fin août plus que festive.

J'espère faire mieux que les 2h 57 et 35 sec de l'année dernière. Je sens Calamar en meilleure forme que l'année dernière et je sais qu'il est mieux préparé aussi.

La natation est compliquée, je suis dans la machine à laver durant les 500 premiers mètres  jusqu'à la première bouée, ne peut poser ma nage. Mes lunettes sautent et s'embuent. Dans la ligne droite jusqu'à la sortie, je suis beaucoup plus tranquille, peut mettre en place une nage plus propre et plus efficace mais je ne vois rien. Je suis obligé de faire 3 pauses pour enlever mes lunettes et m'assurer que je suis sur la bonne trajectoire. à 50 mètres de la fin, je remarque un type qui se retourne et se met sur le dos pour faire une brasse à l'envers. Lombric a fait des émules, me dis-je. Eh non! c'est lombric himself qui est juste à côté de moi et qui a réussi une nage plus efficace que l'année dernière.   

Je sors de l'eau et vois 30'20 à la montre, plus d'une mn de mieux que l'année dernière. J'aperçois Calamar quelques mètres devant moi. Ma transition se fait tranquillement et c'est parti pour les 3 tours de 14km et les 1000 m de D+. Dès le haut de la première côté, j'aperçois Calamar qui a un coup de pédale heurté. En le passant, il me dit qu'il a très envie de vomir, ce qu'il fera d'ailleurs peu après.  Le vélo se passe bien, les jambes tournent bien et je trouve de bonnes trajectoires en descente. Je me sens plus fort que l'an dernier. Malgré tout je finis le vélo avec 40 secondes de plus que l'an dernier et je suis assez déçu de cette performance. Les pentes devaient être trop fortes pour faire parler la puissance que je pensais avoir travaillé. 1h37 et 26 km/ h au compteur. Dans le deuxième tour, je me suis fait doubler par le leader: ça va très très vite! 35km/h de moyenne.

Transition rapide vers la cap. Les jambes répondent bien. J'appuie autant que je peux. Je crois Calamar, je dois avoir un peu plus d'un km d'avance sur lui. L'écart va se maintenir. Je boucle les 10,5 km en 44'40 soit 15 secondes de mieux que l'année dernière. Au final, 2h57'05'' et une 180 position sur 800 partants. J'espérais faire mieux. Je suis surpris par mon état de fraicheur à l'arrivée car j'avais le souvenir  d'être beaucoup plus diminué l'année dernière.

Il me reste un L en fin de saison, distance sur laquelle je me sens le plus à l'aise.

L'année prochaine. Le L de Belfort en mai, le LD de l'Alpe d'Huez en juillet et l'evergreen 118 en septembre.

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Commentaires


  • Wild Team Bourgogne Franche Comté
    L'organisation du tri de Gerardmer est vraiment top niveau! Le niveau est assez relevé et beaucoup de participants sont des spécialistes, des montagnards, des habitués et presque 40% d'étrangers (avec la Belgique en force!... ce qui contribue à l'ambiance super joyeuse et festive). Le tracé et la qualité du revêtement rendent la partie vélo dure et très lente (le prolongateur ne sert à rien, et les vélos de chrono sont minoritaires), par contre, la folie des supporters dans la célèbre montée de la rayée est un moment magique! Pour moi, c'est une superbe épreuve à conseiller aux Wilders. J'ai vraiment pris du plaisir pour cette deuxième participation ou je suis arrivé sans avoir eu une préparation assez intensive, mais débarrassé des blessures et soucis divers qui m'embêtaient depuis 1 an et demi. L'expérience est très utile sur ce type de parcours fait de plusieurs boucles qu'on répète pour passer en ville au milieu du public plus souvent.
    Personnellement, j'étais furieux et déçu après une assez bonne natation de perdre quelques minutes à vomir avant le sommet de la première côte à cause d'une erreur de débutant: j'ai pourtant géré ma mise en route en vélo, mais j'ai mangé en quantité environ 1h30 avant la course et il me manquait simplement 2h de digestion. Bullshit! Mais ça reste un beau moment. Le lamentin qui s'entraîne maintenant surtout pour le longue distance est devenu un concurrent redoutable, mais l'émulation est toujours là parmis les Wilders et avec Lombric et quelques autres, nous attendons la première occasion pour prendre notre revanche! la saison prochaine va être "sauvage"! Grrrrrlp!!! (hurlement du Calamar)
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